Petit retour sur la Gradient Montana suite à mes 2 semaines en Inde (et 14 vols… seulement, j’écris dans la journée un p’tit récit de voyage).
D’abord, c’est une évidence mais je le rappelle, la Montana est légère (4,1kg en taille 26) et packe compact. C’est du assez peu aux matériaux utilisés (40 et 35 g/m2, c’est à peine plus léger que sur les voiles classiques), un peu au suspentage (suspentage haut non gainé)… et pas mal à la structure interne. La voile n’a que 40 caissons, 12 renforts mylar en tout, et a une structure interne qu’on sent très souple. C’est pratique au pliage…
Au gonflage: un pur bonheur, elle monte toute seule même par vent nul. Elle demande à être un peu temporisée sinon petite tendance à dépasser.
En vol: bonne sensation de vitesse bras hauts, analogue à celle sur la zulu.
La voile est plutôt vive, réactive à la sellette et à la commande, et se place de façon précise. Tendance à une prise de roulis en cas de gestes parasites.
Le virage est un pur bonheur, précis, sur de petits rayons. Bien agréable en soaring.
En turbulence: la voile transmet pas mal l’info, bouge un peu, mais sans jamais être inquiétante ou malsaine. On peut à volonté filtrer plus en rajoutant du frein.
J’ai utilisé l’accélérateur pour la première fois. Impossible donc de comparer avec un autre modèle, mais j’ai été agréablement surpris par le plané qui m’a semblé beaucoup moins dégradé que ce que j’aurais pensé.
Niveau performances: difficile d’en dire grand chose, la seule voile à côté de laquelle j’aie volé est la gin bolero 3; la montana est (heureusement) plus performante. Globalement j’ai eu de bonnes sensations de plané et de vitesse.
Petit point négatif: le suspentage haut, non gainé (ça, ok) mais surtout non teinté, donc difficile à voir, surtout quand il fait un peu sombre, ce qui peut être pénible au pliage.

