Bonjour,
Je m’interroge……
Pour la coupe Icare 2017, j’avais été assez surpris de voir des enfants sous un parapente, pour le concours de finesse. En tant que père responsable, peux t’on raisonnablement mettre son fils ou sa fille de 5 ans seul sous un parapente ? Ce qui m’avait rassuré, c’est qu’en fait ils ne décollaient pas. Ils couraient longtemps dans la pente et l’aile gonflée au-dessus d’eux devait même les aider à maintenir leur équilibre. Cela avait un coté cirque de bon aloi.
Coupe Icare 2018, concours de finesse, le scénario s’accentue ! Ils sont plus nombreux, mais ce qui m’inquiète est que cette fois, ils décollent vraiment et volent sur plusieurs dizaines de mètres !
(Je parle d’enfant de moins de dix ans, pour mémoire la FFVL couvre les enfants qu’à partir de 12 ans et encore !avec dérogation !)
Il est vrai que les conditions météos sont adaptées, mais en est-on jamais certain ? Les maitrisons-nous ?
Qu’est-ce ce qui motive les parents à proposer ce spectacle et est-ce profitable pour ce qui est de cette immense vitrine qu’est la coupe Icare ?
Étonné que cela n’ait pas encore été évoqué sur ce forum auquel je ne participe jamais, mais que je lis avec un grand plaisir.
Mon gamin (et ma gamine) on toujours été motivé pour volé, mais j’ai pas mal attendu pour deux raison, premièrement, la taille de l’aile, mais le deuxièmement est a mon gout plus important, a savoir la taille des bras !!!
sur les enfants, j’ai clairement vu que la taille était un gros probleme, avec des petits bras, ils manques clairement de débattement pour gérer comme il faut l’aile. c’est ce qui fait que j’ai attendu que mon fils soit “grand” pour l’autorisé a voler seul, en attendant il a fait beaucoup de gonflage !
ma fille prend le même chemin !
les pousser a attendre, c’est aussi un bon moyen de tester leur motivation !
mon fiston vient de fêter ses 14 ans. pour autant il ne viendrais pas à l’idée de l’envoyer voler. ceci dit j’avais encadré le premier vol du fils d’un copain BE pour ses 13 ans. impressionnant mais pas surpris: le gosse avait presque 10 ans de gonflage et pente école dans sa besace: son déco/vol/attéro aurait pu faire jurisprudence dans le grand monde des écoles…
Il y a pleins de videos ou on voit des gamins pour certains en très bas age gérer leurs voiles de manière superbe. je ne peux m’empêcher de penser que le vol en lui-même demande des qualités non seulement physique mais aussi intellectuelles et qui surtout demande une certaine maturité.
c’est le cas du plus grand nombre même si il y a quand même des extra terrestre . en gros et pour résumer chaque cas est spécifique.mais oui 5 ans ça me semble léger pour le (la) mettre en face d’un déco sous une voile: quid de la brise ou du vent qui se renforce brutalement et propulse le minot vers l’infini et au delà…
Il faut les mettre sous des ailes CCC du nt le débattement est plus court. Ou des voiles d’acro.
Pour le reste, laissez les autres parents juger de ce qui est admissible pour leurs enfants svp. Ils savent peut-être des choses que vous ne savez pas.
On peut faire gonfler sans risque plus important que celui de courir dans un champ. Le plus important c’est que LUI (l’enfant) il ait envie. Que lui le demande.
Mon fils a fait de la pente école à sa demande à 6 ans un peu passé. Il a même fait des petits vols d’une dizaine de mètres. Il y est arrivé progressivement, avec une concentration et une écoute étonnante.
Maintenant c’est au tour de mes filles, de 4 et 7 ans. Celle qui a 4 ans veut surtout faire comme sa soeur. Je la fait courir sur le plat. Et elle est “morte de rire”. Au bout de deux essais elle a sa dose. Et c’est très bien comme ça.
Ma fille de 7 ans elle fait clairement ça pour voler ! Mais on lui apprend à prendre le temps, à gérer au sol, à se centrer, se concentrer, écouter, … C’est une bonne école de patience.
Après il y a le matériel qui est compliqué.
On a une 12 et une 15 M2 light. http://para2000.org/wings/bioair/bulle.html Et je n’ai pas remarqué de souci de longueurs de bras.
Bref tout ça pour dire que si ça vient de l’enfant et qu’on prend le temps, que l’objectif c’est jouer avec une aile et pas aller directement au vol. Ca ne me choque pas.
Pour les gamins des autres je suis d’accord. C’est finalement comme quand tu vois un inconscient se préparant sur un décollage manifestement pas de son niveau: tu dois choisir entre l’ignorer ou lui dire quelque chose et si effectivement il se met une cartouche tu dois quand même vivre avec ça.
Par exemple dimanche après midi, on a vu des gens faisant voler une gamine (genre 5/6 ans) depuis haut dans la pente. Elle est restée pétrifiée lorsque ses pieds ont quitté le sol: tout droit dans l’arbre, pendue a 2/3m.
Ils ont ensuite essayé d’envoyer d’autres enfants pour voir si le résultat était reproductible…
Alors effectivement on se marre, on court sur une pente, tout le monde rigole. Mais reste que ça fait chier de voir des accidents, ça présente une image de sport de branquignole et je pense que c’est une mise en danger inutile. La pente école ça se travaille avec un minimum de procédure. D’autres se sont fait des fractures du dos ou des membres inférieurs (cas connu du cousin d’un pote sur une séance improvisée). Les arbres ça absorbe l’énergie mais ça fait aussi des trous dans la rate et on peut y rester.
