Alors voilà, je vois souvent des messages de gens qui ont envie de passer leur Qualification Biplace.
Je me demande un peu ce que ça représente dans nos esprits et à quel moment on se sent d’attaque pour emmener des passagers et pour quelles raisons.
Le sondage est ouvert pour 10 jours et si je ne me suis pas trompé dans la manip’ on ne verra les résultats qu’au bout de ce délai.
Vous pouvez choisir deux réponses et vous avez la possibilité de modifier votre vote au fil de la discussion.
Attention, à 3 on y va : 1, 2, 3 !
Moi j’aurais bien aimé une réponse type “les exigences actuelles de l’examen sont correctes mais il faudrait surtout une réévaluation des compétences tous les 5 ou 10 ans”.
Pour la petite histoire, je demande depuis longtemps un recyclage régulier pour les biplaceurs amateurs.
En 2009, miracle ! Notre ligue nous organise cette formation. un recyclage gratuit en plus. Je m’inscris illico… Annulé faute de participants ! J’étais le seul inscrit ou pas loin… !
après … le sondage en lui même …
:grat: je suis un peu perplexe sur les questions qui mélangent des niveaux (2e, 3e et 4e réponses) et la justification (5e réponse)
La dernière option présentée … chuis :grat: aussi
bon … je viens de relire la 5e réponse … après le paragraphe [quote]En biplace, on met la vie des gens en jeu et ça devrait être réservé à la crème des pilotes
[/quote]
sur lequel il y a juste le “creme des pilotes” qui me choque , j’ai comrpis où était le niveau :canape: avais mal lu le début
je suis en désaccord avec la fin : “brevet de pilote confirmé, plusieurs vols de distance significatifs, résultats honnêtes en compétition, stages SIV, etc.” qui ramène encore une fois la pratique du parapente à la seule compet. Je suis par exemple opposé au fait que le monitorat ne soit accessible avec un nombre suffisant de points de compet, même si la quantité de point est -parait-il- facile à obtenir. Dans le cas du biplace c’est encore plus vrai : est-ce que schumacher (désolé je ne connais pas le nom du champion de F1 actuel) est un bon pilote de taxi ? il peut être axcellent en course mais ne pas savoir gérer le confort d’un passager.
Ensuite, j’ai une réserve sur le
[quote]Peu importe tout ça, mais l’examen devrait être très exigeant, très technique et impitoyable.
[/quote]
je suis finalement assez d’accord avec la phrase … à condition de sous entendre que le niveau doit être établi de façon 100% subjective … je ne pense pas que ça soit le cas actuellement … et à mon époque c’était encore pire
Enfin …
[quote]La Qbi ça sert à rien parce que le biplace c’est pareil que le solo à part que t’es à deux au lieu d’un
[/quote]
d’un point de vue technique c’est 100% vrai … à quelques virgules près ( :mdr: la formulation à la relecture … tant pis, je laisse)
1/ un biplace ça reste un parapente … ça se pilote tout pareil, avec 2 poignées de chiottes. Les biplace modernes ont justement bien diminué la différence de comportement cargo
2/ je reste étonné du nombre de gus qui volent avec des biplaces DHV1-2 (désolé, pas encore passé CEN) alors que leur aile est elle aussi DHV 1-2
En biplace, pour le confort du passager en l’air, pour la sécurité au déco … il faut encore plus qu’ailleurs savoir gérer les pendules … ce qui ne peut s’acquérir qu’avec des ailes plus pointues
3/ d’un autre coté “presque accident” vécu :
à force de voler avec une aile perf (DHV2-3), je connais les mouvement d’abatée quand elle cherche sa vitesse.
Un jour, j’emprunte un bi (moderne mais très camion)… ma passagère quoi que prof de sport ne court pas. du coup je me retrouve au Go/NoGo avec une aile en pleine forme, mais avec un manque de vitesse évident. J’ai beau pousser ma passagère, je n’ai pas assez de vitesse. Je prends quand même la décision du Go paske … en solo ça serait passé avec une belle abatée qu’anticipe, je saurais contrôler…
mais le bi camion, au lieu de faier sa belle abatée, s’écrase comme une merde sans prendre sa vitesse assez vite. il s’enfonce, ne plonge pas donc ne prends pas assez de vitesse.
Nous (enfin surtout la passagère) passons au travers le sommet des arbustes en contrebas du déco.
J’ai fait une faute de pilotage notoire … paske j’ai l’habitude de piloter des ailes perfs.
Voilà … j’ai été un peu long … désolé :canape:
mais je pense que le biplace ce n’est pas un problème technique, c’est un problème de responsabilité.
je pense aussi qu’au début d’une carrière de parapentiste (tous autant que nous sommes, quels que soient nos engagement, quel que soit notre pratique compet, rando ou autre) nous négligeons les risques (d’autant plus que le parapente pardonne énormément)
Merci pour la modif, on va avoir le suspens des résultats !
:boude: Bon, ça devient exigeant le forum ! D’accord que mes options ne sont pas totalement peaufinées et que je mélange plusieurs niveaux de perception des choses… Va falloir que je travaille pour le prochain…
J’ai juste essayé de traduire un certain nombre de représentations de l’engagement dans la démarche QBi.
D’accord avec toi que le biplace c’est un problème de responsabilité.
Mais c’est aussi un problème technique car sans un certain bagage technique il n’est pas possible d’être lucide, donc responsable.
Et je connais plein de biplaceurs auxquels je ne confierai pas ma petite sœur (inexpérience en nombre d’années de vol, inexpérience en diversité des situations de vol, inexpérience de différent types de machines…).
Car le biplace, c’est pas juste du taxi déco/atterro, c’est aussi emmener les gens faire un tour au plafond et circuiter un peu. Et je peux te dire que la première fois que j’ai été confronté à une détérioration imprévue par moi des conditions de vol, en biplace, je n’en menais pas large et je me maudissais pour ma passagère !
Bon, j’ai coché la dernière parce qu’elle se rapproche un peu de la réponse que j’aurais faite (le conditionnel utilisé ne me va pas)… Je crois que j’ai passé ma qualif dans une école “dure”, non, exigente avec un haut niveau de qualité !!! Mais je crois que c’était nécessaire. Je me suis même demandé pourquoi je volais en solo puisque j’étais si nul… Et puis les choses se sont mises en place…
Mais t’es dur avec le biplace dans tes propositions !!!
Quant au recyclage, j’ai vu cette année sur quelques sites d’écoles des propositions de “recyclage” (Cumulus dans les Vosges entr’autres). L’idée fait son chemin… mais, si j’ose le parallèle : c’est comme demander à un conducteur de recycler son permis B… Je vois d’ici la levée de bouclier… lol !
Moi je suis simplement étonné du nombre de personnes qui prétendent avoir le niveau pour faire du biplace alors qu’ils n’ont toujours volé qu’avec des dhv 1-2.
Va falloir que tu choisisses les bonnes références dans les bis modernes. Parce que j’en connais certains qui n’auraient pas réagi comme ça… et qui t’auraient rattrapé ton erreur de décision !
Mon club a organisé une session recyclage initialement destinée à ceux qui ne faisaient plus beaucoup de bi ces dernières années et qui voulaient s’y remettre.
S’y sont greffés des jeunes biplaceurs qui voulaient parfaire leur technique. Tous ont été très satisfait de cette remise en forme !
j’essaie, because le débat oral serait plus fluide pour le coup…
Tu mets en entête du sondage l’objectif principal du biplaceur privé et dans aucune question tu ne parles de ce partage.
Je lis : « ça sert à rien » ; « j’ai le brevet ça suffit… » ; « exiger 5 ans d’expérience » ; « mettre la vie des autres en danger » … pas drôle du tout, tout ça… Mais bon c’est le sens que tu donnes au sondage et c’est vrai qu’on peut l’aborder sous de nombreux angles.
