Homologation, votre première aile.

Quand j’ai fait mon cour Paramoteur de trente vols obligatoire, hormis les 2-3 premiers vol ou tous les élèves ont commencé sous une Estive, l’école m’a fait essayé plusieurs ailes En C comme à bien d’autre élèves. Tout c’est bien passé et ma première aile était une Kaîlash en C qui m’a ensuite servi à voler en libre (appris seul).
Pour plusieurs élèves sortie de la même école, un choix qui semble avoir été populaire était la Syntésis en C et Nucléon en C.
Par ici en plaine, ça semble être une situation normale (personne ne fait de gros yeux).

Quand je lis le forum, certain qui vole depuis longtemps En A semble faire un gros cas de conscience à se demander s’il sont prêt à passer sous une En B low.
Ailleurs sur le forum, j’apprend que d’autre on commencé directement sous En D.

J’aimerais savoir si le lieu géographique de l’école et du pilote joue un rôle sur ce qui paraît normal et ce qui paraît anormal.
Peut-être aussi que la mode/mentalité change avec le continent.
Il n’y a pas de différence sur une sortie de domaine de vol suivant la région mais Il y a une différence sur la facilité à voler sur la banquise, le désert,la plaine ou les alpes.

S’il vous plait, ne me faite pas un 3 pages sur la vidéo de Matthieu pour vous donner raison:-).

j’ai débuté avec une EN(A) que j’ai gardé 2 ans et fait mes premiers gros cross avec.
localisation: isere

j’avais regardé aussi cette aspect et globalement la conclusion était relativement simple !
selon l’environnement c’est pas la même chose!
en plaine ou bord de mer, les débutant parte avec des voiles plus perf et ça a pas l’air de mal ce passer
en montagne c’est beaucoup plus délicat et il est fortement conseillé de partir sous une A !

après ça semble logique, en bord de mer et en pleine, l’air est plus laminaire et en bord de mer faut pas une voile qui rame trop car si non on ça sera soit plouf de 30s soit au sol car vent un peu trop fort !
en montagne pas facile de vraiment trouver de l’air laminaire c’est très perturbé et désorganise par les relief et quand tu ajoute du thermique la dedans, ça surprend pas mal !!!

Toujours volé en montagne, bon ok peut etre une dizaine de vols en bords de mer, dune, plaine.

Ma premiere aile etait une Fusion d’Airwave … DHV 2
suivie d’une Omega 4 … DHV 2-3 :ppte:

A l’époque la certif EN n’existait pas encore.

ma 1 ère voile une TREKKING ALPINE pas d homologation ( CEN standard ) mais une EN B low

Les trois voiles que tu cites sont des cas un peu particuliers, elle sont bien homologuées en C mais cela reste en utilisation des ‘bonnes barquasses’. :wink:

Choisies pour le paramoteur en raison de leur facilité d’utilisation et de leur vitesse élevée, elles ne réagissent par super bien aux test hors domaine de vol, ce qui les classent en C. Par contre en vol ‘normal’ ces trois voiles ne demandent pas une finesse de pilotage particulière.

Il existe toujours cette erreur qui consiste à confondre le résultat des tests d’homologation et le niveau d’exigence des voiles. L’homologation ne reflète QUE le comportement dans des situations hors domaine de vol normalisées, le niveau d’exigence technique est lui donné par le constructeur dans son descriptif.

Les ‘vraies Voiles de progression ©’ sont plus exigeantes et demande un niveau technique plus développé. On ne donnera pas une Delta2 ou une Sigma à un débutant.

Sortir de stage sous une Kailash ou une Nucléon n’est pas délirant dans le cadre d’une école de plaine qui pratique en libre et en paramoteur. Dans notre aerologie montagnarde cela me paraîtrait totalement inadapté.

La plaine permet de rencontrer des conditions laminaires ou effectivement " ça se passe bien" avec des voiles au-dessus du niveau du pilote.
Mais la plaine en condition thermique n’a rien à envier à la montagne et on est (sauf treuil) bien souvent très proche du relief.

