Le danger du parapente, repenser notre pratique

Sur le fil : http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/accident-mortel-a-st-andre-t54081.0.html

J’ai lance un débat avec le message suivant :

"Il y a tellement d’accidents de parapente dernièrement que ca modifie vraiment ma pratique.

Père d’un pote compétiteur et expert, mort. Membre de mon club, 25 ans de vol, mort. 3-4 amis, os broyés. 5-6 connaissances idem.
Je fais beaucoup de vélo de montagne, d’escalade et de ski. Je connais aucune personne de près ou de loin dans mon entourage mort dans ces sports, ni aucun blessé grave. Et pourtant bien plus pratiquent ces sports que le parapente.
Un loisir ne vaut pas de laisser ses enfants derriere. Perso maintenant c’est vol randos du matin."

Certaines reactions vont toujours dans le meme sens “les gens se jettent dans des conditions pas a leur niveau”, “tant que les gens continueront de penser qu’ils sont safe sous leur voile…”
Il faut arrêter deux minutes de penser qu’on sait tout et que les gens qui ont des accidents sont soit mauvais, soit ont mal analyse les conditions, et que nous on aurait soit pas volé soit pas eu l’accident.
Une grosse partie des accidents n’a rien a voir avec le niveau du pilote et les conditions du jour. Il faudrait commencer a accepter le danger de ce sport et pas seulement le danger que l’on contrôle mais celui que l’on ne contrôle pas. Vous pouvez être le meilleur pilote du monde et ne voler que dans des conditions correctes vous n’êtes pas a l’abris d’un vrac proche du sol. Faire du cross c’est accepter d’avoir des chances de mourrir non négligeable c’est tout. C’est comme la moto, vous pouvez respecter le code et être un super pilote, personne n’est a l’abris de se faire faucher et la voiture reste donc beaucoup plus safe.

Le but n’est pas le risque 0, mais moi personnellement je trouve celui du parapente en conditions thermiques trop élevé. Le vol randos à 8h du mat c’est pas un risque 0. Tout comme les autres sports que je pratique. Mais cela reste plus raisonnable que le vol thermique et cross et de loin. Tous les proches que je connais qui ont fait vrac c’est lié à des conditions thermiques.

Est-ce que d’autres pilotes modifient leur pratique comme je l’ai fait suite à la conclusion que meme les bons pilotes volant dans des conditions saines ont trop d’accidents et que le risque n’en vaut pas la chandelle ?

Pilote accidenté en 2015 (2 vertèbres), j’ai longtemps hésité à revoler.

J’avais lors de ma convalescence pris le temps de comparer l’accidentologie de différentes pratiques.

La route n’est pas si sure que ce que tu dis : https://www.20minutes.fr/societe/2460979-20190227-securite-routiere-nombre-morts-routes-repart-hausse-39-janvier

Plus de morts sur les routes en janvier 2019 qu’en 15 ans en parapente.

Regarde les stats de la mortalité par noyade sur les plages françaises…

Idem, les stats des morts en randonnée pédestre … Celui là m’a surpris, je ne savais pas qu’on pouvait mourir en se promenant à pied. La mode du trail et de la randonnée en moyenne montagne sans forcément y être préparé et équipé y est certainement pour quelque chose.

Il y a eu ici il y a quelques années un lien vers un rapport d’une thèse universitaire (ou un truc du style) qui comparait l’accidentologie. Ca doit se retrouver.

En pourcentage par rapport au faible nombre de pratiquants que nous sommes l’accidentologie est élevée, donc oui on prend un risque. Mais en valeur absolue, le parapente est loin d’être l’activité qui emporte le plus de personnes !!!

Le sujet doit être abordé posément en chassant les idées reçues et en posant froidement des données brutes pour étayer son argumentation.

Les infections nosocomiales à l’hôpital tuent plus que le parapente. Doit on interdire les hôpitaux ? Non, bien sur que non.

Quand j’étais aux urgences puis dans une chambre du service de neuro chir (que j’ai quittée au bout de 48h ayant eu une cimento platie mon accident n’étant pas trop grave, j’ai fait ma convalescence à la maison), on était 3 à être arrivé plus ou moins en même temps :

  • moi,
  • une dame de 50 ans, ayant toujours fait de l’équitation sans jamais avoir eu d’accident de sa vie et qui venait de faire une chute de cheval assez grave, la 1ere de sa vie,
  • et un pauvre gars multi fracturé qui gardera des séquelles à vie de son accident … qui a été fauché en ville par un chauffard ivre au bas de chez lui en descendant ses poubelles !