De plus, un biplaceur débutant est déjà un pilote confirmé (ou alors faut revoir le titre et le contenu de ce brevet)… Autre question possible : “après combien d’années de pratique vous avez passé la qualif ?” (pour moi 8 ans) 8) Est-ce que le nombre des années sera un gage de compétence ? Les seuils d’accessibilité sont difficiles à définir, la FFVL en a choisi un, j’imagine après un joli brainstorming, discutable mais acceptable quand les écoles ne jouent pas au copinage, et je ne pense pas que beaucoup s’y risquent.
Je vole depuis un an sous DHV2 (moi aussi je n’ai pas encore pris le pas du CEN), n’ai pas Envy de passer au-delà parce que je n’en vois pas l’intérêt et pense être suffisamment capable en bi… je refais le parallèle avec la bagnole : a-t’on besoin d’avoir conduit une Porshe pour pouvoir être chauffeur de taxi ? Je crois que le critère de niveau de voile pratiqué (expérience) est inopportun dans la question de la pratique du biplace. Mais on peut ouvrir le débat.
Il s’agit avant tout d’un état d’esprit et de lucidité…
sur lequel il y a juste le “creme des pilotes” qui me choque , j’ai comrpis où était le niveau :canape: avais mal lu le début
je suis en désaccord avec la fin : “brevet de pilote confirmé, plusieurs vols de distance significatifs, résultats honnêtes en compétition, stages SIV, etc.” qui ramène encore une fois la pratique du parapente à la seule compet. Je suis par exemple opposé au fait que le monitorat ne soit accessible avec un nombre suffisant de points de compet, même si la quantité de point est -parait-il- facile à obtenir. [quote]Dans le cas du biplace c’est encore plus vrai : est-ce que schumacher (désolé je ne connais pas le nom du champion de F1 actuel) est un bon pilote de taxi ? il peut être axcellent en course mais ne pas savoir gérer le confort d’un passager.
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tout à fait d’accord, schumacher, Hamilton, ou encore Leob figurent parmis les meilleurs pilotes au monde et pourtant ils sont loin d’être de bons conducteurs, au sens de la “sécurité routière”…
lors d’un stage de rattrapage de point, ils ont été clairs là dessus, ce n’est pas parceque ces mecs ont une parfaite maitrise des trajectoires, sont des as du drift et de la grande vitesse, qu’ils sont de meilleurs conducteurs que madame Jacquemin, vivant à Epinay-les-oies.
loeb est un spécialiste des grands excès de vitesse, tout comme Hamilton d’ailleurs.
alors pour faire le parallèle avec le parapente, celui qui enroule le thermique comme un dieu et qui pige en 2 secondes ou se trouve le thermique sur le flanc de montagne qu’il traverse avec un taux de réussite de 97%, c’est pas forcément celui qui saura décoller proprement, qui prendra le temps d’expliquer à sa passagère comment faire pour décoller, ou mettre les mains, quand commencer à courir, etc… deux choses très différentes il me semble.
et puis autre chose, le mec qui veut passer sa Qbi en bretagne, il fait comment pour faire sa compet et gagner ses points?
il est obligé de poser ses congés pour aller faire des bornes en montagne?
sison, j’ai aussi un peu de mal avec les questions possibles.
j’aurais aussi aimé un “-Conserver le modèle actuel avec en plus, un recyclage obligatoire tous les 2 ans”
obligatoire, car on ne tient pas que sa propre vie entre ses mains, mais aussi celle d’un(e) autre. y’a qu’à voir certains biplaceurs sur les décos, :bang:
j’ai voté: “La Qbi ça sert à rien parce que le biplace c’est pareil que le solo à part que t’es à deux au lieu d’un…”.
mais en fait, d’autres options me vont bien aussi.
disons qu’avoir un papier en main, je ne trouve pas ça intéressant (j’ai horreur des papiers).