  • Le Débutant téméraire n’est pas à l’abri d’un dust (fréquent en plaine) qui va vite le faire sortir du domaine de vol.
  • Le “sous le vent” en plaine n’est pas calin, car il n’est pas rare de voler avec un vent >25km/h , pas besoin de gros relief pour se faire une ‘m@tthieu’ un rideau d’arbre suffit.

Les conseils en sortie de formation sont les mêmes que partout à savoir prendre une voile adaptée à son niveau :prof:

Salut!
Ma petite contribution:

J’ai appris a voler a St hilaire sous une A avec l’école puis pour le 2nd stage (vol encadré) je me suis acheter ma 1ere voile (Hook de demo: EN-B low) sous les conseils de mon prof (que je salut au passage :coucou: merci Gaby!)
Une voile que j’ai garder pendant 5ans et sur laquelle j’ai fait mes 1er cross et mes 1ere manoeuvres (fermeture asymétrique, parachutal, 360, 360 engagé, sortie chandelle, wing) des manœuvres que j’avais appris en école et que j’ai continuer a exercer tout seul avec beaucoup de gaz.

Je me suis décidé a changer uniquement car j’avais la net impression d’être arriver au limite de la voile, manque de perf en cross, un virage qui dégradé beaucoup trop, manque de sensation dans le thermique.

Je suis donc passé sous artik 3. Ce choix c’est fait en lisant les rapport de tests de différentes ailes et aussi en rapport avec mon style “un peux bourrin”.
Et puis aussi car je voulais me mettre a la compétition sinon j’aurai plutôt opter pour une freestyle2.

Maintenant ça fait un peux plus de 2ans que je vole avec l’artik3 et j’adore cette voile!
J’aimerais bien passer sous une D type M6 ou Peak3 histoire de pouvoir voler plus vite et gagner en perf pour cheminer, mais j’ai peur de ce que ça peux donner dans la tabasse. Donc pour le moment je suis bien sous mon artik et peux être même je ne volerais jamais sous une D où CCC. Peux être même je vais redescendre en B, parsque quand ça tape et qu’il faut être bien présent sous l’aile, qu’on a l’impression que le chiffon se tord dans tout les sens, qu’on as le coeur qui bat a 100 a l’heure, après avoir prié une 10aine de dieux pour pas que ça ferme…et que la tu voit arrivée un mec tranquille sous sa B, qui ce fait juste un peux secoué mais qui ne se rend compte de rien tu te demande lequel des 2 a le plus apprécié son vol…

Fly safe !!

j ai appris a voler en école sous un proto ITV et la premiere voile que j’ai acheté etait une Alair (ITV) voile championne de France de l’époque
Localisation ( entre grenoble et chambe )

Bonjour,

J’ai acheté ma 1re voile en mars 1988.
Il s’agissait d’une Edelweiss Evasion 25, la même que celle sous laquelle j’avais suivi mon stage d’initiation.

C’était une PA (Pilotage Aisé) à la différence des PE (Pilotage Exigeant) qui étaient les niveaux de classification de l’époque.

Elle serait actuellement classée en A super amortie et infermable (avec l’épaisseur incroyable des 11 caissons qu’elle avait !).
Bien sûr les performances n’étaient pas exactement les mêmes que celles des voiles utilisées en école aujourd’hui : finesse annoncée de 3,7 (mais oui !) avec un taux de chute mini de l’ordre de 2 m/s et un allongement nettement inférieur à 4.

C’était vraiment une autre époque :vol:

Nostalgie, nostalgie…

:trinq:

A+ Marc

:mrgreen: Finesse réelle 2,8 et taux de chute en virage de l’ordre de 4…

Pas du tout !

Tu confonds avec les voiles de type parachute, comme par exemple la “Finesse 4” avec laquelle Roger Fillon a décollé de l’Aiguille Verte (elle avait en fait une finesse réelle de l’ordre de 2,5 seulement).