Tout est relatif.

La jeune épouse du pauvre gars vraiment amoché quand elle a entendu les conditions de mon accident et comparé l’état de son mari et le mien a eu ce cri du cœur : “vous avez eu une chance de cocu, vous avez pris des risques vous avez presque rien, lui il n’a rien demandé et il restera traumatisé à vie”

On peut déjà lire les commentaires sur les circonstances des accidents les plus graves :

https://docs.google.com/spreadsheets/d/1wxVhd0yYPexm0K1kTjykO-dWz9CoVrVmmgAS2jh-m3Y/htmlview

Mais aussi pour ceux moins graves voire juste “incidents”, le plus souvent rédigés par les concernés eux-mêmes et de ce fait souvent “minimisés” sur la responsabilité du dit-concerné dans l’avènement :

https://federation.ffvl.fr/pages/d-clarations-d-accidents

Perso, il me semble quand même y voir un facteur commun : le pilote, ses choix et decisions.

La vraie question qu’il me semble intéressant à poser et à lui trouver des réponses voire solutions, est :

Pourquoi ces choix et décisions de la part des pilotes ?

:grat:

À noter que l’on trouvera aussi dans ces déclarations (comme d’ailleurs ici sur le forum) des incidents/accidents lié au rando-vol. Alors ce n’est certainement pas en soi une solution pour tous pour pratiquer en sécurité.

Je mets pas en cause le niveau des pilotes,juste la finesse d analyse!Et bien evidement qu un accident du à un imprévu arrive,grosse rentrée de vent soudaine et non prévue, etc…
Et bien evidement,personne est à l abrit.
Pour le côté safe sous a voile,je te garantie que j ai deja vue de mes yeux un pilote se lancer dans des conditions ou même avec ma voile d acro c etait pas jouable et ils nous a sorti,ça risque rien,une A ça ré ouvre tout seule…

Mouai… quand je vois des mecs qui se mettent en l’air avec des rafales à 50 km/h je suis pas plus surpris que ça.

Certes on pratique une activité à risques, mais des connaissances de base de la montagne, de la météo et de l’aérologie (il y a des bouquins très biens là-dessus, des formations tout en aussi biens, et des pilotes locaux de très bons conseils) permettraient d’éviter un paquet d’accidents.
Pas plus tard que cette semaine, un Allemand s’est mis en l’air (en Enzo s’il vous plait) avec un vent de dingue sur le site de St Hil. Ca n’a pas raté, il s’est battu comme un dingue, a fait les oreilles (oui oui en Enzo), et a posé 1 km derrière lui. Parait qu’il faisait de la marche arrière.
Le pire, c’est que son pote a tenté de décoller juste derrière lui, et heureusement n’a pas réussi étant données les conditions.

Et je ne parle pas des mecs qui volent tout seul dans leur tête, la tête coincée entre les poignées de commande prises en chasse-d’eau (ce type de sellette devrait être interdit), et qui n’ont strictement rien à foutre ni des priorités, ni des pilotes autour d’eux.

Et enfin il y a ceux qui prennent volontairement des risques, en tirant sous le vent des reliefs, en frôlant la falaise, ou en volant sous des nuages bien épais.
Comme pour le ski hors piste, les nombreux exploits des pointures du domaine (ultra compétents et entrainés, eux) doivent aussi en inciter certains.

En dehors de ces situations, ça laisse la place à une pratique plus raisonnable du parapente, et donc avec moins de risques.

faudrait surement que tu nous décrives un peu ton “entourage”, personellement, il y a eu un mort la semaine derniere en vtt de descente là ou je vole la plupart du temps. un randonneur aussi il y a 2 mois.
en ski, des vicitmes (des vraies, qui n’etaient pas responsables) j’en connais surement une douzaine, et j’en croise aux détours de discussions régulièrement : genoux, traumas craniens (pourtant avec casque), le plus souvent shootées sur des pistes bleues par un “débile” qui ne maitrisait pas sa trajectoire.
je fais pas mal de ski de rando, mais je n’ai eu connaissance d’aucune “victime” dans mon “entourage”, je n’en déduis pas pour autant qu’il y a moins de risque.
difficile de se faire une idée via son entourage.

