Non… non… 
La conscience statistique…
La turbulence de sillage n’a rien d’anodin !
Elle fait l’objet d’études poussée et d’une réglementation stricte en matière de circulation aérienne
Tous les événements rapportés sont étudiés avec attention
http://www.stac.aviation-civile.gouv.fr/publications/documents/turbulence_sillage.pdf
http://www.acat-toulouse.org/uploads/media_items/la-turbulence-de-sillage.original.pdf
A titre d’exemple, l’espacement minimum recommandé entre deux avions légers volant sur la même route est de 5500 mètres (soit 2 min à 160 km/h)
Pour ce qui de nos ailes par rapport à des hélicoptères, je n’ai pas oublié la démonstration faite par la proximité d’un hélicoptère d’une production TV orbitant autour d’un parapentiste à la fin des années 80’s : le parapente s’était instantanément fait souffler “chiffon” vers le bas jusqu’à pratiquement toucher son pilote avant de remonter en vrac reprendre sa place - L’aile faisait dans les 3 d’allongement
Imaginez la même figure avec 6 d’allongement…
Une chose à retenir c’est que dans une atmosphère calme et stable, les tourbillons de sillage conservent très longtemps leur énergie et leur cohérence en dérivant et s’éloignant parfois très loin de l’axe où ils ont été créés.
Il n’y a qu’à penser pour cela à la persistance de leurs cousins verticaux : les dusts !
C’est cette cohérence et le fait qu’ils peuvent ainsi croiser les axes de cheminement où l’on ne verrait jamais passer un avion qui les rend si dangereux.
Alors même que l’on viendrait à ne plus penser au passage de l’aéronef, vous pourriez vous faire cueillir au fond d’une combe abritée, vous croyant en relative sécurité à gratter près du relief dans des bulles évanescentes.
C’est la pire situation et l’on pourrait surement l’associer à quelques cas d’incidents non élucidés.
Je pense que Tripleseven pourrait ici nous raconter son expérience de passage à la machine à laver la confiance dans un vallon d’Arbas.
A contrario, leurs effets seront moins sensibles dans une masse d’air agitées par une forte activité thermique et/ou du vent turbulent, qui brassera la masse d’air et lui rendra une certaine homogénéité (dans le genre turbulent, toujours!)