Bonsoir,
Voici la vidéo d’un pilote (fort en acro) de mon club qui s’est fait récemment une belle frayeur comme vous le verrez dans cette vidéo.
Mais tout est bien qui finit bien (de justesse)…
https://vimeo.com/150382658
Marc
Gros vrac (sans bobo !)
Moche le secours qui s’ouvre pas…
Sans parler du parapente qui était sous lui, dans son box d’evolution, et sur lequel il a failli tomber. 
Une pilote d’acro n’est-il pas sensé vérifier que personne n’est dans le box dans lequel il compte évoluer? Notamment sous lui?
:bu: JOKER :bu:
des commentaires?
ou c’est pas la peine? (pour moi si!)
pourquoi 3 ou 4 twists?
Comment ça arrive?
pourquoi ça s’arrête pas plus vite de twister?
Bonjour,
Voici les commentaires du pilote sur le site de notre club :
J’avoue que le mental en a pris un coup : le lendemain, je n’osais même pas envoyer un décro au-dessus de la vallée !
Je vais revalider la sortie hélico à Roquebrune.
Pas eu peur pendant, mais après, en famille…
Pour faire court : cumul d’erreurs de pilotage, d’appréciation et de prise de décision.
Trop lent, trop brusque, non écoute de soi (je veux à tout prix envoyer alors que ce nouvel atterro me met la pression / route et lignes HT)…
Bref… le soir, j’ai pas mal gambergé. C’est vrai que l’on apprend de ses erreurs mais là, ce n’est pas terrible.
A+Marc
bonjour et bonne année a tous.
j’aimerais avoir des précisions pour comprendre.
écrit en fin de vidéo: une suspente prise dans l’élastique du pod.
comment ça peut se coincer?
elles sont toutes passées dedans pour fermer le pod et ça libère dès qu’on tire un peut…non?
quelqu’un peut expliquer si une façon de passer les suspentes dans l’élastique peut recréer le problème?
bruno
karma+ question très pertinente.
Je ne sais pas si c’est ça qui s’est passé mais Bertrand Madallena nous avait expliqué en stage recyclage secours qu’une boucle de suspentes un peu trop grande et lâche pour fermer le pod pouvait amener ce genre de surprise…
Si si c’est très clair même si ça ressemble a la loi de l’emmerdement maximum mais tellement vrai dans les sports aériens.
guy
J’ai vécu ce vrac en life depuis l’atterro.
J’étais monté avec le pilote dans la benne du TC du prorel juste avant le run, (On avait même parlé de toi Marc 
)
Je venais de poser à l’atterro, la voile en boule, je lève les yeux pour regarder son run.
Je le vois rapidement en décro multi twisté en rotation et je me dis que ca va finir sous le secours. Je le vois passer trop prêt de l’autre parapente et je suis soulagé de le voir repasser trop prêt mais en dessous.
Il lance le premier secours, je vois direct que cela n’ouvre pas. J’observe son taux de chute et me dit “merde, ca va taper fort”. Je croisse les doigts.
10 secondes après le premier secours, je vois qu’il lance un second. Je dirais moins de 100m sol.
Ouf, Il ouvre direct, il prend en charge très rapidement. Le temps de passer dessous et ca tape. Les pieds touchent en premier mais il tape passablement fort sur le dos (mousse bag).
Je re-croisse les doigts. Ouf, il se relève après moins de 2 secs. Il nous fait signe que tout est OK.
Ouf.
On m’apercoit sur sa vidéo a 1’14" et 1’30". Wagga festival et Plaf à 2550 m ce jour-la (28 dec) au Prorel.
piAIRo.
re bonjour.
[quote]une piste , une boucle de suspente qui passe justement dans une boucle juste mais juste en sortie d’élastique … et cette boucle ne sortira pas car bloquée par la suspente qui passe dans la boucle
[/quote]
yes j’ai compris…
une suspente fait une boucle, comme une épingle de verrouillage pour fermer le container de la sellette .
et cela empêche tout le reste de libérer les rabats du pod!
question pour éviter que ça recommence:
ranger les loves (externes du pod) avec plus de petits élastiques ?
ou un fourreau sur les suspentes comme les secours GIN?
fausses bonnes idées? mais en tout cas si ç’est arrivé une fois, un jour ça recommencera.
le plus simple c’est d’essayer de reproduire l’incident au prochain repliage: avant de balancer le pod à travers la pièce, et de constater si c’est aussi simple d’empêcher le truc de marcher!!!
cette conversation, mériterait d’être déplacée dans la rubrique “secours” ???
bruno
Pour ce genre de problème, on peut toujours essayer de ramener le pod à soi, puis de le déverrouiller à la main. Bien entendu cela nécessite du temps , donc de la hauteur, d’où l’intérêt de ne pas attendre le dernier instant pour jeter le secours, surtout si l’incident entraine un taux de chute élevé.
Facile à dire. J’aimerais savoir si quelqu’un a déjà fait ça lancer un secour qui ne fonctionne pas et le ramener pour analyser le problème et le solutionner puis le relancer.
Ça me fait un peut sourire.
Bonjour,
1/ Pour le POD qui ne s’ouvre pas:
- Le secours se tasse dans le POD.
- L’élastique, dans lequel on passe 2cm de l’ensemble des suspentes pour fermer le POD, prend du jeu.
- Les suspentes sont moins tenues.
- Avec les mouvements de la sellette, le POD bouge et il y a risque de meli melo entre suspentes, entre suspentes et elastique …
- Solution? raccourcir l’elastique (ce que j’ai fait pour le POD du Rogallo car même incident en mai en stage acro), checker + souvent ses secours et les replier 1 fois par mini.
2/ Pour le reste, cumul d’erreurs effectivement:
- la 1ere est de me forcer à envoyer alors que je ne le sens pas. Même sur 1 move maitrisé, le manque de mental peut couter cher.
- la 2ième est le fait de ne pas apprecier correctement la marge de secu / autres pilotes: ils étaient largement en dessous en debut de run mais pas prévu que je les rattraperai avec le vrac.
- …
Bref, pas terrible, d’ailleurs, j’osais plus rien faire les jours d’apres car capital confiance grandement diminué.
Voila pour les questions qui se posaient. Si y en a d’autres, me ferai un plaisir d’y repondre.
A+
bonjour
merci Bruno L pour ton témoignage et ta réponse. karma+
avec l’explication du pourquoi et du comment, ça servira aux autres.
bruno
Oui, ça s’est déjà fait !
C’est arrivé à un de mes amis, en delta ("… je vous parle d’un temps, lalalala…").
Collision delta/planeur au St Eynard. La dérive du planeur a sectionné la barre de contrôle du delta, par la même occasion brisant les 2 poignets du pilote et arrachant du harnais la poche de son secours.
Le pilote a mouliné avec les avant-bras la sangle du secours qui pendouillait pour le ramener à lui et ouvrir la poche avec les dents !
Le delta (aile sans transversale à beaupré), bien que privé de trapèze, avait pris un gros dièdre mais n’avait pas cassé, et le secours ouvert, tout était descendu doucement sans autre dommage. Le pilote vole toujours!
Le planeur s’était désintégré et son parachute avait déposé la pilote sans autre souci sur le toit de l’hôtel du col de Vence.
Donc, tu as raison de sourire: tout se termine bien dans cette histoire.
Je partage plutôt ton scepticisme, a priori, mais comme on dit: “tant que t’es pas mort, essaye encore!”
Tain… Ça calme ce genre de récit. On se demande comment c’est possible une telle collision.