Larves dévoreuses de plastique : nos sangles et suspentes Dynemaa en danger !

#1

[i]"Une larve capable de dévorer le polyéthylène, l’une des matières plastiques les plus résistantes : voilà une découverte prometteuse pour venir à bout du plastique qui pollue l’environnement mondial par tonnes.

A l’état sauvage, la fausse teigne de la cire, ou encore Galleria mellonella, son nom scientifique, est un parasite des ruches et elle se niche dans la cire d’abeille.
Une scientifique du Centre espagnol de la recherche nationale, qui était accessoirement apicultrice, avait mis la cire infectée par ces parasites dans des sacs en plastique et elle a observé que ces sacs étaient criblés de trous en un rien de temps.
Et c’est là qu’elle s’est intéressée de plus près à ces larves. Au bout de douze heures, elles avaient réduit la masse d’un sac de 92 milligrammes, un taux de dégradation extrêmement rapide.
Autre avantage de la fausse teigne de la cire : les chercheurs pensent qu’elle n’ingère pas seulement le plastique, mais qu’elle le transforme chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires.
Les scientifiques veulent maintenant isoler l’enzyme responsable du processus pour la fabriquer à une échelle industrielle. Cela pourrait être un outil important pour détruire les millions de tonnes de plastique qui sont déversées tous les ans dans les mers et océans du globe."[/i]

http://www.youtube.com/watch?v=53gHr43ZT_I
https://www.youtube.com/watch?v=53gHr43ZT_I

Alors admettons, tu te vaches dans un pré où il y a des ruches. Ces ruches sont parasitées. Tu mets malencontreusement des traces de cire infectée sur ta voile que tu ranges ainsi pour quelques jours. Pendant ce temps, les larves se sont développées et ont attaqué ton suspentage, les sangles Dynemaa de ton cocon léger, les sangles de ton secours…
Hostile biotope !

#2

Bon ben à la place du secours, une bombe insecticide ! :lol:

#3

C’est plutôt une bonne nouvelle qu’il y ait des animaux capables de digérer nos cochonneries.
Pour notre matos, avec nos conneries nous ferons toujours bien plus de dégâts que ces petites bêtes!

#4

Je suis apiculteur et suis étonné par ce reportage.

La fausse teigne se nourrit de le cire et du pollen des cadres pour se développer.je doute qu’elle soit adapter pour digérer et subvenir aux besoins de son organisme(glucides,protides)même si la cire contient des hydrocarbures.
Par contre pour produire le fil dont elle tisse son cocon,là,elle rogne le bois des ruches mais aussi le plastique le tissus etc…
cela voudrait dire qu’il faudrait leur faire détruire des millions de cadres de ruches pour leur faire grignoter du plastique. :grat:

#5

C’est à la mode de remplacer les désherbants par le brulage alors pour les atterros je préconise le napalm histoire de se débarrasser des bestioles nuisibles. Pour les crosseurs on doit pouvoir faire des bombinettes portables pour nettoyer avant de poser!

#6

Le but est d’aller farfouiller dans leur estomac pour essayer d’isoler l’enzyme responsable de la supposée digestion du polyéthylène. S’ils la trouvent, qu’elle transforme effectivement le plastique, ils vont ensuite essayer de la produire en grande quantité à partir de cultures de cellules (bactéries ou cellules d’insecte) et la tester à grande échelle en prenant soin certainement de déposer un brevet sur le truc.
Donc la production à grande échelle ne passera plus par la bestiole elle même.

#7

Si c’est si facile, pourquoi il ne font pas la même chose avec la bactérie qui est capable de produire des rejets de nano grain d’or?

#8

Par ce que l’un est très certainement plus rentable que l’autre.

Par ce que “rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme” et que pour “fabriquer de l’or” cette chère Cupriavidus metallidurans, somme toute très intéressante pour certaines raisons, a simplement besoin d’avoir… de l’or.

En effet, cette bactérie extrèmophile, qui est capable de vivre dans des sols très chargés en sels métalliques (pollués ou naturellement), ce qui n’est pas le cas des bactéries plus classiques, n’est “que capable” d’utiliser des sels de métaux pour produire des métaux, elle fait aussi ça avec d’autres métaux comme le cuivre le nickel et le cobalt je crois. C’est une bactérie qui est en fait capable de “dépolluer” des sols contaminés par des sels de métaux en reproduisant les métaux élémentaires, mais après faut-il encore trouver un moyen rentable de récupérer ces nanoparticules de métal, avant qu’elles se réoxydent et ceci alors qu’elles sont dispersées dans une masse énorme de sol.

Là l’enjeu serait certainement à terme (si ça marche), d’identifier la/les enzyme/s capable/s de couper les chaînes du polymère formant le plastique, de les faire produire par des bactéries (à condition qu’elles y arrivent comme il faut, c-a-d sous une forme qui fonctionne, car la machinerie de production des bactéries bien que très efficace est plus simple que celle des insectes) et ensuite de l’étudier pour voir comment elle marche exactement, dans quelles conditions elle est la plus efficace. Une fois ceci fait il pourrait être intéressant de trouver un moyen pour que ses bactéries sécrètent cette enzyme dans leur milieu de vie, de façon à les faire pousser dans un broyât de nutriments et de plastique pour qu’elles puissent se développer tout en détruisant les longues chaînes de polymère, produisant un mélange alors très certainement chimiquement pollué, qu’il faudra trouver un moyen de dépolluer, peut être même mortel pour la bactérie.

Tout ça est un travail compliqué, qui est loin d’être assuré d’aboutir. Car peut être que pour aboutir il faudra modifier cette enzyme (car peut être trop complexe à produire par les bactéries il faudra la simplifier, car peut être pas assez stable il faudra la rendre plus solide pour résister au milieu extérieur, car peut être pas assez efficace seule il faudra la rendre plus efficace pour être utilisable à notre échelle). Et enfin, il se pourrait bien aussi que le remède soit pire que le mal et que tout ceci ne produise qu’encore plus de pollution, ou des produits plus toxiques que le plastique lui même…

Il faut donc avant tout passer beaucoup de temps et d’argent sur la compréhension des mécanismes de fonctionnement de tout ceci, pour essayer de l’améliorer et enfin de l’utiliser autrement en imaginant qu’un jour ça serve à quelque chose.

Marches pour les sciences

#9

[quote=“Triple Seven France,post:1,topic:63410”]
Si comme de nombreuses personnes, dont je fais partie, tu avais été allergique aux pollens, graminées, lactose, gluten, arachide, soleil, bouleau, cyprès, acariens, … :affraid: Tu saurais depuis longtemps qu’aussi souriant que puisse paraître le visage de la nature la plus aimable en apparence, il n’est qu’hostilité envers nos p’tit corps fragiles. :fume:

#10

Bon admettons…
https://www.youtube.com/watch?v=wi7FTnxC78w

:lol:

#11

[quote=“Gillesf,post:9,topic:63410”]

[mode humour]
La sélection naturelle aurait du t’éliminer afin de garder que les humains naturo-compatible , malheureusement il y a ces p…n de laboratoire qui permetent de te garder voir même de te reproduire avec les même tares.

Pas sur que les tasmaniens qui ont vécu 10000 ans sans aucune avancé technologique aient eu des problèmes de pollen.

[humour off]

#12

J’y vois là l’espoir d’une avancée technologique et écologique, remplacer le découpage laser par ces petites bestioles, pourvu que ça ne soit pas qu’un mite mythe. :slight_smile: