Aprés l’échauffement hier à la Foglietta, le nord annoncé pour aujourd’hui me fait décider pour la grande Sassière 3747 m et son glacier.
Mercredi 25 juillet, départ 6H, le parking est encore quasi vide hors mis les vaches et leur vacher. Pfiou ça attaque dré dans l’pentu, au moins t’es vite dans le bain. Ca se calme au dessus et je peu lever la tête pour profitez du lever de soleil sur le pourri. La suite de la ballade est vraiment sympa sur cette arête. Au bout de deux heures le glacier est en vue, mais toujours pas le moindre pêt de nord Grrr. A neuf heure je suis sur le glacier à 3400 environ et ce que je craignais depuis un moment me saute à la gueule, la catabatique dégueule plein pot, la neige et déjà molle, ça va pas le faire…Grrr J’arpente un moment le glacier en espérant trouver une pente plus forte qui me permettrait de contrer ce maudit vent de cul, Nada. De plus les barbules en Est (donc dans la réserve de la grande Sassière) commencent à envahir l’arête en contre bas. Retour au pas de course jusqu’au environ de 3200 ou un dôme en cailloux devrait me servir de déco.
Les barbules remontent maintenant plein pot dans mon dos, un cum est déjà formé à ma gauche, va pas falloir traîner. Un groupe de randonneur me regarde me préparer à la vitesse de l’éclair en moins de cinq minutes j’ai déplié, trié les suspente et harnaché le bonhomme au string. Une grosse inspiration et go dans la pente. Ma fidèle MCC (explora) n’accroche rien et viens gentillement et rapidement se mettre sur ma tête. une bonne course d’élan et hop en l’air sous les acclamations du public…Je contourne un peu le cum pour garder la visibilité et go sur le lac de Tigne pour ne pas entrer dans la réserve de la grande Sassière. Belle ballade matinale entre les barbules, le mont Pourri, la grande Casse, la Tsenteilena, me gratifie d’un super panoramique sur écran géant. Je contourne toujours la réserve et me dirige tranquillement vers le lac de la Sassière et son petit barrage. Les voitures ont commencé à envahir le parking. un joli passage à raz le lac et un posé devant un camping car ou les occupant reste incrédule devant mon apparition soudaine…devant leur porte. Il faut que je précise que je me suis posé à cinq mètres de leur table du petit dej pour éviter un Vttiste courant à ma rencontre pour faire une photo…le con j’ai failli lui mettre mon 45 dans la tronche, avec la vitesse, il aurait pas aimé. Dommage pour le vol depuis le glacier, je reviendrai en automne avec ma douce finir ce superbe vol.

