Ca me pose problème je ne connais pas vraiment mon niveau.
J’ai 170 vols dont 160 à la Réunion quasiment sur le même site (Colimaçon).
Les 10 autres vols je les ai fait à la Sainte Victoire et dans la région d’Aix en Provence.
A la Réunion j’avais quand meme du mal à tenir en thermique mais j’ai du faire quand même 20 bons vol avec le plaf.(mais ma voile était pas terrible,alors que la avec la golden 2 quasi neuve je me sens en sécurité)
A la Sainte Victoire cet hiver c’était vraiment facile de tenir en l’air, on est proche du relief et c’était tout le temp alimenté, je montais meme si d’autres ne dépassaient la crete
Je n’ai jamais eu de sketch ni meme connu de monter superieur à 4m/s j’en serais presque à vouloir une frayeur pour voir les limites. J’essai de communiquer avec les autres pilotes mais dans les mêmes conditions il y en a qui trouve que ça secoue beaucoup et d’autre non.
En fait j’appréhende les premiers thermiques, je sais que je dois commencer le matin et progresser dans la journée, mais cette différence entre la Réunion et la montagne métropolitaine me perturbe.
Pourtant avec 50 vol en école et un stage un SIV je me sens armé.
Est ce que les 200 vols sont un cap?
Je connais pas mon niveau

je n’ai pas vraiment de réponse à te proposer …
juste que la poser prouve que tu es conscient …
pas facile :? pourtant tu as très bien vu
les autres ne peuvent pas te fournir de référence … c’est à toi de te faire une idée, en progressant petit à petit, en confrontant ton expérience, tes analyses et tes ressentis.
[quote]pas facile pourtant tu as très bien vu les autres ne peuvent pas te fournir de référence … c’est à toi de te faire une idée, en progressant petit à petit, en confrontant ton expérience, tes analyses et tes ressentis.
[/quote]
Tout a fait daccord ! le ressenti que tu as sous une ailes est totalement propre a chaque pilotes.
Comme j’ais pu le lire quelque part “je sait plus ou ?” l’important est d’ammener les nouveautées les une derrieres les autres.
Si tu te sent a l’aise sous ton materiel alors tu peux introduire une nouveauté, Le nombre d’heure de vol ou de deco n’a que peu d’influence sur les qualité en vols d’un pilote car c’est ta capacité à analyser une situation ou une aérologie qui devrais te guider
Il te faut trouver la ou les bonnes questions auxquelles tu devras toi meme repondre.
Les forums ne peuvent qu’aporter des éléments plus ou moins objectif qui seront a integrer dans ta reflexions mais qui en aucun cas ne devrais etre une reponse toute faite.
Comme l’as dit Piwaille le fait meme de te poser cette question demontre que tu as conscience d’integrer une nouveauté
Il ne te reste plus qu’as te poser les bonnes question…
Ca ressemble a un probleme de math une fois mis sur papier avec de multiple variable et des réponses qui changes à chaque élément que tu introduit
Amicalement et sans pretention aucune ceci est l’avis d’un Pilote qui n’a que 10heures de vols en :banane: :grat:
même si je suis 100% d’accord avec la 2e moitié de la phrase, je suis (forcément) en désaccord avec la 1e partie :
- varier les déco (et en faire beaucoup) est -pour moi- un élément essentiel pour pouvoir construire cette qualité de pilote commandant de bord. c’est ce qui te permet de construire un référentiel beaucoup plus complexe que si tu n’avais qu’un seul terrain de jeu. c’est beaucoup plus long car tu multiplie encore les données, mais c’est tellement plus formateur
- pareil pour le nombre de vol et le nombre d’année … si tu fais 300 vols dans une seule année, tu aura une expérience formidable et tu va progresser très vite … mais tu n’aura vu qu’une seule fois chaque saison et il va te manquer des éléments de réflexion dans ton analyse.
voilà … si je devais résumer, un bon pilote est quelqu’un qui doit analyser (la situation, l’aérologie) … et il doit le faire grâce à une expérience faite de nombreux cas différents…
donc mon seul conseil pour JMC c’est de voler (nb de vols) tout le temps (nb de saisons) sur tous les sites possibles et en tentant petit à petit différentes heures : depuis les matins/soirs calmes en te rapprochant de l’heure chaude
sachant que tu dois certainement pouvoir voler à 14H en février et peut être pas encore en juillet…
sachant que certains jours tu sera plus en forme et d’autres tu le sera moins et qu’il faut accepter de te dire : “tiens aujourd’hui ça va pas … je vais me poser”
Héhé, à nuancer selon la région.
