Bien le bonjour à tous les membres,
Moi c’est loullie, 32 ans, toutes ses dents, habitant la très proche banlieue parisienne (bouhou) et travaillant dans l’environnement.
Pour mon histoire de parapentiste, les temps forts ont été :
- Vertige depuis toujours, je ne change pas une ampoule sur une chaise sans penser que je vais mourir… :?
- Les yeux qui brillent devant les parapentistes depuis toujours quand même, et en 2004, je m’arrête discuter avec un groupe de passionnés qui me convainc d’essayer : c’est la révélation. Ces 2 vols en biplace sont géniaux, on me laisse piloter, je vole au-dessus des arbres, bref, magique. Merci les ailes du Mézenc !!! :ppte:
- La vie fait que soit je vis dans des plates contrées, soit je n’ai ni le temps ni les ressources financières et matérielles pour commencer
- En 2008 je déménage en Nouvelle-Calédonie, ne connaissant personne, je cherche à m’inscrire à un club de sport et là, je vois : l’AVLNC (Association de Vol Libre de Nouvelle-Calédonie). On se rencontre, le contact est génial, je me lance !
- Séances de pente école et je passe très vite au stade du grand vol. De nature toujours en manque d’assurance sur mes capacités, les aux volants me poussent à l’autonomie. Je vole bien seule, mais j’ai besoin de savoir qu’ils sont en radio à surveiller au cas où :vrac: Je me régale, les vols sont géniaux, l’ambiance extraordinaire, les volants de tous horizons… Le bonheur.
- Fin 2010, on part en stage en Australie, à Manilla, pour découvrir le vol de plaine et le cross, chose que dans nos contrées nous ne pouvons pas faire. L’expérience est réussie, je prends mes premiers vrais thermiques, j’expérimente le +9, le “aie il fait froid à 2000m en fait”, le “souviens-toi, tu visualises le thermique, tu cherches le champ marron et le nuage, allez allez”…
Et le dernier jour, le dernier vol du soir, vent dans le dos, pour rentrer au camping, c’est le drame. Mon erreur, je ne pose pas au premier attero et n’atteint pas le 2ème. Le bout d’aile se prend dans un arbre et moi je me prends le rocher de plein fouet. :bang: S’en suivent 1 an 1/2 de galère, de douleurs, d’ostéo, d’anti-inflammatoires pour remettre le puzzle de mon squelette en ordre de marche (heureusement, et miraculeusement, rien de cassé !). Je refais quelques vols en bi, où je me sens bien en l’air mais panique dès qu’on entame l’approche, je fais 2 ou 3 vols solos, avec le palpitant à 3000 dès que le sol se rapproche. Puis c’est déménagement, retour à Paris et pas volé depuis.
Et là, mon petit épi de maïs (mon epsilon 5 jaune) m’appelle mais je souhaiterais voler entourée, pour voir si je suis capable de surmonter les réminiscences de cet rocher Australien ou pas… en espérant que oui bien entendu :oops:
et karma+ pour ta présentation
