Pour ce qui est d’avoirou non participé à un/des SIV, ce n’est pas précisé mais par contre, pour le reste en 2018 comme en 2017 (et sans doute avant) la tendance dans l’accidentalité est à des pilotes pas tout jeune, plutôt BPC ou dans une pratique à minima BP voire BPC (thermique, cross, voltige, etc.) Donc plutôt à envisager comme pilotes d’expérience ET sous des voiles B+ majoritairement voire C, D ou VNH. La seule circonstances qui revient encore plus fréquemment que la classe d’âge, le brevet ou la catégorie de voile, ce sont les conditions aérologiques qualifiées de fortes (voire trop fortes dans certains cas)
Il me paraît très probable que nombre d’entre nous, moi en tous les cas, nous pouvons nous reconnaître dans ce descriptif du standard moyen du pilote qui mortellement s’est accidenté en 2017 et 2018 (et avant ?) Perso je remplis tous les critères tels âge, expérience, niveau/brevet, catégorie de voile SAUf je m’astreints à ne pas me perdre dans des conditions aérologiques pour lesquelles je ne me sens pas armé. Cela me fait parfois écourter des vols voire ne pas décoller (assez rarement tout de même) mais cela me réussit assez bien tout de même, ramené à mes ambitions personnelles bien sûr.
Il me semble qu’il ne faille pas voir dans le sondage à Vincent autre chose qu’un sondage qu’il a souhaité le plus simple possible et pour autant aucunement manichéen.
On peut y répondre NON et dire voler quand même avec pourquoi pas, sa réflexion comment aborder un tel vol. Comme déjà dit pour moi c’est en tentant d’être concentré/mobilisé à ce que je fais avec comme plan B, un vol raccourci si je ne le sens pas/plus une fois en vol.
Effectivement, il ne me semble pas non plus que aile/siv/etc. puissent être des garanties d’immunité contre l’accident. Ce n’est pas tant ce que l’on sait faire qui nous mets à l’abri, c’est plutôt de savoir ce que l’on ne sait pas faire qui nous permets d’éviter de nous retrouver dans des situations que l’on ne maitrisera pas/plus.