A mon avis fin Février une journée de plein soleil, ça doit bien dépoter à la Ste Victoire !
Bonsoir tous
Lorsque je parle de “Déco” je sous entend :" Deco vol atterissage " et non pas “Sites”
a mettre en face des “Heure de Vol” de la question de JMC
Ce doit etre le decallage entre le patois du Sud et celui du Nord :lol:
Mais cela n’est pas grave et je suis content de voir que ma reponse t’a inspiré 
et a completé la mienne, il me semble dans le meme sens.
Et désolé pour les fautes d’orthographes que je vois toujours après avoir envoyé le message… :fume:
Bon ca c’était juste pour faire mon 20ème post :dent: :bu:
JMC
Avec 170 vols dont 50 vols en école et un stage un SIV .
Est ce que les 200 vols sont un cap?
Non le cap c’est dans la tête, tu dois avoir le niveau pour thermiquer en France. Je te conseille
1/ faire un bonne sieste après le repas de midi pour laisser passer l’aérologie musclée.
2/ Refaire lors de tes vols tranquilles des exercices de gestion de tangage et de fermetures asymétriques que tu as dû voir en SIV. Car un jour ou l’autre tu verras ta voile devant toi plutôt qu’au dessus et les bordures de thermiques sont plutôt joueuses et filent parfois de sacrées claques aux demi ailes. Mais ça se gère bien si on applique les conduites à tenir vu en SIV, ça marche effectivement.
3/ Tu apprends et maitrise une méthode de descente rapide, efficace et que tu encaisses bien, genre 36 aux oreilles. Faut savoir aussi descendre ou de tailler en vitesse.
4/ Tu papotes avec les pilotes locaux du site, il ya toujours des coins où faut pas trainer.
5/ Mais tu vas te faire plaisir en France car , les décos, les attéros sont confortables, les thermiques bien larges, et les pilotes toujours prêts à filer de bons conseils.
Bons vols.
Merci pour vos réponses, et c’est vrai que ce genre de post ne peut aboutir à quelque chose de précis.
Ce qui à déclenché ce post est le fait qu’un membre de notre club c’est tué en vol au Maroc. Je ne suis pas habitué au vol proche de la paroi et les apprécie moyennement, il y a du monde, tu te demandes si tout le monde est au courant des priorités et tu vois bien que le secoure va pas servir à grand chose. Sinon je fais exactement ce que dit taotetiti parce que ça tombe sous le sens.Mes deux plombs d’hier m’on permis de remettre un peu tout ça en place.
Un truc qui est sur c’est que je ne volerais plus avec une voile rincée, quitte à attendre que les sous rentres.
A la lecture de taotetiti, une question “bête” me vient à l’esprit: plus on va vers le sud (je parle des Alpes), plus il est conseillé de décoller tard because l’aérologie. En Suisse je vole souvent vers 14 heures en pleine saison. Quand je vais en Provence, je repousse mon déco après 16h voire 17h. Vous avez des conseils, une règle pour une heure fréquentable des décollages en fonction de la longitude ? J’ai pas mal de copains qui se mettent en l’air vers midi pour avoir le temps de faire le cross le plus long possible. C’est possible là où je vole (le problème étant plutôt le passage du rayonnement est -> ouest que les turbulences) (ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en a pas; du +8 j’en ai pris vers 17h :? )

P.S J’ai dans les 1200 vols et ne connais toujours pas mon niveau. Je sais simplement que je n’ai aucun flaire 

JE suis un gars du sud, un provençal exilé 
ben ça dépend de ton niveau ! non ? et puis ça dépend aussi des aérologies particulières.
moustier ste marie, ça le fait très bien à 14H … st andré les alpes faut avoir de grandes pattes qui courent vite (mais ça peut encore le faire)
ceci dit c’est vrai que si tu décolles plus tôt, tu as une aérologie moins forte (mais plus chaotique = bullettes) et surtout quelques heures de vol possible en plus
tout ça m amène à me dire que… moi non plus je ne connait pas mon niveau :bang:

Dans le domaine cognitif, il y a plusieurs étapes dans la progression :
1 = connaissance
2 = compréhension
3 = application
4 = analyse
5 = synthèse
6 = évaluation
connaître un niveau c’est être au 6e et dernier niveau de la progression …
seul un mono est (ou devrait) être capable d’évaluer quelqu’un … sans même parler de s’évaluer sois même est un véritable challenge qui nécessite de passer au delà de l’affectif …
Je donne mon avis modeste sur deux aspects :
- le modèle de l’apprentissage, ça c’est mon boulot. Je trouve que ce modele ne s’approche pas trop du parapente, mais plus d’une acquisition de compétences dans un domaine déterminé ( évaluable ? ) technique par exemple. La connaissance dans le cas qui nous occupe ne peut venir au début, elle est déjà une synthèse d’application, d’analyse , la compréhension je ne sais pas la placer ( si on l’a pas ? ) ou alors c’est une compréhension contextualisée a cet apprentissage , mais comme il est assez “global”.