bravo. c’est tout à ton honneur.
faut arreter de croire que le parapente c’est des FAI de 200 kms ou rien.

le lit est aussi plus safe que la voiture, pourtant la majorité des gens meurent dans un lit :wink:

perso je n’ai pas le niveau des “bons pilotes”, donc quand je ne comprends pas la masse je m’assure d’avoir un plan de vol pour en sortir rapidement, sans “trop de risques”.
mais j’en comprends quand meme un peu plus que du vent nul à 8h mat’. je constate souvent que les “bons pilotes” ont une faculté à se replacer plus vite et mieux dans des couches plus facilement exploitables, là où je vais galérer 10 ou 20 mins pour m’extraire.
je prends surement plus de risques que toi, et ca ne fait pas pour autant de moi un meilleur pilote.
ta pratique et tes choix sont tout aussi respectables.

le souci est surement qu’en “formation” le “risque”, ou l’accidentologie ne sont pas abordés clairement et sereinement. d’où les débats récurrents, et les nausées qui en découlent :wink:

ps.
pour référence qui va dans ton sens, le classique du genre, qui impliquait directement une personne de la direction de la ffvl : https://www.jp-petit.org/dangers/ultraleger/aerodynamique_parapente.htm

ps 2.

avec un retour d’expérience assez intéressant, merci encore : http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/puy-de-dome-11-mai-un-vol-idiylique-qui-tourne-mal-t39844.0.html

pour rester dans le concret, et éviter la légendre, tu as vu ça où ? :grat:
et avec quel type de voile ? :wink:

Ba c’est écrit juste en dessous… c’était mardi ou mercredi à St Hilaire. C’est mon ancien moniteur sur site qui m’a raconté ça.

Rien à voir avec le trail (on avait déjà une forte accidentologie bien avant la mode du trail) mais beaucoup de pratiquants et beaucoup de pratiquants âgés (les classiques : glissade sur névé, accident cardiaque)

@wolfd : t’as de la chance de ne pas connaître de mort à ski… perso, j’évite de compter : dès que tu skies hors piste très régulièrement dans du plus de 30°, l’exposition est certaine.

ok.
j’avais mal compris ce

j’ai espoir qu’un jour on aura des retours d’expérience de la vraie réalité vue
pas juste des propos indirects, rapportés, présumés biroute

Je voulais citer le dernier exemple que j’avais en tête (assez hallucinant d’ailleurs), mais des exemples j’en ai vu (de mes yeux vu) un paquet. Des mecs qui décollent sous le vent (déco est de St Hil quand ça ronfle en nord…) et qui ferment à peine quitté le déco (la plupart du temps sans conséquence), un mec (un moniteur en biplace, il y a 2 ans…) qui vole le long d’un rideau de pluie, des mecs (l’année dernière en juin) qui volent sous un nuage d’une épaisseur inconnue (et si ça sur-développe tu fais quoi ?!) à la Dent de Crolles, etc…
Viens un samedi de beau temps à St Hilaire en juin ou juillet (un jour où les Hollandais ont pris leur semaine annuelle de vacances pour aller voler) et tu auras un condensé de tout ça, en 1 seule journée.
Je sais pas où tu voles mais à St Hilaire, j’ai vu des semaines où l’hélico intervenait au moins une fois par jour pour secourir un parapentiste.
C’est ça la réalité.

Qui plus est quand les 4 copains s’y jettent en même temps, sans Arva/pelle/sonde, sur une pente exposé sud en pleine après-midi.
Bon parallèle avec le parapente, quand on ne respecte pas certaines règles, on augmente les risques.

Tu le dis toi meme, tout est relatif et regarder l’accidentologie du parapente en valeur absolue n’a aucun sens. En valeur absolue le wingsuit est peut être le sport le moins dangereux au monde :slight_smile:

Nos points de vue divergent complètement ici. Oui dans une partie des accidents c’est le facteur commun. Mais dans beaucoup (TROP) d’accidents, ce n’est pas le facteur : le pilote n’a juste “pas de chance”. Et c’est cela qui m’embête car on a pas de contrôle sur le facteur chance. Or le facteur chance en parapente est bien plus important que dans d’autres sports. C’est bien cela le soucis.

