Gradient et taux de chute

Ce week-end, une fois de plus mon école me dit que ça vole pas et que je peux rester chez moi,
J’en profite pour passer ma frustration sur internet sur les différent site qui propose de se tester sur le QCM, une question cependant m’a intrigué, je ne l’ai pas retrouvée dans les saintes écritures du prophète Ménégoz, mais (j’allais dire de mémoire, mais google est mon amis)
http://www.apprendreleparapente.com/pages/qcm_ffvl_question.php?id=41&reponse=oui

Mon raisonnement,
Gradient = Attention ! risque de se retrouver un parachutale voir décro , ça veut dire que mon incidence augmente,
En finale, je suis dans le premier régime de vol( vu que je fais une prise de vitesse) donc si l’incidence augmente, le taux de chute diminue.

Hors selon ce site web la bonne réponse est que le gradient augmente le taux de chute,
Donc j’ai du me planter dans mon raisonnement…
Si quelqu’un veut mettre son chapeau de :prof: et m’expliquer ce qui ne va pas

Car répondre faux à moitié au hasard c’est une chose, mais répondre faux pensant raisonner juste c’est…

dans le gradient, la vitesse relative de ta voile diminue, elle cherche donc à regagner de la vitesse, ce qui créé temporairement un mouvement d’abattée, et donc de dégradation du taux de chute. En tout cas, c’est comme ca que je le vois. (à confirmer)

OK, jusque là.

Là je comprend pas ce que tu veux dire. Qu’est-ce que tu entends par “premier régime de vol” ?

Le gradient de vent à l’atterrissage c’est un truc un peu déroutant quand on l’aborde parceque ça fait faire une abbattée et on risque le décrochage, ce qui peut sembler contradictoire. En fait, ce qui se passe c’est que en gros l’aile passe d’une couche avec un vent de face fort à une couche avec un vent de face faible ou pas de vent ou vent arrière. Le principe d’inertie te dit que par rapport à un repère fixe (genre le sol) ta vitesse ne peut pas varier subitement, donc pile au moment du passage d’une couche d’air à l’autre ça veut dire que ta vitesse par rapport à l’air air va varier subitement. Or la vitesse air crée la portance, donc ta portance va diminuer subitement, donc ton aile va devoir accélérer pour récupérer suffisamment de vitesse air/portance pour compenser ton poids, ce qu’elle va faire en consommant de l’altitude (elle va plonger vers le sol). D’où augmentation du taux de chute.

La réaction du pilote peu expérimenté va être de freiner l’aile pour atténuer l’abattée, or l’aile est déjà en sous-vitesse et sur-incidence, d’où le risque de décrochage. Si le pilote laisse faire l’abbattée il n’y pas vraiment de risque de décrochage (sauf si le pilote est déjà aux basses vitesses avant le gradient donc toute diminution de vitesse air risque de faire passer l’aile sous la vitesse de décrochage).

Merci pour les réponses, c’est du rapide, :forum:
J’avais pas du tout visualisé l’abattée en sous vitesse produite par le gradient,

Question subsidiaire, vu que je doit me mélanger un peu les pinceau,

Le gradient c’est pas du tout lié au fait que, à 200 m/sol, je me fait contrer pour rejoindre l’attéro alors que au sol il y a pas un pet de vent, voire qu’il soit dans l’autre sens

Quoi ça parle bizarrement quelqu’un qui prépare le QCM :wink:
Premier domaine de vol = de vitesse max à taux de chute mini,
Second Régime de vol = de taux de chute mini à décrochage,

Bonne soirée

Si, c’est lié. Sauf que le gradient que tu sens à l’atterro se passe essentiellement dans les 20 ou 30 derniers mètres je pense. Tu peux aussi avoir des gradients à d’autres altitudes liés à des cisaillement de couches d’air avec des directions et vitesses de vents différents.

tiens, essayes donc ça :
http://parapente.ffvl.fr/node/1101

c’est un peu lourd à installer, mais ça marche très bien et c’est la version la plus à jour.

pour de la doc genre manuel : http://www.grandvol.com/FFP-manuel/parapente.pdf

j’ai découvert ça sur le tard et là ou je trouvais le manuel de PP Menegoz obscur (sur les notions d’incidence par exemple) celui-ci m’a éclairé.
après, ya 300 tonnes de sites qui traitent du sujet, google est ton ami :slight_smile:

bonnes révisions.

Laurent

a mon sens et selon mon expérience “vol de plaine” le gradient est vraiment localisé a 10-25 au dessus du sol, quand les obstacles et aspérités du terrain font obstacle a toute incursion possible du vent météo et des brises dans les basses couches, il est généralement assez soudain “transition sur 5 a 10 m” et son principal danger tient au fait qu’il va influencer le comportement de l’aile près du sol et en phase d’approche.
il m’est souvent arrivé, alors que j’ai pris un régime de vitesse max “bras haut” de sentir mon aile continuer a accélérer malgré mon freinage progressif pour faire l’arrondi final, et finalement me retrouver a faire un long flair parce que je me suis trouvé dans un fort gradient, et que mon aile par ailleurs rapide continuais a chercher de la vitesse pour s’adapter au gradient. le fait d’avoir initialement de la vitesse mais permis de tangenter le sol avec jute quelques traces vertes sur la sellette, mais je suis certain que si j’avais abordé ces gradients a basse vitesse je n’aurais pas pu éviter la parachutale ou le décrochage.

par contre a mon avis des changement d’aérologie au dessus de 50 a 100m tiennent plus d’un phénomène de chevauchement de couches, ou de cisaillement ou rotors du a des reliefs conséquents qu’a un pur effet de gradient.

Les pages 17/18 sont a mourire de rire :mdr:

mais tellement bon :slight_smile:

Merci pour le lien, c’est vrai que les pages 17/18 sont excellentes :lol:

:mdr:
:pouce: sympa, et vous vous placé ou dans ce tableau?
pour ma part je serai le plus souvent entre le risque tout et l’optimiste.