Hello,
Je vais passer 6 mois à Leh au Ladakh. Et je me suis dis “Eh parapente !”.
Mais voilà, qu’en est-il des lois sur place et des militaires ? Pas envir de me prendre une raffale en êtant confondu avec un parachutiste Chinois ! Est-ce que quelqu’un a une expériance à cet endroit ?
Je pense que depuis les sommets/coins non militarisés pas de soucis. Mais aux abords de Leh ?
Inde - Ladakh
Salut,
6 mois au Ladakh : cela va être une belle expérience :lol:
Il y a plein de randos magnifiques dans cette superbe région et les gens sont d’une gentillesse incroyable !
Profite de ton séjour pour essayer d’aller au Zanskar : cette vallée est exceptionnelle et une petite visite à Padum et dans les environs est incontournable.
Mais je n’ai aucun renseignement concernant la réglementation parapente dans la région.
Nous avions fait l’ascension du Stok Kangri (6030 m d’altitude) et au sommet nous avons trouvé une belle pente régulière de neige avec 10 à 15 km/h de vent de face… et nous n’avions pas nos voiles avec nous (nous étions 2 parapentistes dans un groupe de 8 et les voiles étaient restées en France).
A+ Marc Lassalle
Ouais, je me réjouis 
J’y ai déjà passé deux fois un mois, en 2010 et 2011. Dont, Lamayuru - Padum, Pangong Lake, La vallée de la Markha, tentative du Kang Yatzee et grimpette au Stok Kangri.
J’essaierai de faire quelques fois le Stok Kangri une fois l’acclimatation faite, ca peut se faire en 2 jours.
Je n’étais pas parapentiste à l’époque et j’ai pas pensé à analyser un peu les conditions météo. Est-ce que tu l’as fait ?
++
Alors, les infos trouvées : une vidéo d’un mec qui fait un biplace depuis le palais ou monastère. Il fait vraiment un plouf et c’est à mon avis trop près de la ville.
C’est tout -_-
Je ne prendrai peut-être pas la voile cet automne mais au printemps prochain, avec plus d’expérience de vol et plus de temps devant moi.
Je ferai un retour ici de mes recherches et trouvailles ou pas. J’hésite sérieusement en fait. Ça serait une grosse responsabilité pour moi de donner des filons et que des gens viennent au Ladakh pour voler. Ca peut être bénéfique pour la région ou l’inverse :? …
Qu’en pensez-vous ?
je pense que cela peux être très bénéfique pour la région, comme l’alpinisme et le trek.
il faut bien-sûr un tourisme sportif responsable et respectueux, mais il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas. ceux qui vont là-bas sont déjà un peu aventurier … c’est pas le club med à priori, ou pas encore.
Bénéfique dans notre façon de voir le monde.
Il y a déjà eu à Leh même des conflits liés au tourisme. En gros, il y a un mélange musulman et bouddhiste sur place et les bouddhiste sont moins “vendeurs” que les musulmans -> bouddhiste pas contents.
J’ai passé un mois là-haut en 1993 ( :roll: ), avec traversée du Zanskar ensuite.
Bien évidemment, à l’époque, je n’ai pas vu la trace d’un parapente, et je ne sais même pas si moi-même j’en connaissais l’existence.
Mais si je me rappelle bien, il doit y avoir de quoi faire.
Un souvenir : je croise un petite fille d’environ 8 ou 10 ans au beau milieu de nulle part. Je lui demande où elle va, et elle me répond qu’elle va à l’école, à deux jours de marche de là où nous étions !!!
En ce qui concerne le tourisme, la réponse est compliquée …
De même que la construction d’une route d’accès au Zanskar. En tant qu’observateur occidental qui prend sa voiture pour aller acheter son pain, je trouve ça dommageable … c’est un comble !!!
Voilà, je crois que Le bandit démasqué a eu cette sensibilité. On a eu la même discussion sur la route du Zanskar entre nous l’été passé. C’est comme se dire “Meuh non ce serait moche une ligne téléphonique ici”.
Après, quelques guelus qui volent l’été dans les montagnes, pas plus de soucis que ca…
Effectivement, j’ai demandé à un guide l’été passé si il avais vu des parapentes durant ses trek. Il en a vu une fois deux. Une fois c’est vraiment pas des masses.
J’étais avec un ancien parapentiste, qui a quand même dis qu’il volerais que le matin et le soir, qu’à son avis on peut se faire catapulter à 7000 très rapidement (quand on décolle d’un col à 5000) et que ça touche les 6000 à côté, c’est pas étonnant.
Bonjour,
Un ami m’avait envoyé un lien d’une vidéo sur YouTube d’un vol en biplace depuis le sommet du Stok Kangri (6032 m).
Mais je ne sais pas si le pilote avait demandé une autorisation, ni où il avait atterri : au camp de base (où il y a pas mal de place) ou en fond de vallée après ce qui pourrait être un vol absolument fabuleux ?