Encore une fois, je trouve qu’en parapente beaucoup trop d’accidents graves ne sont pas liés a la finesse d’analyse. Beaucoup d’accident sont inévitables et donc je trouve que meme en mettant toutes les chances de notre coté (formation, niveau, analyse, matos, …) on reste beaucoup trop exposé. Quelqu’un parle ici du risque de mourir en rando. Et bien justement je trouve qu’en randonnée en mettant toutes les chances de son cote (preparation, analyse, matériel,…) les risques sont minimes.

Des gens pensent qu’on meurt en parapente QUE parce qu’on fait n’importe quoi. Je connais un excellent pilote qui pensait cela, aujourd’hui il ne pense plus rien. Quelqu’un qui ne se mettait jamais en l’air quand les conditions étaient pas tip top, qui prenait 2 fois plus de marge que tout le monde. MORT aujourd’hui avec sa famille laissée derriere lui.
Faut arrêter de se voiler la face sérieusement. Le minimum c’est d’accepter le risque encouru MEME avec toutes les precautions nécessaires. Et mon avis c’est que dans beaucoup d’autres sports et meme le ski en prenant toutes les precautions également on limite mieux le risque qu’en parapente.
Ne serait-ce parce que l’air est invisible et imprévisible et que le moindre pet de travers de la masse d’air peut nous foutre au tapis, et que meme à 5m de haut cela pardonne pas.
La seule chose que tu dis a-r-h c’est que beaucoup de parapentistes font n’importe quoi (je suis d’accord) et que cela fait beaucoup d’accidents (je suis d’accord). CELA n’enlève rien au fait que beaucoup d’accidents graves arrivent à des gens qui ne font pas n’importe quoi du tout.

Bien évidemment, chacun est libre de sa pratique. Je respecte les parapentistes de meme que les speedflyers et wingsuiters. Je respecte n’importe quel acte aussi risqué soit-il, chacun est maitre de sa vie.
J’ai juste l’impression que la vision du risque qu’ont beaucoup de pilotes en parapente est erronée.

Quand à ceux qui parlent du ski… Mouais, citer l’exemple de 4 mecs qui se jettent dans une pente de 38 degrés avec 2m de fraiche tombée la veille sans matos … c’est suicidaire ok et alors ? C’est comme le mec en parapente qui décolle sous un cumulonimbus avec des rafale à 50. Ok et alors ?
Le point c’est pas de dire qu’il y a des inconscients / suicidaires dans tous les sports du monde. Le point c’est de dire que en prenant justement le max de precaution dans un sport, on limite les risques jusqu’à un certain niveau et que ce niveau en parapente reste bien trop élevé selon moi.

https://www.ledauphine.com/haute-savoie/2019/06/08/une-parapentiste-chute-dans-le-jardin-du-maire

[quote]Quand à ceux qui parlent du ski… Mouais, citer l’exemple de 4 mecs qui se jettent dans une pente de 38 degrés avec 2m de fraiche tombée la veille sans matos … c’est suicidaire ok et alors ? C’est comme le mec en parapente qui décolle sous un cumulonimbus avec des rafale à 50. Ok et alors ?
Le point c’est pas de dire qu’il y a des inconscients / suicidaires dans tous les sports du monde. Le point c’est de dire que en prenant justement le max de precaution dans un sport, on limite les risques jusqu’à un certain niveau et que ce niveau en parapente reste bien trop élevé selon moi.
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Assez d’accord avec ça, on a eu un mois de mars quasiment sans précipitations, des nuits claires qui donnaient un excellent regel matinal et des journées ensoleillées qui produisaient de la moquette vers midi. Dans des conditions comme ça le risque en ski de rando est quasi nul si tu ne vas pas te mettre dans du trop raide sans les couteaux et le piolet. On ne trouve pas l’équivalent en parapente, la masse d’air reste invisible et parfois imprévisible…

