Salut et fraternité
Je suppose qu’il y aura du monde aux Cosmiques ce WE et qu’il y aura certainement des gens pour faire une cordée de 3.
Au pire cela fait très bien en solo, le risque d’aller visiter le sous-sol est très réduit mais on se sent mieux avec un encordement.
Le seul passage délicat est la rimaye du Maudit, et surtout la pente qui suit quand la trace a été dévastée par des cordées de sagouins qui ne pensent pas à ceux qui vont monter.
Si des cordées viennent de passer et ont refait la trace, c’est tout bon.
J’avais dû la refaire l’an dernier et j’avais trouvé la pente assez raide, surtout quand les crampons trouvaient la glace, ce n’était pas difficile mais quand on n’est pas d’assuré une pente est toujours plus raide (loi de Mummery).
La rimaye passe normalement en solo sans problème, au pire en se tenant d’une main à la corde d’une cordée engagée qui fait un relais (avec son accord). Une fois qu’on a atteint la corde fixe (très pourrie mais on ne se tire pas dessus), c’est tout bon.
Le très court passage en mixte, au milieu de la pente, ne pose lui non plus aucun problème.
Une fois à l’épaule du Maudit, c’est encore long, très long, le manque de globules rouges aggrave la sensation de fatigue, mais il n’y a aucun passage nécessitant d’être encordé et on marche mieux avec des bâtons qu’avec le piolet.
Si le vent est bon, on peut décoller du sommet même, soit directement en N versant Chamonix, soit en S vers le col Major et de là aller faire du soaring sur le versant E (Brenva) et repasser en France par le col de la Fourche ou le col du Trident, ou bien si on a du SW partir versant italien, faire du soaring sur l’arête des Bosses et traverser au-dessus de Vallot. C’est ce que j’ai fait l’an dernier.
Les paysages sont somptueux, à couper le souffle !
Attention au vent de vallée à Chamonix, l’atterro est tout ce qu’il y a de vicelard et on ne voit pas toujours les biroutes d’en haut, il faut impérativement aller les repérer avant.
Un bon plan (suggestion) est de prendre un forfait journée à l’Aiguille du Midi. Cela coûte 20€ de plus qu’une montée simple mais cela permet de faire deux vols depuis l’Aiguille : en sud le matin, pour les thermiques sur la Dent du Requin et le Grépon, en nord à midi pour faire du soaring sur les Aiguilles quand il commence à y avoir un peu de brise. Après ça, on remonte avec une des dernières bennes pour aller aux Cosmiques.
Il y a une navette gratuite devant l’ENSA, qui permet de ne pas trop perdre de temps entre l’atterro et la gare du téléphérique.
Bon vol.
Ugh !