malgré que j’ai voté ça, je ne suis pas près d’emmener quelqu’un en bi, j’ai encore trop de choses à apprendre, comprendre et tester.
en gros, j’aurai aussi voté pour l’expérience, mais c’est l’histoire des 5 ans qui me gênent.
vu que l’expérience ne dépend pas du nombre d’année passées.
donc, j’ai voté le 1er choix, pour dire: “pas besoin de paperasse, il suffit de ne pas faire n’importe quoi, et être vraiment sérieux quand on prend une telle décision (est ce que l’on est sur de soi, ou pas)”.
mais ça ne tient pas compte des assurances, je ne sais même pas comment ça fonctionne à ce niveau vu que je me suis déjà posé la question, à savoir si je pouvais amener quelqu’un en bi, et je me suis répondu un non catégorique, pas pour l’instant. je verrais toutes ces histoires le moment venu…quand je me répondrai oui, là, tu peux y aller !
La discussion est là pour aborder le truc sous tous les angles, c’est impec’.
Un de mes à-priori c’est qu’un biplaceur, il ne va pas s’en tenir à faire du transport de personnes. Il va se mettre à faire du thermique et du tourisme.
Personnellement, il ne m’a pas fallu longtemps pour m’apercevoir qu’en biplace, si tu dois te vacher là dans le trou pourri sous le vent, c’est pas pareil qu’en solo.
Si tu dois te faire catapulto-trainer sur le décollage avec les rochers et les arbres autour, c’est pas pareil qu’en solo.
Là, c’était des “si” car ça ne m’est pas arrivé mais c’est pas passé loin.
Par contre, ce qui m’est arrivé c’est en thermique printanier une fermeture 50%+ avec un bi sport (Apco Futura 38) et putain, j’ai jamais senti quelque chose qui voulait partir aussi fort que ça ! Là j’étais bien content de voler déjà avec des DHV 2-3 !
S’il veut vivre et voler au pays… on l’exempte de points compétition et on lui donne une QBi restreinte qui lui permet de voler uniquement en Bretagne !
Non, un autre de mes à-priori c’est qu’un biplaceur doit être un pilote assez complet et avec un peu de bouteille… Donc la compétition, ça pourrait se concevoir.
Comme tu dis, c’est un de tes à-priori !
Ma conception du bi, c’est plutôt du vol local, où alors du cross quand je m’en sentirai capable, mais uniquement avec des gens conscients du risque que ça représente ;
Le passager lambda, il est déjà bien content de faire un plouf, mais c’est vrai que ca n’empeche pas d’aller plus loin avec un “habitué”.
Sinon, pour moi en bi, la sécurité passe avant le vol : si je vois un risque de catapulto-trainage au déco, je reporte le vol à plus tard !
Ca par contre, c’est clair que ça peut arriver à tout le monde !
ca pourrait se concevoir!
tellement voler en montagne et en bord de mer sont deux choses différentes, par contre:
[quote]Non, un autre de mes à-priori c’est qu’un biplaceur doit être un pilote assez complet et avec un peu de bouteille… Donc la compétition, ça pourrait se concevoir.
[/quote]
je butte toujours là dessus, ayant en tête l’image d’un cinquantenaire du club qui vole depuis 18 ans, qui fait 50 heures par an, dont 45 heures de biplace. il en a de la bouteille, ce mec mais il n’a jamais fais de compet et n’en fera jamais, car cela ne correspond pas à ses attentes en tant que parapentiste, et je pense qu’on peut aussi trouver ce genre de personne dans les montagnes…
je pense qu’il doit être possible de trouver une alternative tenant compte de la personne, de son état d’esprit, de sa localisation géographique, de son volume annuel de vol, de son nombre d’année de pratiques, et pourquoi pas, de l’observation d’autres parapentistes le connaissant. ce serait une piste.
Oui mais alors c’est quoi ta conception du vol en local ?
Moi c’est de passer d’un thermique à l’autre, d’un relief à l’autre, toujours en local ou grand local de l’atterro.