Gros vrac à St André. Retour d'expérience ?

difficile d’en être aussi sûr au vu de constats concrets :

rien de nouveau …
le “on sait bien que …” a la peau dure :sos:
http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/une-pensee-emue-t40390.0.html;msg512495#msg512495

la question est donc toujours comment partager ce “on sait bien que …” de façon utile et concrète :

Le seul “on sait bien” qu’ il faut connaître:

c’est qu’en parapente, on est en danger tout le temps, et ce d’autant plus qu’il y a du changement !

Pousser sur l’accélo du coôté cravate.

… pour accélérer le coté qui a tendance à freiner (et ainsi rétablir une vitesse “normale”)

Je doute que ce soit efficace,
la cravatte cree un couple sur l’axe du lacet,

le seul truc qui peut equilibrer c’est de faire un contre couple lacet en freinant le bout d’aile oppose

  • le contre sellette qui en chargeant la bonne demi aile permet de creer plus de contre couple.

Accelerer, c’est chiant parce qu’il faut tendre les jambes et on a pas trop envie quand on se fait ballote ,
on se retrouve en retard sur les virages de la voile. Mais je comprends l’interet d’elargir la plage de vitesse
pour s’eloigner des basses vitesses.

Permets-moi une fois de plus d’être en désaccord avec toi toujours sur le même sujet.

Des montagnes d’infos sont disponibles partout, sur tous les aspects du vol, aussi bien techniques que de comportement et de démarche.
Les écoles, les moniteurs, les clubs, même la fédé, à tous les niveaux font passer les messages.
Je suis désolé “on sait bien” (et parfaitement et depuis longtemps) que l’été au soleil à St-André, ça demande déjà un gros niveau… que l’été à St-André en flux de Nord, s’il n’est pas repoussé très haut en altitude, ça demande un niveau énorme… comme à Castejon ou à d’autres endroits… comme on sait bien qu’à Owens Valley ça pulvérise puissance 10 comparé à St-André !
On sait bien que le pompage dans le gradient (pour parler d’un autre exemple), ça casse du parapentiste…

La question n’est pas de “partager” l’info, c’est que le public l’accepte et en tire les conséquences.
Ceux qui ne savent pas, la plupart du temps ne veulent pas savoir. Parfois de manière consciente, parfois par processus inconscient car ils sont dans une autre démarche personnelle.

Merci pour vos reponses a Fabrice, Klou, bungeetux etc.
Question subsidiaire, sans vouloir reinventer l’eau chaude. Si la suspente de stabilo est difficilement accessible : pb visu ou ‘sac de noeuds’ type video d’Archaleon, faire la grande oreille coté cravatte (elle semble encore sous tension (2eA)) peut-elle remettre de l’ordre ds les suspentes et demeller le bouzin, ou le risque de cascade d’incident type sous vitesses-decro etc. est trop grand ?
A noter que c’est une question depuis le canap’… Donc theorique… Jamis testé ce genre de situation perso donc j’espere pas trop decalé par rapport a la réalité pratique…

Oui faire une oreille, côté cravate, peut améliorer les choses, partiellement ou totalement la sortir. Parfois en plusieurs fois. C’est certainement la première manœuvre à tenter dans bien des cas.

Salut, j’y étais dimanche, on est allé jusque sous le vent du cheval blanc. c’était particulièrement chimique et ventu: vent de nord ouest en bas et nord Est en haut avec des thermiques sous le vent trés tres puissants, chimique, type missiles à +6!
Dans ces temps la, dur de garder une gto2 ouverte quand on est dans le noyau.
Déco 11h15, posé sur les pieds à 13h… encore une journée formatrice pour moi… d’autres n’ont vraiment, mais vraiment pas aimé!!!
pour la petite anecdote: un gars est arrivé de gourdon vers 13h30 à l’attero de st andré.

Deuxième anecdote: à 14h: la balise de st andré annonçait: 22-38 en Ouest; le lachens donnait 20-40 en sud et la colmianne 22-42 en Est…

Pas moi, même si l’oreille coté ouvert (qui doit être conséquente) ne compense pas entièrement la traînée créée par la cravate, elle va quand même, avec l’accélérateur, nous éloigner de cette situation où l’on est en bascule entre autorotation coté fermé et décrochage coté ouvert dans une aérologie turbulente; et nous rapprocher de la configuration grandes oreilles accélérées.

Super idée, peut permettre de rendre la situation encore plus stable, je l’enregistre dans ma “case mémoire”

Chez K2 ils préconisent des tractions amples et rapides sur l’élévateur arrière coté cravate, déjà testé, ça paraît efficace…

et pour en revenir a ton incident, je trouve que tu as bien géré. Un poil long pour sortir la cravate, mais bon, tu avais le temps…
tu as décollé à quelle heure?