Il y a sûrement des tas de possibilités de vol dans le coin, mais vu la présence massive des militaires dans le secteur, en particulier à Leh (la Chine et le Pakistan sont tout près), il me semble peu judicieux d’envisager des vols “en sauvage” au risque de se retrouver éventuellement au poste avec confiscation du matériel (?).
Des agences de trek locales doivent certainement connaître la réglementation locale en matière de vol libre.
On doit bien pouvoir en contacter depuis la France.
Ou bien l’ambassade d’Inde en France peut peut-être répondre à la question ?
A+ Marc Lassalle
Oui, j’ai vu une vidéo d’un vol depuis de Stok Kangri. C’est pas trop dans ces coins le soucis mais plutôt plus près de Leh ou simplement près des routes. Niveau légal, je regarderai cet automne si possible. Le problème c’est si il n’y a rien de légal 
Le vol rando peut être très plaisant à mon avis. A condition d’avoir une bonne condition physique, un matos bien léger et une certaine autonomie.
Je partage ton point de vue et c’est cette peur de la confiscation du matos qui nous a conduit à ne pas voler à Leh. D’autant que nous étions au début de notre petit périple et que le but c’était de voler ensuite à Bir Billing.
Ceci étant, maintenant je le regrette. Autant dire que si j’y retourne, je déplierai ma voile. Rarement je me suis senti aussi (immédiatement) bien dans un lieu inconnu. Leh est une des plus belles oasis du monde assise à 3500 m. C’est un cirque solaire et minéral. On avait l’impression d’être sur la lune, coupé du monde.
Et c’est aussi un point stratégique, vu que le Jammu-et-Cachemire est tiraillé entre l’Inde, le Pakistan et la Chine, chacun revendiquant des parts de gâteau plus grande que les autres parties. Bref au milieu de tout ça, il y a une palanquée de militaires indiens, notamment à Leh qui ne font rien d’autre que de la présence depuis des années. Quand on dit qu’ils sont placides, ce n’est pas une légende. Ils n’ont strictement rien à faire et ont vraiment l’air de s’ennuyer ferme.
Bref, vu les conditions, Leh étant militairement juste un tampon d’occupation où les bâillements l’emportent largement, je pense qu’il y a moyen de voler sans être embêté. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs
Tu auras bien le temps de juger, CondorCH, en l’espace de 6 mois. En tout cas, l’erreur serait de ne pas emmener sa voile.
J’imagine que tu pars bientôt, car passé octobre/novembre quand la neige commence à tomber, le temps se fige là-bas. Ils vivent quasi en autarcie.
Quelques photos :
https://picasaweb.google.com/in2tree/Ladakh#
Si j’ai le temps, je posterai la vidéo de l’atterrissage de l’avion à Leh. C’est :affraid:
Je te souhaite bien du courage pour le parapente à Leh. Pour mon club, j’avais récemment fait une étude de faisabilité de sortie dans le Ladakh (à la base on avait un plan de billets d’avion à prix ultracanon pour un groupe complet). Le problème est qu’il n’y a pas vraiment de règles établies. C’est au cas par cas. J’ai contacté par email toutes les agences “adventure” connues du Ladakh. Résultat des courses: c’est jouable pour un ou deux jeunes pilote(s) bien confirmé(s) et en bonne santé prêt(s) à payer un guide local et un véhicule 4x4 pour faire discrètement quelques vols. Pour un groupe sur Leh pendant 1 semaine mini, c’est tout de suite le bordel car il faut passer par une structure touristique qui doit informer quelques autorités locales pour éviter toute interdiction. Et je ne parle pas des problèmes de logistique et d’assistance médicale… Bref, toutes les agences contactées m’ont conseillé d’aller sur Manali dont certains décos et attéros sont déjà répertoriés sur paraglidingmap. Mais on a laissé tomber car le budget pour voler sur Manali était bien supérieur…
Alexis Rodriguez et Gaëlle Beniére ont décollé en bi depuis le Stock Kangri
Attéro au camp de base.
La video ici :
http://lesrodrigouxenexil.blogspot.fr/2009/02/stok-kangri-la-video-du-decollage-enfin.html
et le récit ici :
http://lesrodrigouxenexil.blogspot.fr/search?q=kangri
Je te comprends parfaitement firstlandingcrash!
Si règles “établies” il y a, elles peuvent facilement changer selon les saisons ou l’humeur de ceux qui les prennent. Et quand on parle de la bureaucratie française, comparée à l’Inde c’est du pipi de chat. Ils sont fous avec leurs tampons et autres formulaires à la pelle. Plus que des moyens d’encadrer, ce sont aussi des sources de revenus. On ne va pas non plus leur jeter la pierre. C’est pas la fortune à tous les coins de rue. En tout cas, parfois il vaut mieux s’affranchir de certaines soi disantes règles. Parce qu’il arrive qu’une fois qu’on a mis le pied dedans, face à la lourdeur de l’administration et à ses incohérences on rentre dans le monde de Kafka et de Brazil réunis. A chacun de voir. Pour un groupe, ça ne m’étonne pas du tout ce que tu racontes.
Alexis Rodriguez et Gaëlle Beniére ont décollé en bi depuis le Stock Kangri
Attéro au camp de base.