Quand je vois ma fille monter au sommet de l’araignée, à 5 ou 6 mètres du sol, ça me fait bien plus flipper que de l’encadrer en pente école. Dans un cas, je peux maîtriser quelque chose, dans l’autre elle ne peut compter que sur elle-même. Dans les deux cas, si elle aime ça, je ne vois pas pourquoi je l’en priverait.
Il faut juste mesurer avec elle les risques qu’elle a encore du mal à mesurer et à bien se mettre à l’écoute de ce qu’elle peut faire, mais surtout de ce qu’elle VEUT faire.
On peut aussi les obliger à faire attention à tout.
Le vélo ??? Pas avant 10 ans !
Le Ski ??? JAMAIS !
L’escalade ?? Quand tu seras majeur !
La pétanque avec des boules en plastique, un casque et des chaussures de sécurité…
Sinon j’ai quand même eu l’impression que les gamins qui jouaient à la coupe de finesse le faisaient avec grand plaisir et certains avaient déjà une gestion de voile pas dégeu du tout. Pas sûr non plus qu’ils risquaient de se faire plus mal dans ce cadre là qu’en prenant une boîte sur leur vélo.
Comment peut-on écrire des affirmations pareilles ? :affraid:
Nos propres enfants ne sont pas des objets que l’on peut “utiliser” comme on le souhaite !
J’espère qu’il s’agit simplement d’une maladresse dans l’écriture de la phrase… :grat:
Tu vois cela avec tes yeux de moniteur, mais le pilote lambda n’a pas le même recul pour apprendre à voler à une autre personne fut elle son enfant et en pente école.
Ou alors c’est lui qui se marre en nous prenant pour des andouilles ?
Ne pas oublier les gants !
Oui, c’est aussi ça qu’il faut voir. Faut remettre un peu les choses en perspective.
Mais bon, quel est le périmètre de liberté des enfants de moins de 12 ans actuellement ?
A l’essentiel, le gros danger c’est que les enfants se trouvent pris dans le désir des parents. Mais n’est-ce pas toujours d’une manière ou d’une autre le cas ?
Il est vrai que par rapport à certaines activités sportives, les parents arrivent à faire parfois de leurs enfants de beaux névrosés bien ravagés. Mais n’en est-il pas souvent ainsi en général ?
Tant qu’à faire je leur apprend les bases correctement.
Mais le problème n’est pas là. Je ne suis pas moniteur d’escalade. Mais je pratique et on partage ça en famille. Idem pour le ski, …
Ce qui est important c’est qu’ils s’amusent, qu’ils ne se fassent ni peur ni mal et qu’ils se fassent de nouvelles expériences.
Ce qui me derange un peu, c’est le jugement un peu rapide du debut du post.
D’une part je pense que l’âge des enfants est plutôt 10 ans que 6… déjà parce qu’il faut un peu de poids pour lever une aile. Ou du matériel spécifique.
Ensuite il n’y a pas vraiment vol. Mais course dans un champ
Je ne suis pas sûr que mettre notre activité au même niveau que le ski ou l’escalade soit une bonne idée.
Courir avec une voile sur la tête ne me gène pas, mais à partir du moment ou on a plus les pieds sur terre c’est du vol avec toutes les spécifités que ça comporte.
Si maintenant c’est encadré par des moniteurs je n’y vois rien à redire sauf peut être le risque d’ inciter les parents pilotes lambda à faire la même chose.
Il y a deux questions dans le message initial : est-ce raisonnable de laisser les enfants jouer au parapente (et montrer toute leur habileté souvent) et est-il sérieux d’en faire un spectacle à la coupe Icare ?
Je pense qu’il est souvent plus simple de raisonner un enfant qu’un adulte quand les conditions ne sont plus réunies pour le jeu…
Je n’ai pas dit ça.
J’ai dit que les enfants qui gonflaient à la Coupe Icare avaient plutôt 10 ans que 6.
Personnellement, je pense que si un enfant demande avec conviction à essayer, je ne vois pas de raison de l’interdire. Après il n’y a pas de miracles. Selon l’age, les possibilités sont limitées.
C’est marrant ce post, parce que je reviens de pente école avec mes deux filles (au milieu de quelques élèves) et ce sont elles qui ont décidé de revenir en pente école après une première séance semaine dernière.
La plus petite a juste gonflé sur le plat. La plus grande a fait un vol d’une vingtaine de secondes. Certes c’est beaucoup plus dangereux que la pétanque avec chaussures de sécu, casque et balles en plastique. Mais de là à dire que c’est de l"inconscience… A ce moment là on peut remettre pas mal de choses en questions.
Ben moi je trouve que laisser les enfants skier en février au milieu de tout ce monde, c’est vachement plus chaud !
Quand je vois ma fille de 4 ans sur une piste bleue au milieu d’adultes à l’équilibre précaire et au regard vide… Ca me fait carrément peur. Mais le ski, c’est rentré dans les meurs. Le parapente, il y a encore du chemin.
Et l’escalade, c’était plus par rapport aux parents et à ce qu’ils osent faire avec leurs enfants.
Je sais que le débat est sans fin. Mais je suis vraiment pour leur faire découvrir le milieu qui nous passionne (la maman et moi). Elles feront (et font déjà) les choix qui leur conviennent. Mais au moins elles partiront dans la vie en ayant touché à pas mal de choses.