Over, merci pour le lien.
Ce lien concerne surtout les rc famille ou la notion de tiers est séparée de la notion de ascendant/descendants de l’assuré car ces derniers peuvent aussi avoir le statut d’assurés et donc cela paraît logique qu’ils ne puissent être à la fois assurés et tiers.
Dans le cas de la rca, cette dernière est nominative et ne peut couvrir que l’assuré et non ses ascendants/descendants. Dans ce cas il paraît logique que ces derniers entrent clairement dans la définition de tiers et donc qu’ils soient couverts par la prise en charge. D’ailleurs cette jurisprudence indique que même si elle laisse une possibilité à l’assurance de chercher à exclure certains cas, ça va pas être totalement acquis non plus.
[quote]Il résulte de cette jurisprudence que la clause définissant le tiers dans les contrats RC détermine les conditions de la garantie et ne constitue pas une clause d’exclusion, même si elle permet à l’assureur de maintenir en dehors du champ d’application de la garantie certaines personnes qui n’auront pas la qualité de tiers. Le libellé de cette clause, qui relève de la liberté contractuelle, échappe aux dispositions de l’article L. 113-1 du code des assurances exigeant des clauses d’exclusions qu’elles soient rédigées de façon formelle et limitées, c’est-à-dire claires, précises et qu’elles n’aient pas pour effet d’exclure un pan trop grand de la garantie.
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Je pense que l’on peut en conclure que ds le cas d’une RCA où le tiers est un proche de l’assuré, ça va être difficile pour l’assureur de se soustraire à ses obligations contractuelles.