
Lors de mon deuxième vol samedi vers 16 heures au mont Myon, j’ai fait un chouette vrac à environ 80 mètres au-dessus du déco. J’ai d’abord été pris dans un thermique monstrueux qui m’a littéralement soulevé en statique. J’ai sans doute fait l’erreur de virer à la sellette, ce qui a dû m’éjecter du thermique ; le stabilo droit a ensuite fripé. Puis l’aile a viré à droite, à moins que j’ai donné un coup de commande à droite je ne me souviens plus. A ce moment j’étais orienté Est, dos au vent du thermique et c’est là, 3 ou 4 secondes après la petite fermeture, que j’ai fait un vrac total. Chute libre d’au moins 30 mètres, puis la voile s’est rouverte et a immédiatement shooté. :bang:
J’ai contré ce que j’ai pu, viré face au vent MTO et mis un peu de frein pour ensuite décider de descendre aux oreilles jusqu’à l’atterro de Pressiat.
A peine, posé, j’entends à la radio que trois autres pilotes se sont mis aux arbres en même temps, un peu plus au sud, à peine à 300 mètres… Pas de blessé, mais débranchage fastidieux en perspective.
Un copain a entendu dire par d’autres pilotes présents au déco qu’un gros thermique était passé au sommet ; un autre a même parlé d’un dust devil…
N’étant pas remonté au déco, j’ai plié et je suis rentré à Lyon. Mais je serais assez curieux de savoir ce qui a pu se passer, si j’ai fait une erreur de pilotage ou autre (on m’a parlé “d’effet bagnard” en sortie de thermique ?). Eventuellement, si un gars du LCDV avait été témoin du sketch, je serais très intéressé par son récit.
Thanks.
Joli vrac samedi au mont Myon
Quoi que ce puisse être, t’as dû être bien content d’avoir une bonne vieille boléro :mrgreen:

:dent: c’est le métier qui rentre 
:mdr:
quand tu te fais arracher les chaussures … si tu es face au vent, surtout tu garde le cap face au zef pour ressortir au vent
Après, quand tu aura (encore un peu plus de) métier, ben au moment où ça va se restabiliser un chouille … enroule
et toi tu fera un plaf quand les autres :vrac:
:clown:
Mais c’est pas courant, quand même, 4 pilotes qui se font calmer au même moment, dont 3 qui finissent dans les arbres, non?
Salut et fraternité,
Quand on prend un thermique mahousse qui arrache velu, du genre +8, il faut s’attendre à encaisser une vilaine dégueulante du genre -6, quand on arrive en haut ou en périphérie si on sort, cela fait un contraste tout à fait saisissant, bref on prend la voile sur la gueule avec une monstre fermeture, d’où le shoot qui a suivi.
Cela pourrait expliquer la plume d’aile fripée (sortie du thermique) puis la demi-voile avachie qui descendait quand l’autre montait encore, d’où le virage en autorotation qui a bien été contré.
Dans ce scénario, je ne vois pas de faute de pilotage flagrante. Il n’était probablement pas nécessaire de descendre aux oreilles mais ce fut une bonne initiative : quand on s’est fait une grosse chaleur, on manque de lucidité et il est sain d’aller poser.
Encaisser une grosse fermeture est assez stressant quand on n’a pas des masses de gaz, et une voile qui shoote fait flipper mais c’est mécanique : elle est en vrac, donc on se casse la gueule et on prend de la vitesse, la voile va utiliser cette énergie cinétique pour revoler, comme quand on décolle. D’une vitesse nulle comme en décrochage, elle accélère très vite à la vitesse de vol, donc elle shoote, c’est normal et sain et il ne faut pas la brider, elle ne passera pas sous les pieds.
C’est après avoir vécu un incident de vol de ce genre en avril 2009 sous une Arriba, avec 80 vols au compteur, que j’ai compris qu’il était urgent de faire un stage SIV.