Jamais eu besoin de tester, mais je suis convaincu que cela marche puisque cela revient à ralentir fortement ce bout d’aile, donc à supprimer la pression du vent relatif sur le tissu, et donc à faciliter la reconstruction de l’aile. Donc en dehors du cas extrême du bout d’aile rentré dans les suspentes, cela doit marcher très bien.
A garder aussi dans une case mémoire, et même à tester surtout que cela doit être plus simple et rapide à faire que le reste.

D’expérience, dans ce genre de cravate bien prise, y’a que 2 manœuvres efficaces :

  • un bon gros décro maintenu bas jusqu’à ce que le suspentage soit nettoyé, mais c’est quand même très hasardeux en aérologie forte, encore pire en cocon + voile allongée.
  • avaler la suspente de stab, jusqu’à avoir le bout d’aile dans la main s’il le faut (30cm ça ne sert à rien). Mais encore faut-il être assez haut pour faire ça en sécu sinon secours, sans hésiter (imaginez le départ en autorot d’Archaleon à 20m sol…)

J ai décoller au milieu de la grappe samedi a 12h16. On devait être 50 en l air. Pas bien méchant au début du vol.
Le vrac a eu lieu je pense vers 12h57. On voit le palier au milieu de ma montée.
http://parapente.ffvl.fr/cfd/liste/2015/vol/20195862

Les idées fusent… Cravate comment faire ?
Pour recap les idées:

  • tirer la suspente de stab
  • décrochage d une demi aile
  • decro total et marche arrière
  • tirer toute la grappe d élévateurs
  • faire oreille côté cravaté
  • faire une assym côté cravate

Et pour stabiliser la trajectoire :

  • contrer
  • contre en croisant les jambes + tete a l extérieur
  • accélérer du côté fermer
  • faire les oreilles du côté ouvert (+ accélérer)

Ca en fait des idées et on est pas tous d accord

Super bonne idée le récap. Manque plus que les points positifs et négatifs et on peut clore le fil ;).

Oui, cela en fait des idées ! + ou - testé …

Ta solution a été bonne, pour moi la meilleure dans ta situation. Et pour meilleure preuve elle a fonctionnée.

Reste que pour moi c’est incompréhensible les couleurs que choisissent parfois les fabricants. Sur mon aile les suspentes de freins ont même couleur que les avants. Pas très malin comme choix. Par contre pour le stab c’est bon, jaune fluo, on le reconnaît vite et bien.

Merci pour la vidéo (dommage pas de musique du Requiem ou Hallelujah … :wink: ). Je trouve que tu as très bien géré ! :pouce:
Une pensée émue pour le parapentiste qui s’est fait très mal à Saint André ce jour-là car c’est un gars super safe.
Et bon rétablissement à toi si tu lis ce post.
Une copine m’avait proposé d’aller voler à Saint André ce week-end là. J’ai refusé en préférant les conditions plus douces de Samoëns. Bien m’en a pris. Je dois vieillir…

Eh oui, d’où la différence flagrante d’aérologie avec les Alpes du Nord, où le terrain est bien souvent “imbibé” :lol: ce qui édulcore la masse d’air.
Ajoute à cela les vents relativement omniprésents, les brises de vallées parfois contradictoires rendant les atterros bien chauds, comme la base planeur à Seyne Les Alpes, ou bien l’atterro du lac à St André :affraid:

Bonjour,

  • l’idée proposée par K2 :
    “Chez K2 ils préconisent des tractions amples et rapides sur l’élévateur arrière coté cravate, déjà testé, ça paraît efficace…”

Marc

J’ai fait peu de cravates dans ma vie mais j’ai souvenir d’une mémorable qui résistait bien (la voile était la Tornado de Condor, ça date ! http://para2000.org/wings/condor/tornado.html)
J’en étais sortie en faisant une grande oreille.

Dans la situation que montre la vidéo :

  • malgré la cravate, ça vole en enroulant et en montant, aucune raison de penser au secours ;
  • à mon avis, la première priorité, puisque ça monte, c’est de rester dans le thermique pour faire le plafond : plus on a de gaz ensuite, plus on a de marge pour régler le problème - à moins que ce soit de plus en plus turbulent au fur et à mesure qu’on monte ;
  • essayer de défaire la cravate en tirant sur la suspente de stabilo oui, mais si on ne la trouve pas, ou si ça ne suffit pas, grande oreille côté cravaté pour refaire passer les suspentes au bon endroit.

Indépendamment de la situation, ne pas oublier que nos engins, malgré leurs évolutions, ne sont pas adaptés aux grosses aérologies. Est-ce bien judicieux d’aller se mettre en l’air à Saint-André au début du mois d’Août ? Avec en plus un vent qui vient mettre encore plus le bazar en l’air… (c’est évidemment une pure question rhétorique)
Y’a des jours où il vaut mieux aller se baigner, le lac est bien sympa aussi.