Personnellement je fais du parapente depuis bien moins de temps que la plupart des membres du forum,ayant surtout volé en planeur il y a 35 ans, et quand j’ai repris une activité aéronautique il y a 4 ans j’ai été séduit par le côté “libre et autonome” (matériel accessible financièrement,liberté d’aller voler un peu partout en mettant le sac dans le coffre de la voiture) de l’activité.Maintenant il faut accepter que nos “chiffons” ont les défauts (fragilité face à une aérologie “tonique”) de leurs qualités (facilité de monter avec un sac à dos et de redescendre en volant pour ceux qui font du vol rando,ou possibilité de se vacher plus facilement qu’en planeur pour ceux qui bouffent du kilomètre), et si je ne fais pas erreur c’est malheureusement le 10ème décès de cette année 2019 et le 7ème depuis le début Mai (dans ces 7 accidents un est imputé à un défaut d’accrochage et l’autre serait peut être du au souffle d’un hélicoptère) ce qui laisse quand même apparaître une certaine récurrence (conditions toniques de printemps, sites bien ventilés et horaire de mi-journée).
En ce qui me concerne et pour répondre à la question sur la pratique j’essaie de limiter les risques au maximum (du moins à un niveau où le rapport risque/plaisir me semble acceptable) en privilégiant une météo clémente,un horaire de décollage qui évite tant que faire se peut des conditions trop pêchues pour mon niveau de pilotage (au demeurant assez réduit je le concède) et ne n’hésitant pas à laisser la voile dans mon sac quand mes signaux (qui sont forcément différents des votres) ne sont pas au vert.
Pour ce qui est de l’accidentologie il me parait difficile de comparer des pratiques qui sont trop différentes avec un nombre de pratiquants lui aussi très différent, mais j’ai pratiqué longtemps la plongée en bouteille et là aussi j’avais une pratique très sécuritaire et j’ai connu un certain nombre d’incidents qui n’ont pas dégénéré en accidents car là aussi j’avais respecté des consignes simples (plongées à des profondeurs “raisonnables” avec des compagnons de palanquée eux aussi sécuritaires et pratique régulière d’entrainements à la gestion des incidents.
Je pratique également régulièrement le ski depuis tout petit et j’adore comme beaucoup sortir en poudreuse hors piste mais quand je consulte mes potes pisteurs et qu’ils me disent que le manteau neigeux est pourrave et qu’ils en bavent pour sécuriser le domaine et bien je ne sors pas des pistes et je me limite à faire de la peuf à côté des balises jalonnant la piste.
Donc pour toutes ces pratiques et pour en revenir au parapente le risque “zéro” n’existera jamais mais la gestion du risque dépendra de l’acceptation personnelle du risque qu’on est prêt à prendre pour satisfaire son plaisir de voler, après il revient à chacun de savoir à quel niveau il place son curseur personnel…

Je suis totalement en désaccord avec ton analyse. Très peu d’accidents de parapente arrivent par manque de chance, à postériori l’analyse des causes est toujours très claire. C’est même plutôt l’inverse que j’observe, de nombreux pilotes se mettent en danger et c’est bien la chance qui intervient pour les préserver.

Je n’ai jamais observé un accident où seul le manque de bol est la cause. Se prendre une rafale à l’atterrissage quand on vole au printemps à 15 h n’est pas de la malchance.

J’entend ta sensation de ne pas maitriser le risque que tu prends quand tu voles. C’est TA sensation avec l’expérience et les connaissances qui te sont propres. Ton choix de limiter ta pratique est tout à fait honorable et sensé.

Merci de ne pas généraliser à tous les pratiquants. Nous sommes nombreux à avoir l’impression de maitriser la prise de risque que nous prenons en allant voler, cela ne fait pas de nous des inconscients.

Tout à fait d accord avec toi patrick,la chance n a rien à voir dans un vol qui se passe bien.
Il y a l anticipation,la gestion des événement, l evolution des éléments et LE PILOTAGE en cas de soucis.
Une fois tout ça aquis, la chance n as pas sa place dans le tableau.
Si je pensai que voler et poser entier est une résultante de la chance,je revendrai mon aile car sans le savoir, je serai en danger “vrai” en l air et j aurai raté quelque chose d essentielle à un moment de ma pratique.

Il n y a pas de hasard dans ce sport.
Et heureusement pour nous.
I

Pour moi,la gestion hors domaine de vol est la clé de la sécu et pas qu avec l oreillette en siv.
Pleins d amis font des siv et ne pratique pas hors de ces stages.et quand ils ont été confrontés aux événements en réel n ont pas su gérer.
Mais j en reviens pas de ton mess wolf,ça me fait vraiment peur ton discours sur la chance…