Le fait d’avoir connu cet incident de vol sous une Boléro ne doit pas interpeller plus que ça, n’importe quelle voile standard aurait réagi de la même manière. La Boléro se réouvre plus vite que d’autres voiles plus performantes et elle shoote peut-être plus vite, donc moins fort, mais c’est tout aussi flippant quand on découvre le phénomène.
Un parapentiste, comme un cheval, ne doit pas rester sur un échec sinon son moral prend un coup de vieux. Il faut aller revoler le plus vite possible et penser à faire un stage SIV.
Ugh !
Il m’est arrivé un peu la même chose à Courtet.
Je pense que tu es simplement sorti d’un thermique puissant qui était sous le vent non ? D’autant que si tu étais en virage avec pas beaucoup d’énergie, tu subis encore plus cet effet de cisaillement.
J’ai subi la même chose par deux fois samedi, le thermique le long de la pente jusqu’à son sommet était assez doux, puis au sommet, le vent de N rendait les thermiques très haché et violent. D’un coup tu rencontres un cisaillement, tu passes d’une zone ou ca monte à une zone ou ca descend fort l’aile reprend sa vitesse, et si tu ne la temporise pas assez, la fermeture peut survenir.
S’ensuit une belle accélération du taux de chute (l’impression de tomber dans le vide), l’aile engage un virage du coté fermé, généralement face au relief !
Personnellement j’ai pas cherché à faire quoique ce soit de compliqué , bras haut, appui sellette coté ouvert, et surtout coté dégagé du relief, en 2-3 sec l’aile ré-ouvre et reprend son vol. J’ai perdu de l’altitude et je me suis dis que si vraiment ca partait plus en vrac, il faut pas tarder à penser à faire secours quand on est bas (100m sol peut-être).
A ce moment la je me dis, “tiens une jolie alerte, cassos loin de ce coin merdique et la prochaine fois, tu ferras d’autant plus gaffe à l’action du vent météo sur les thermiques !”
Il faut aussi réussir à garder suffisamment d’énergie dans le virage
POB m’a devancé, le temps que j’écrive mon message, et à mieux formulé que moi ce que je voulais dire.
Un bémol malgré tout, je dirais qu’il y a surement une faute de pilotage, qui est certainement un manque de vitesse préalable car tu devais être surement en virage.
Ce genre de turbulence, si tu la prend de plein fouet, et que tu fais une tempo correcte symétrique, en général ca passe, ca secoue bien, mais ca passe sans fermeture.
En revanche, si tu rencontres le même genre de turbulence alors que tu es en virage en bordure de thermique, si le virage est abordé avec un manque de vitesse, genre virage un peu paresseux, la correction est sévère.
Il faut je pense voler avec toujours un maximum de vitesse.
[quote]d’où le virage en autorotation qui a bien été contré.
[/quote]
Je pense pas qu’il soit en autorotation ! faut quand même pas pousser. Si c’est une fermeture asymétrique, l’aile engage fort coté fermé, mais pas en autorot ! Si ca avait été le cas, il était mal ! Le contre pour rattraper le cap à l’avantage de permettre aussi à l’aile de se réouvrir. C’est un bon reflex en tout cas.
Toujours difficile de dire quelque chose de constructif lorsqu’on n’a pas vécu la situation.
Si en effet il y a eu en même temps trois pilotes dans les arbres, il a du se passer quelque chose de pas trop courant. Ou alors ces pilotes étaient tous sous le vent…
Faut pas non plus être en vol thermique l’après-midi sans savoir dans quoi on met les pieds, sans être au courant que des choses violentes peuvent s’y passer, sans être prêt à y réagir et sans savoir se placer en sécurité dans la masse d’air.
Ensuite s’il est avéré qu’il y a des méga-dusts aussi au Myonmyon, c’est que le climat change.
Le truc à faire c’est un bon débriefing complet avec un pilote expérimenté qui était sur place.
Je ne sais pas à quelle heure était deuchiste dans les thermiques.