Je n’en ai pas de meilleur et
2) je ne connais pas non plus mon niveau, mais je peux , pourrais donner des éléments d’évaluation , comme vous les connaissez tous : les 36 en conditions musclées, les posés improvisés, les décos réussis ( en général) dans des endroits m…, la gestion de certains IV, un stage SIV, l’analyse MTO…
ce ne sont que des procédures en fait qu’il faut intégrer et personne ne sait comment, ni comment l’évaluer , sauf dans ce forum que je trouve excellent. PAr lar réflexion qu’il suscite.
La formation au parapente , bonne en france, pâtit d’un formation continue insuffisante, du peu de stages entre “init” et “cross”, d’une organisation peu claire entre BE/BF/ecoles.
Comme beaucoup de fédérations sportives. En tout cas la ou je vole .
Exemple : l’évolution du matériel qui transforme l’accélérateur en une commande de pilotage ( les finesses max, les polaires) ; qui permet a des pilotes avec peu de vols de partir vite hors du site.
Donc merci aux conseisl des anciens, des pros, des fora qu’il faut intégrer.
je n’ai rien compris aux étapes citées par Piwaille, mais comme je n’ai aucune idée de mon niveau et très peu de ressenti dans ma perception des ailes, je vais vous lire avec un intérêt non dissimulé.
:oops:
Tu veux dire quoi ?
Oui, bon ça concerne quand même juste une sorte d’élite…
Gros problème car même si la technique est là, l’expérience n’y est pas. Et en plus on a le souci de la réglementation aérienne !
tout a fait d’accord, donc la progression, les stages, etc .
Bon, je ne partage pas vraiment tes vues sur la définition des niveaux de formation, mais tu dois avoir des situations particulières en tête…
En ce qui concerne le pilotage à l’accélérateur, c’est quand même une technique bien peu utilisée et difficile à intégrer efficacement. Même en vol de distance, très peu de parapentistes pilotent à l’accélérateur.
suite
En fait je n’ai pas de vues sur la progression ( et je n’en ai pas trouvé) , je répondais a la question sur " que faire " pour les BF/ecoles/clubs, en sachant que les formateurs sont peu nombreux, et l’encadrement itou . Ce que je trouve bien d’ailleurs : vol LIBRE.
Les couleurs viennent d’une "normalisation " de toutes les fédés sportives. et ne correspondent pas ( ici non plus ) à quelque chose. C’est mon avis de formateur et de pratiquant d’autres disciplines , pas de parapentiste ( vu mon petit niveau) .
pour l’accélérateur, sur une crete en confluence , au premier barreau, aide l’ail a "trouver " sa voie dans la masse d’air : j’ai suivi les conseils d’un compétiteur sympa et prudent .
voilo
Les situations sont certainement très différentes selon les endroits. Personnellement, je ne remarque pas que les formateurs et l’encadrement sont peu nombreux (si l’on parle des moniteurs Brevets d’État). Et tous les BE que je connais sont capables de définir précisément les niveaux dans la formation et de positionner un pilote sur un cursus. Et le contenu technique des “couleurs” est connu, il suffit de lire le passeport de vol libre.
Pour ce qui est de l’accélérateur, on ne parle pas d’accélérer.
On accélère en vol depuis que l’accélérateur a été inventé.
Ce dont on parle, c’est ce que tu disais “se servir de l’accélérateur comme d’une commande supplémentaire”, c’est ça “piloter” à l’accélérateur.
Grosso modo, il s’agit d’avoir une vitesse de base élevée, quelque chose comme 1/3 d’accélérateur. A partir de là, contrer une abattée par le relâchement de l’accélérateur, sans toucher aux freins ; ou alors lorsqu’on entre déjà accéléré dans une zone fortement ascendante, pousser encore plus sur le barreau… Et ainsi de suite pour garder l’aile au-dessus de la tête en modulant au barreau pour éviter d’utiliser les freins.
Méfiance sur les phases de vol accélérées près des crêtes, surtout en confluence car une confluence c’est toujours turbulent.
Un des problèmes est là, avant même de se construire une bonne expérience dans une optique de sécurité, les pilotes pensent “performance”, techniques pour voler vite et bouffer des kilomètres…