Intérêt du light

Salut à tous,

Je me pose quelques questions sur l’intérêt du light concernant les voiles uniquement. Pour les sellettes c’est un autre sujet je pense (et plus complexe)…

J’entends bcp à l’atterro, “depuis que je suis passé aux voiles light…tout ça tout ça c’est super” :smiley:

A vrai dire faisant bcp de vol rando je comprends son intérêt au portage et le gain de facilité au décollage sans vent mais qu’en est il du pilotage :grat:

Si on pouvait m’expliquer les avantages du genre “moins de tangage et de mouvement parasites” et les inconvénients du genre “ça arrache par vent fort”, “non ça ne le fait plus maintenant qu’il y a le shark nose…”

Bref peut être que ça a déjà été fait mais j’entends bcp de choses et son contraire, je m’y perds un peu pour me faire un avis donc si je pouvais avoir les retours de chacun :trinq:

Perso, j’ai une yeti, et je ne vois pas trop de différence en vol… C’est vrai qu’au deco par vent fort c’est plus galère, mais on apprends vite à gérer la voile. Reste la fragilité, elle s’abîme plus vite. Par contre, pour mon utilité ( beaucoup de voyages, vols rando…) c’est quand même beaucoup plus agréable à transporter… Je pense que ton choix doit d’abord se porter sur l’utilité que tu vas avoir…

Donc en conclusion, niveau vol, ça change pas grand choses, tu arrives à voler comme les autres. Et je n’ai pas l’impression que ça bouge plus qu’avec une voile normal.

Pour moi la seule vrai différence, c’est l’usure…

L’usure bof bof, une voile c’est fait pour voler pas pour frotter par terre!
J’ai revendu une Valluna bivouac à 240h (la première version en polyant 27g) et elle a encore volé longtemps longtemps…
Après si tu passes ton temps à envoyer de l’acro ou a faire des heures de gonflage c’est sûr que c’est pas fait pour ça.
Faut voir aussi qu’il y a des marques qui font des voiles légères depuis longtemps et d’autres qui surfent sur la mode en se contentant de changer le tissu normal par du plus léger, la durée de vie des produits correspondant n’est sans doute pas la même…

Pour avoir voler sous des voiles d’un même modèle en normal et en light, je confirme que les voiles légères sont vraiment différentes en vol. Moins d’inertie, fermetures et réouvertures plus douces, abatées moins importantes, gonflage super facile, c’est plutôt positif.

Par contre la durée de vie de ce type de voile est un réel problème. Sur des produits aussi onéreux qu’un parapente, je trouve étonnant de choisir un modèle qui affiche une espérance de vie bien moindre quand on a pas l’utilité réelle de légèreté.

Mais en fait… À partir de quand, de quel tissus utilisé une aile est considérée comme light?

Il y a les ailes montagnes clairement light (tissus léger, élévateurs en drisses de dynema, structure interne faiblement renforcée), mais et après?.. Quand franchit-on la frontière du light? <3kg? <4kg? <5kg?

C’est clairement un débat dans la conception des voiles récentes. Certains constructeurs allègent leurs voiles à l’extrême sous prétexte d’un meilleur fonctionnement et certains autres misent sur une plus grande rusticité. Les clients seront les juges en fonction de leurs achats.

Bonjour,

Comme cela a été dit plus haut, cela dépend de ce que l’on vise.

Si on veut une voile assez légère pour faire de la rando (ou même du paralpinisme avec une sellette légère) occasionnellement tout en gardant une réelle polyvalence pour des vols sur site et un nombre annuel global de vols assez conséquent, il me semble que le bon compromis se situe autour de 4 à 4,5 kg (pour la voile seule) comme la Yéti citée plus haut.
J’ai possédé pendant plusieurs années comme unique voile une Yéti (tout premier modèle) avec laquelle j’ai effectué tout un tas de vols en parfaite confiance, dont un certain nombre en haute montagne (y compris mes vols en Himalaya à plus de 5700 m !).

Les voiles ultralégères typées montagne comme les Ultralite d’Ozone (3 kg ou même moins) sont clairement destinées tout particulièrement à des vols en moyenne ou haute montagne.
Elles sont souvent l’occasion pour le pilote (qui en a les moyens) d’avoir 2 voiles, dont une dédiée à la rando et à la montagne.
Elles sont très faciles à piloter, très sûres car peu allongées et décollent sans problème, même par vent nul.
Je possède à présent une Ultralite (comme plusieurs de mes amis pilotes et alpinistes) et nous en sommes vraiment ravis.
Ce sont des “petits vélos” du ciel, tranquilles à piloter qui servent principalement à rejoindre la vallée après une belle rando ou une belle ascension.
Mais ce n’est pas avec ce type de matériel que l’on peut progresser en vol de distance !

Quant à l’usure, si on est soigneux au décollage et au pliage je pense qu’elles peuvent avoir une durée de vie tout à fait significative.
Il faut simplement en prendre soin.

Enfin, c’est un avis personnel.

Marc Lassalle

Merci pour les infos.

C’est sûr que les voiles de 2kg c’est du jetable… Je parle plus du distingo Alpina2/Delta2 par exemple en gros 4kg vs 5kg.

Pour les vols randos perso une bonne vieille spiru me fait l’affaire.

Si je fais un compte rendu donc :

Avantage:

  • Léger au portage
  • Plus agréable en vol d’après Patrick
  • Plus sécure ?

Inconvénients:

  • durée de vie
  • ça arrache en en vent fort

En gros pour moi qui vole 100h/an sur des sites vents forts et qui préfère sa spiru en vol rando, le plaisir de pilotage qu’apporte le light est cher payé pour une voile qui me ferait 2 ou 3 saisons vu son vieillissement prématuré.

On a des idées de durée de vie quand on compare les light ozone ? style Géo/buzz, Rush/Swift et Delta/alpina. C’est genre durée de vie divisé par 2 ou 1,5 ?

Perso je suis plus attiré par les versions legeres, chez nous les décos sont herbeux et assez peu agressif et l’interet dans le comportement en vol semble faire l’unanimité. Quand je vois autour de moi, la tenue dans le temps de certaines version normale j’ai du mal à imaginer que ce soit pire.

J’ai un collegue qui a sa m4 presque morte apres 160h en 2 ans (tissus et joncs bien abimé), ca m’étonnerais que ce soit pire sur du light… J’ai plutot l’impression qu’avec les voiles modernes on bien perdu en tenue dans le temps, light ou pas light.
Au final, je me demande si la seule différence ne se situe pas uniquement dans le prix, 300euro entre swift et rush, un peu moins (150 ou 200) entre delta et alpina.

Autre chose, pour qui veut plier “compact” type sac sellette ou autre pactage un peu compressé, je me demande aussi si les version light (alpina/rush) ne supporte pas mieux ce traitement. Elles ont un volume plus faible et donc subissent un taux de compression aussi plus faible…

Encore une fois, on va se poser la question du tissus, mais j’ai pas l’impression qu’il y ait des pb de longevité sur des tissus sky32 ou 27, ya maintenant un paquet de voiles avec, dont la diamir qui est plutot un bon exemple de tenue dans le temps !
Autre exemple, maintenant, commence à y avoir des constructeurs (nervures, advance), qui sortent des voiles à poids optimisé autour de 4,5kg. A ces poids, plus besoin de version light, on arrive à des voile utilisable en rando assez facilement.

[quote=“fraclo,post:9,topic:54045”]
Effectivement, la nouvelle Iota en fait parti… Advance vend ce poids optimisé comme une amélioration de sécurité. Mais en même temps, leur S9 est tout aussi légère et pas vendue comme aile “semi-light”.