Moi personnellement il était entre 16h30 et 17h30, en septembre, cela me semble pas être un horaire déraisonnable. Pour preuve l’activité thermique le long des pentes était plutôt douce et agréable. Seulement le problème c’est qu’on montagne, y’a tjs des zones ou ca pue et qu’on doit apprendre à connaître. Et pour cela, si on ne le vis pas, on ne le découvre pas vraiment.
C’est quand même très compliqué de progresser sans faire de connerie ou se faire surprendre.
En ne faisant que des ploufs, on apprend pas à piloter, faut pas se leurrer. On apprend les bases, mais on apprend pas à gérer du tangage, même en faisait un exercice comme en école. Pour bien sentir les phénomènes il faut que soit thermique.
Le problème c’est que même en volant dans des conditions censées être abordable, on rencontre régulièrement des zones merdiques.
Du coup, je me demande un peu comment je vais continuer à voler. Il est évident que j’ai pas envie de me faire peur et que mentalement je supporte pas beaucoup les turbulences, je suis vite impressionné.
Samedi j’ai pris la décision de pas insister, mais après cette fermeture, j’ai fini le vol crispé, et j’étais sur mes gardes au moins mouvement de l’aile. J’ai perdu confiance sur le moment, alors que la suite du vol, une fois sorti de la zone de thermiques haché par le vent, était paisible.
Il fallait pas aller se faire peur au dessus d’une certaine altitude et rester bas, mais comment le savoir avant ?
En fait quand on est pas chevronné et qu’on veut rester en local, il faudrait avoir toujours la chance de trouver des conditions douces ou ca tient bien sans se faire peur.
J’ai vécu ca dans le Cantal ou c’était quand même nettement moins hard, malgré le vent. Mais dans les Alpes, pfiouu, ca décoiffe quand même !
a++
Ce week-end dans les zalpes c’était un peu violent les conditions, encore assez atomiques même, avec de beaux plafs! Deux jours a voler à bloc, je rattaque le boulot encore plus crevée!! Faut pas se fier au mois de septembre.
Je suis à peu près d’accord avec toi Kaiser. Mais faut pas psychoter non plus.
Si je repense à ma carrière de pilote, au vent il ne m’est guère arrivé que quelques demi-voiles et trois petites frontales, quelles que soient les conditions et mon expérience…
Des choses affreuses j’en ai eu quelques unes mais c’était toujours sous le vent (parfois, tout un site peut être sous le vent).
Donc si Deuchiste n’est pas allé se mettre dans une zone pourrie, il a du se passer un truc particulier…
T’inquiètes, on peut bien progresser sans accident et choisir ses conditions pour voler toujours en aérologie raisonnable tout en augmentant continuellement ses performances. Tranquille… à la vitesse d’un parapente…
Vincent, a priori je n’étais pas sous le vent. Mais “a priori”, car j’ai peut-être mal analysé ; j’étais pourtant bien à environ 80 à 100 mètres au-dessus de la crête. Toutefois, à ce moment précis, du fait du vent MTO de secteur NO et de cet espèce de méga thermique, j’étais un poil décalé à droite par rapport à la crête du mont Myon. Mais d’autres pilotes avaient volé au même endroit tout l’après-midi sans pour autant avoir connu de pbmes.
Alors, les conditions étaient-elles pour moi : il était environ 15 h 45/16 h. Je faisais le pot de fleurs depuis deux heures, depuis un 1er vol de 12 minutes en soaring à 13 h 30 avec repose au sommet et deux pilotes (dont une monitrice de l’école) venaient de me demander pourquoi je ne volais pas…
Maintenant, comme Vincent, il faudrait savoir ce qui s’est produit à peu près au même moment pour que 3 autres pilotes se mettent comme ça aux branches entre le sommet et la mi-pente (j’ai fait une photo depuis l’atterro).
Idem.
Je pense exactement la même chose. Comment progresser en ne faisant que des ploufs et en s’interdisant de voler en conditions thermiques ?