La video ici :
http://lesrodrigouxenexil.blogspot.fr/2009/02/stok-kangri-la-video-du-decollage-enfin.html
et le récit ici :
http://lesrodrigouxenexil.blogspot.fr/search?q=kangri
C’est bien la vidéo que l’on m’avait indiquée.
Merci pour les liens.
Marc Lassalle
A mon avis, avec un groupe en bonne forme, une rando parapente est faisable à 10 personnes. Par exemple Lamayuru -> Padum. Je l’ai fais l’année passée et ca laissait rêveur.
Faut aussi bien se dire qu’en cas de pépin, c’est plusieurs jours à dos de yack pour trouver une route qui va à Leh. Avec toute l’infrastructure d’une rando “normale”, tentes cuisiniers guide mules ou yacks. Si les étapes sont comptées comme étapes à pied, je vx dire par là que le tout soit faisable à pied dans les temps, ca devrais jouer. Et là, le light ou ultralite est “obligatoire”, monter un col à 5000 c’est dur, avec 10+ kg sur le dos encore plus.
Je sais pas niveau aerologie ce que ca donne par contre.
Les 10 kg on ne les a en général pas sur le dos dans ces régions !
En effet les chevaux (pour le Ladhak) ou les porteurs (pour le Népal) s’en occupent !
Pour nos vols à plus de 6000 m dans le massif des Annapurnas (Népal), nous ne portions le matériel de vol que pour la dernière étape qui menait aux sommets ou aux cols d’où nous avons décollé (700 m à 1000 m de dénivelée selon les cas), mais les jours d’approche précédents, c’était juste un coupe-vent, une polaire et un peu d’eau dans le sac, ce qui change sérieusement les marches d’approche 
Marc
En général on a déjà tout notre bardas, sac de couchage, habits de rechange et un tas de trucs inutile
sur les chevaux. Moi ca me dérangerais un peu d’être encore plus assisté avec un portage du parapente par quelqu’un d’autre, qui nous attend à l’attero, nous plie le parapente. C’est pas vraiment mon idée du parapente d’être assisté. Mais plutôt la liberté.
En général on a déjà tout notre bardas, sac de couchage, habits de rechange et un tas de trucs inutile
sur les chevaux. Moi ca me dérangerais un peu d’être encore plus assisté avec un portage du parapente par quelqu’un d’autre, qui nous attend à l’attero, nous plie le parapente. C’est pas vraiment mon idée du parapente d’être assisté. Mais plutôt la liberté.
Je n’ai jamais fait de 6000 comme Marc mais je ne crois pas que je renierai l’aide d’un sherpa si c’était le cas, sans parler d’un guide (qui est parfois obligatoire). Aussi, rien n’oblige à ce que le porteur croule forcément sous des charges inhumaines.
A moins d’être une force brute de la nature, j’imagine mal comment on peut partir léger et à pas de gazelle, à partir du moment où l’on veut s’envoler d’un 6000. Quant aux chevaux, quitte à en faire des steacks :? en tout cas, ça passe pas sur tous les sentiers escarpés.
Mais que tous ceux qui ont fait le contraire me dédient. A coeur solide, rien d’impossible.
Sylvain Tesson et Alexandre Poussin ont fait la traversée de l’Himalaya à pied. Ils le racontent dans un bouquin : “La marche dans le ciel : 5000 km à pied à travers l’Himalaya”. Leur but était d’aller vite (ce qui se comprend vu l’ampleur de la tâche) et pour ça ils se sont allégés au maximum. Ils n’avaient pour ainsi dire rien à part une paire de chaussettes, un slip, une brosse à dent (dont ils avaient coupé le manche évidemment, 2 g de gagné), une polaire, une veste, un duvet, un appareil photo et quelques autres trucs. Bilan : 5kg le sac! Et quand ils montaient haut, ils dégotaient des équipements antiques et des vieilles fringues. Mais en tout cas, ils ne faisaient pas de parapente…
Géniale la vidéo de Alexis Rodriguez et Gaëlle Beniére en bi depuis le Stock Kangri !
J’ai déjà fais le Stok Kangri, sac d’un peu moins de 20 kg jusqu’au camp de base. Puis env 4 kg pour faire le sommet. Pas de guide, pas de porteurs. On a pris 1 ane pour ralier le base camp pour gagner du temps mais c’est pas obligatoire.
C’est dans cette optique que j’imagine de faire un sommet, si je ne peut le faire par ma propre force je je le fais pas. Un guide, je dis pas non. Mais un porteur me paraît exagéré.
J’ai vu des vieux faire ce sommet. Ils se sont entrainés des mois et des mois avec un régime drastique et sont parvenus en haut en beaucoup plus de temps mais l’on fait à leur propre force.
Partir léger, tout est dit. À la manière de Loretan : “Il est le troisième alpiniste à avoir gravi les 14 sommets de plus de huit mille mètres après Reinhold Messner et Jerzy Kukuczka. Avec Jean Troillet pour 10 d’entre elles, ces ascensions ont été faites sans oxygène et en style alpin, très léger et rapide.” pour les sommets 