Jusqu'a quel % d'usure peut-on encore acheter une occasion.

Bonjour,
j’ai une question concernant le % d’usure sur une aile , ya t’il certains paramètres qui sont plus rédhibitoire que d’autres
une fois une usure importante atteinte je pense notamment à la porosité et à la géométrie , et dans ce cas quel est le % d’usure
qu’il vaudrait mieux éviter de dépasser si on ne veux pas se retrouver avec une aile inutilisable rapidement ce qui ne justifierai plus
l’économie réalisée en achetant une occase .
La géométrie fait elle partie du contrôle, et comment savoir si une aile en bon état d’apparence a été soumise a des manœuvres
sous forte charges (G) générant des déformations .

Merci pour vos réponses

Salut

J’ai écrit un article là dessus ici : http://www.leschoucas.com/news/12-03-05/controle-de-parapente/controle-parapente.html

Et pour résumer :
Le calage est important, mais si mauvais calage, l’aile ne passe pas les tests.
La porosité donne une indication sur l’état d’usure. Mais pour exemple si tu achète le bi d’un pro qui a fait deux saisons d’été et qui est à mi usure, tu peux considéré qu’il a fait 600 bis avec. Combien de temps te faudra t’il pour faire mettons 400 bis, ce qui te laisse encore de la marge ?
Et la résistance des suspentes… Ben un suspentage ça se change, soit partiellement, soit totalement. J’ai pas d’idée de ce que coûte un suspentage complet. Y’en a qui savent .

Voilà

A+
Laurent

sur les bis, ce qui est quand même marrant, c’est que ça passe pour immortel, mais quand tu vois les rapports de contrôle tu te rends compte qu’à 3-400 vols ça n’a plus qu’un tiers de vie (le dernier… :bu: ) ? y’a pas un endroit de la chaîne où on nous raconterait n’imp ?

Salut Gotzi

Je suis pas d’accord avec toi… Mais bon on peut pas toujours être d’accord. J’ai plusieurs bi avec lesquels j’ai fais plus de 500 bis et qui ne dépassaient pas la moitié en usure tissus… Pour le suspentage, je sais pas, je les fesais systématiquement resuspenté en basses… Les hautes y’avait pas de soucis.
Bon, je fais pas des SAT et acro à chaque bi. Je le plie chaque fin de journée. On est en Haute savoie… Décos herbeux (biens verts) et pas de sel dans l’air.

Mais quand-même les voiles aujourd’hui, elles durent.

Moi le bi que j’ai poussé le plus loin, j’ai fait 900 bis avec. Et je l’ai revendu avec un contrôle correct (à peine en dessous de la moitié) et c’était il y a 6 ou 7 ans.

A+
Laurent

j’ai toujours entendu que les bi avaient une durée de vie plus longue c’est vrai et ils sont conçu pour endurer plus notamment avec le poids ou c’est faux ?

Je te crois Laurent, mais je peux aussi te montrer des annonces de pro actuelles et des rapports de révision qui accréditent ce que j’avance ; un pote cherchait un bi et a répondu à plein d’annonces : il n’y en a eu qu’une (sur une douzaine au moins) qui corroborait ce que tu dis. Je trouve ça décevant (du coup, moi-même j’ai laissé tombé, je ne cherche plus ! :grrr2: !).

Merci pour ta réponse Laurent.
J’essaie de préciser un point, si une aile à
comme tu dis passé accro et sat de façon régulière le calage
peut-il bouger un peu et que cela passe au contrôle?
est-ce qu’il y a des valeurs de tolérance …
et dans ce cas comment on peux dire que que l’aile est a 50%
d’usure sur ce point précis?.
Il me semble que non, ou c’est calé ou ça n’est plus calé
et donc si je te suis, l"aile est réformé .
Ce que j’aimerai savoir , c’est si une aile avec laquelle on a fait
de l’accro peut passer le contrôle en étant “limite” et mais sa structure ayant
subit des tensions elle partirait en couilles dans l’année et laisserai l’acheteur de cette magnifique occase avec plus rien à se mettre sur le dos et quelque-peu vindicatif
peut-être :grrr:

Salut

Ben y’a un truc qui est actuellement invérifiable. C’est la déformation des profiles d’une aile? Ce serait pourtant possible si les constructeurs mettaients de spoints de marquages à mesurer sur les intercaissons. Mais ça effectivement, ce n’est pas vérifié.
Je ne pense pas qu’un bi résiste mieux qu’une autre aile au vieillissement. Je pense que le matériel a vraiment évolué. Notamment dans la conception, la qualité des matériaux, …
Certaines marques ont la réputation de durer. Advance, avec qui je n’ai pas la plaisir de travailler est un modèle de vieillissement. Le B4 n’est pas inusable, mais il vieilli vraiment très bien.

Pour ce qui est de l’acro, rares sont les pilotes de bi qui font de l’acro à chaque vol. pas parce qu’ils font attention à leur matériel, mais parce qu’ils font attention à leur passager.

Maintenant qu’est-ce que tu recherches comme matériel ? Peut-être que tout le monde fait un peu de ‘parano’ pour rien ?

A+
Laurent

hello,
On peut aussi tenir compte d’autres critères pour acheter d’occase . N’oublions pas que le testeur ouvre aussi son parapluie et n’essaye pas la voile. Il donne un état à l’instant T .

-le modèle : certains modèles sont réputés costauds à tous niveaux (suspentes, calage,tissu) même avec une grosse utilisation pro dans le cadre des biplaces par ex.
Sur certains modèles le cône de suspentage doit être changer une fois dans la vie complète de l’aile.

-l’utilisation, le lieu :
bord de mer, voltige, hiver (gel/dégel du tissu et des suspentes), sites aérés et agressifs,stockage,…

-définir ce que l’on va faire avec , la fréquence d’utilisation, son budget, le type de vol,…

Donc je pense que c’est insuffisant de ne tenir compte uniquement du certificat de révision (indispensable pour une vente) .
Un peu de curiosité sur le modèle, la marque, l’utilisation peut donner bcp d’infos intéressantes.

A+
jérômeC