L’idéal serait de ne pas avoir à gérer ce genre de situation en ne décollant pas si le phénomène est identifiable (à Samoens, cela arrive quand une averse se déverse sur le fond de vallée. 30 minutes plus tard nous prenons une lame d’air froid qui redescend vallée inversant le vent sur quelques dizaines de mètres d’épaisseur). Une autre possibilité serait de choisir un autre terrain, un pré un peu surélevé peut être au dessus du phénomène.
Dans le cas où tu es en vol et qu’il est trop tard pour envisager d’éviter le cisaillement, je pense qu’il faudrait traverser l’inversion dans l’autre sens.
Pour décrocher j’imagine qu’il volait face au vent du dessus et qu’il a pris le vent de la couche basse par derrière. Si c’est le cas, il est plus malin de prendre la rafale de face ce qui impose de voler face au vent de la couche basse, tu prend un bon vrac au moment du cisaillement si il est très net mais la réouverture se fait plus rapidement qu’un décrochage. Un cisaillement violent est un des rares cas ou le vent relatif n’est plus de face en cours de vol, tant qu’a prendre une grosse rafale je préfère qu’elle vienne de face.
Mauvais moment à passer dans tous les cas !