L’Evasion (qui a fait le bonheur de centaines de pilotes) était inspirée de la Randonneuse de Ailes de K (qui fut le premier véritable “parapente”).
Elle avait vraiment une finesse supérieure à 3,5 , ce qui était pas mal pour l’époque (voir les tests publiés dans la presse spécialisée).
Et elle n’est jamais descendu à 4 m/s en virage (heureusement !), même si les performances des voiles en 1988 n’avaient bien sûr aucun rapport avec celles d’aujourd’hui.

Ce n’était pas terrible, mais il ne faut ni exagérer, ni caricaturer. :pouce:

Marc

rien d’anormal à ça, tout dépend ce qu’on désigne par “virage”, les ailes actuelles peuvent faire des virages ayant un taux de chute > 4m/s, voire des spirales à -20m/s

Bien sûr !
Je parlais évidemment des virages tranquilles en vol pépère et relax, mais vous aviez compris. :pouce:

Je précise aussi que j’ai appris à Annecy et que j’ai pour ainsi dire toujours volé, soit à Sainte-Victoire, soit dans les Alpes (à quelques rares exceptions près).
Je n’ai jamais volé en plaine, ni en bord de mer…

Marc

J’ai répondu B pour la classification 1-2 de mon 1er achat fin 2001 début 2002 (?) En fait, mes tout debuts (4 vols, je crois) c’était fait sous A/1 (Alpha-3 et/ou Bolero) et je me sentais tellement à l’aise que je m’étais décidé pour cette Itv Polaris V2 28 (PTV tout en haut de la fourchette) au lieu de prendre une Azimut dela taille au-desus, de la même marque, à l’image de mes copains (ah l’ego…) Ce fût dans l’absolu une erreur car cette V2 etait une bonne aile en vol mais exigeante au gonflage/décollage. Quelques loupés, emballé au déco (ou presque), ont ruiné un peu ma motivation et m’ont fait progresser bien moins vite que mes copains dans les deux voire trois 1ères années. Pourtant je ne me suis acheté l’aile suivante (Artik 2 29) en me plaçant aux ~2/3 de sa fourchette PTV que durant l’été 2009. Cette, maintenant, avant-dernière aile fut une vraie révélation pour moi et un vrai déclencheur dans ma motivation à me former de façon structurée et progresser dans ma pratique. Avec le recul, je me dis qu’avec une Azimut en 1ère aile, j’aurai bien plus volé entre 2001 et ~2007 et bien mieux et vite progressé.

Printemps 2015, je me suis offert une Sigma 9 27 (PTV aux 4/5 de la fourchette.

Nota, comme l’avait précisé Chamalo (?, je crois, si je me trompe désolé) sur un autre fil. Il serait utile de considérer en parallèle la sellette utilisé (comme le PTV et son positionnement dans la fourchette) car les comportements de l’aile et nos ressentis y sont intimement liés.

Pour moi ce fut Supair, Evo cygnus L (chouia trop grande), Hybrid M avec/sans cocon, Delight 2 M.

Bonne après-midi,

J’ai fait ma pente école avec une ITV Astérion (à Prapoutel, on partait du haut de la piste des Bouquetins (rouge) et on arrivait à peine à décoller avant le bas; aujourd’hui on peut poser à Lumbin en glide ;-)).
Et mon premier vol avec une Ailes de K Brizair 9 (comme 9 caissons!). Quand on descendait au pied des falaises sous le déco sud à St Hil, on ne pouvait plus traverser la nationale. C’est pour ça que l’atterro était avant; la pente école de Prévol aujourd’hui!.
C’est quand même génial cette évolution. :ppte:
Maintenant, ils passent la route en wingsuit depuis la cascade! :init:
La première voile que je me suis payée (presque 2 ans après) c’est une ITV Meteor (serait une B maintenant). M’a fallu un peu de temps et de jobs d’été pour récolter la somme nécessaire! J’empruntais des voiles entre-temps. Mais ça, ça volait. 5.5 annoncés de finesse. Et je parle pas de la “sellette de pilotage”! Je faisais des 50 bornes à St Hil ou à Chamrousse avec ça! :vol:
Nico, ancien combattant.
(je pensais pas que j’écrirais des trucs comme ça sur un forum à l’époque… et pour cause!)

