Pour faire vite , j’ai attaqué cette année les prérequis d’acro avec ma Freeway et ai attaqué ma première SAT, non sans appréhension.
Bref, à gauche, ça passe, c’est le début donc pas mal de défauts , à savoir, que je maintiens mal la position du sateur , c’est à travailler ou alors, la main est trop basse et ça freine un chouille, bon bah, tout à faire, quoi.
Sur le premier run, deux SAT.
Bon, la première avec un tour de freins et je fais un beau mac twist (c’est chouette, ça!! :ppte: ) , incident vite réglé (merci la radio qui m’a sussurré “décro”, j’ignore comment j’aurais géré le truc )…
Deuxième run, une à gauche, correcte, et on tente à droite. Nickel. Sauf que je n’en suis pas sortie…
Le “ok, maintenant tu ressors” , n’a eu aucun aucun effet, si ce n’est que j’ai effectivement relaché à gauche (ha ha…) et suis restée bloquée en bas à droite. Frozen, la gonzesse.
Si j’arrive à ne pas trop y penser (tout du moins revoir et réentendre… le pire ), je reste un peu “entre deux eaux” depuis… Le soir même, débrief devant la vidéo, ça a fait du bien quand même.
Côté physique, pas de bobo (merci la mer) si ce n’est quelques tensions au cou et aux reins, ce qui ne m’a pas empêchée et courir un trail le lendemain et de monter sur la boîte :jump:
Au delà de ce qu’il s’est passé , je me pose et vous pose la question suivante, à vous les acro : comment gérez vous cette latéralisation, est-elle évidente, gênante , handicapante ou absolument neutre?
En principe je revole mercredi qui vient, et je ne pense pas faire quoi que ce soit de particulier, à moins de me sentir faire quelques 360 tranquilles, à droite bien sûr … En fait, je ne sais pas du tout comment va se passer ce vol.
Je pense que j’ai été trop vite en besogne et que j’aurais dû bouffer plus de 360 dans les deux sens … Sans doute vu l’incident… :oops: , je suis prête à repartir à zéro de ce côté, et me donner plus le temps à l’avenir. Mais je ne pensais pas être à ce point “gauche”.
Une dernière chose et ça fait un deuxième sujet éventuel, tant pis… (et je m’attends à un truc du genre “si tu as peur pourquoi tu le fais?” mais j’assume) est-ce que le fait de combattre ses appréhensions n’a pas parfois ses limites ,avec pour conséquence par exemple une certaine fatigue du système nerveux central, d’où bug?
J’ai eu un truc semblable sur un décro au début , où je pense, fatiguée après plusieurs runs de décros d’affilée, et surtout trop relâchée , je n’ai plus percuté pendant qq secondes (j’ai bien entendu, mais pas effectué le second “décro” radio et j’ai cherché ensuite à piloter l’impilotable. :roll: )
Ca vous est déjà arrivé?
Dorénavant, je pense procéder ainsi : un run , puis un vol cool, on repart sur un run etc… Je pense que dans mon cas je suis encore trop fatiguable côté “mental”.
Merci pour vos retours 


). Pour la SAT, déjà comme tu le suggères toi-même tu peux t’entraîner avec des 3-6 engagés, en alternant également les deux cotés, et quand tu es nickel sur l’entrée et la sortie dissipée, tu peux te remettre aux SATs dont la sortie passe par le 3-6.