POB a probablement raison : un SIV serait peut-être judicieux… :roll:
Un SIV ne t’apprend pas l’analyse de la masse d’air…
Exemple de faux critère !
Il est dangereux d’avoir ce type de représentation en tête.
Le milieu aérien est un fluide en transformation permanente. C’est le règne du changement et de l’éphémère. Un endroit peut être le paradis à un instant T et se transformer en enfer 5 minutes après.
Je ne dis pas que tu étais mal placé, je n’en sais absolument rien. Mais n’applique pas ce genre de raisonnement à la situation de vol.
Oui mais non !
C’est parti pour la mode actuelle du SIV qui est la réponse à tout !
Le SIV n’est pas une réponse. Le SIV ne prémunit pas contre un incident de vol qui dégénère. Le SIV ne fabrique pas des pilotes plus sûrs. Le SIV n’empêche pas de faire des erreurs, d’avoir de fausses représentations, de mal se placer, de ne pas savoir analyser les conditions, de ne pas se fixer les marges nécessaires, etc, etc. Du SIV ne découle pas la sécurité.
La sécurité c’est une démarche globale, la démarche du pilote.
Le SIV n’est même pas une réponse technique. La réponse technique c’est l’entrainement, c’est à dire le développement des réflexes salutaires par la répétition des manœuvres. La répétition c’est au quotidien, comme on s’exerce tous les trois ou quatre vols à faire des 360.
La sécurité s’obtient par l’anticipation. Pas par la capacité technique à réagir à on ne sait quoi qui peut se produire.
Deuchiste, il faut absolument débriefer avec quelqu’un qui était sur place…
Grilled by Laurent
Bien d’accord pour le débrief et au moment où tu postais, j’essayais -sans succès- d’appeler l’école pour avoir un contact pilote oculaire.
Car, en principe, il y a eu pas mal de témoins du binz… Et je n’aurais pas dû me barrer comme ça sans demander mon reste…
Si je suis d accord que la sécurité ne se resume pas a un siv, dire qu un siv n apporte pas de sécurité me semble franchement expeditif … moi en tout cas mes siv m ont apporté une plus grande finesse de pilotage et nettement plus de lucidité dans les moments chauds.
Reste qu’il vaut mieux agir que réagir … réagir quelque part c’est subir … 
Tu connais ma position…
Bien évidemment que pour toi qui pratiques un vol sur deux au-dessus de l’eau c’est incroyablement positif. Et ce que tu y cherches tu ne peux pas le trouver ailleurs. Parce que ta position est celle de l’entrainement.
Mais rends-toi compte que ça n’a rien à voir avec la position de la personne à faible volume d’heures de vol qui va faire une semaine de SIV une fois, ou 3 jours de SIV tous les deux ans. On les voit se vraquer ensuite en thermique comme les autres…
La priorité est d’utiliser son budget à augmenter son volume d’heures de vol, pas à faire du SIV.
Je ne vois pas pourquoi je ne serais pas expéditif, j’en ai des exemples sous les yeux en permanence et on peut lire partout des témoignages qui confortent ce que je dis.
Pour autant, comme j’essaie de préciser à chaque fois, ce n’est pas une position anti-SIV. C’est juste que le SIV n’est rien d’autre qu’un des instruments d’une démarche.
Le SIV pour tous actuel, sans démarche derrière ce qui est le cas actuellement de 70 % des pilotes, c’est juste du vent.
Il faut peut-être tout de même s’interroger sur l’intitulé “SIV” et le contenu de ces stages qui finalement semble très fourre-tout (un peu comme tous les stages en fait).
Les anciens me contrediront peut-être, mais je pense que les stages SIV “simulation des incidents de vols” ont été crée d’abord pour apprendre aux pilotes à gérer des fermetures qui pouvait avoir, par le passé des conséquences plus graves qu’aujourd’hui. La capacité des ailes à se mettre en “torche” étant il me semble plus courante avant…
Désormais la sécurité passive des ailes, et le niveau de formation de base des pilotes en sortie d’école peut-être meilleur, fait que l’on est vite amené à voler en thermiques (à tort surement) et à gérer des fermetures. Fermetures qui se gèrent “en général” d’elle même et sont “souvent sans conséquence” avec de l’altitude…
Désormais on apprend en SIV un peu tout, de la gestion d’incident de vol, mais surtout des manœuvres acrobatiques (wing, 360, décro…)
C’est finalement plus vraiment des SIV, mais plutôt des stages que j’appellerais de “pilotage avancé”.
Je dirais que l’intérêt de ce genre de stage c’est de pouvoir pousser la machine au maximum, en limite du domaine de vol, afin d’avoir des références de ce qu’il est possible de faire. Chose impossible à faire sans être en radio avec un pro, et au dessus d’un site sans risque (foret vierge ou lac).
Je suis en effet d’accord avec surfair. Il ne faut pas faire un SIV pour dire d’en avoir fait un. Si notre volonté n’est pas de s’écarter du domaine de vol, je dirais que c’est pas une priorité.
J’ai croisé de très bons pilotes qui m’ont dis n’avoir jamais fait de décro dynamique ou ce genre de truc à la mode. Et près du sol, SIV ou pas une fermetures pour avoir des conséquences fâcheuses.
Enfin, le problème principal que je trouve au SIV, comme dans beaucoup d’exercices de ce genre, c’est le coté attendu de la chose.
Le moniteur te demande de fermer une demi aile, et de te laisser partir en autorot. Tu sais déjà de quel coté ça va être, à quel moment, tu réagis du coup instantanément.
C’est un peu comme quand tu fais un stage de pilotage sur glace en bagnole… Tu es attentif, tu sais ce qui va arriver et mentalement tu t’y prépares et répond par la bonne action.
Le problème c’est qu’en voiture, tu t’attend pas forcément à la plaque de verglas, et le reflex qui va te permettre de réagir va être beaucoup plus long, d’autant plus long si tu es inattentif, fatigué, drogué… Je dirais qu’on a souvent vu des mecs au volant d’une bagnole se sentir invulnérable après un stage de conduite…
Si c’étais si simple la vie, ce serait top.
Cela revient un peu à l’idée qu’il vaut mieux développer ses sensations tactiles pour sentir quand ça va fermer, qu’apprendre à gérer après. Le coté préventif plutôt que le curatif. (mais ca c’est un peu une porte ouverte que j’enfonce…)
a++
Mes deux premières ailes étaient incroyablement sûres. En tout et pour tout j’aurai fait une frontale avec (flip-flop anodin). En plus les faibles perfs t’obligeaient à engranger des dizaines de ploufs formateurs.
C’était incroyablement moins technique de commencer avec ces engins à cette époque qu’à l’heure actuelle où il faut vraiment parfois avoir le geste juste.
Ensuite, comme je voulais de la perf mon aile suivante fut un modèle compétition.
Lors de mon premier vol avec elle, j’ai fait ma première heure, ma première demi-voile et ma première cravate ! Puis j’ai énormément étendu mon domaine de vol et je suis allé me mettre dans des aérologies qui me dépassaient. Il m’est arrivé quelques trucs pas beaux avec cette aile…
Comment ai-je survécu sans SIV ? Simplement tout ce qu’il fallait faire et ne pas faire était marqué dans tous les bouquins. Elle m’a appris à voler, à gérer des situations, à utiliser des trims et donc une plage de vitesse, elle ne m’a jamais fait de coup tordu, elle était lente bras hauts et m’a obligé à anticiper, elle était fragile et elle m’a obligé à prendre des marges. Elle m’a fait voir des choses et fait faire des vols que je n’imaginais même pas.
Je la remercie de tout ça.
C’est pas un exemple à suivre, c’est juste pour dire qu’il y a 20 ans, s’il y avait des trapanelles il y avait déjà de formidables engins et qu’on pouvait progresser à son rythme avec des règles simples.