Bonjour,

J’ai aussi eu une ITV Météor (en 1990-1991) avec laquelle j’ai réalisé 102 vols, dont certains en haute montagne (Grande Ruine, Dôme du Goûter, Bosse de Sialouze, Ecrins) et pas mal de vols rando en moyenne montagne.

J’ai bien aimé cette voile, mais j’ai surtout aimé celle qui lui a succédé, l’ITV Météor Gold (1991-1995), avec laquelle j’ai réalisé 255 vols, dont un certain nombre en haute montagne (Mont-Blanc, Ecrins, Dôme du Goûter).
C’était une super voile ; son seul défaut était son extrados en mylar très glissant qui l’empêchait de tenir sans glisser sur les pentes de neige un peu dures. :grat:

Marc

Bravo!
Extrados mylar qui n’allégeait pas le sac non plus! Enfin à l’époque, les sacs faisaient encore 60l. grâce à des sellettes bien légères (voile roulée autour). Quoiqu’en 91 les “protections dorsales” arrivaient!
J’ai presque fait une progression à la Matthieu (encore lui, on en parle dans tous les fils décidément). 2 saisons de Meteor et hop, un gun: Falhawk Apex (au moins 6 de finesse annoncée, un gun je disais! Un Tacul avec quand même).
Je crois pas avoir fait de haute montagne avec la Meteor, mais qu’est-ce qu’on (déc)ouvrait comme décos à l’époque (et beaucoup qui n’ont pas fait long feu vu leur engagement).
Nico

Bon, pour le moment c’est soft : presque tout le monde a commencé en A ou B (40 et 45 %).
Le reste est anecdotique.

A noter, il y en a un qui a commencé en CCC :mdr: (bon à mon avis il est loin d’être le seul mais les autres se cachent), mais avec l’âge il s’est assagi, il est descendu de catégorie et vole actuellement EN D. :mdr:

Ce qui est certain, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui ont débuté sous C sans même le savoir…

Merci pour les réponses. Merci Patrick Samoens.

J’ai aussi lancé le même sondage sur le forum de chez nous Paramoteur Québec pour voir s’il y a de vrai différence. Bien sur les répondants ne font pas exactement la même activité.

A l’heure actuelle, sur Paramoteur Québec, 35% des pilotes ont commencés avec une aile homologué En C ou plus.

Pour Le Chant du Vario, 12% des pilotes ont commencés à voler sous En C ou plus.

Comment expliquez vous ça? Il y en a des possibilités d’explication.

-Est-ce juste la différence parapente/Paramoteur. Le Paramoteur a la possibilité de voler dans de l’air calme du matin ou soir quoique le parapente aussi.

Des fois, j’ai l’impression qu’ont ne parlent pas le même langage, qu’ont ne comparent pas des pommes avec des pommes.

Est-ce que nous avons tous la même appréciation de quand l’air commence à être turbulent suivant notre habitat et ou nous avons été formé?
Est-ce que nous avons tous la même appréciation de qu’est-ce qu’une voile difficile à piloter suivant les ailes sur lesquels l’école nous a fait débuter et qu’on assimile donc comme un comportement normal.

Ça me tracasse parce que disons qu’avec ma nouvelle aile Mantra M6, je vol à mort ici au Québec pendant 2 ans et que ça va bien, que je fini par me penser bon et que je me paye un voyage dans les alpes pour me rendre compte sur place que je suis complètement dépassé.

Et si au contraire je laisse la M6 au Québec et que je pars en voyage dans les Alpes avec ma Kaîlash croyant à force de lire LCDV que c’est plus difficile de voler dans vos montagnes et que sur place, je me rend compte qu’on ne parle pas le même langage, que la M6 aurait été parfaite.

Après tout, un thermique c’est un thermique.

C’est un peut la raison pourquoi j’ai lancé le sondage et merci au passage pour le nombre de votant en seulement 1 journée.