Le décro

:coucou:

Un petit sondage pour analyser un peu nos pratiques !!!

Quel est votre rapport au décro ? Décrochez-vous comme vous décollez ? Appréhendez-vous la manœuvre ? La considérez-vous comme une perte de temps et de gaz ? Est-ce une nécessité pratique et sécuritaire pour vous ?

Pour que le sondage touche plus de monde, il ne fait pas de distinction entre le décro maintenu massif et les amorces de décros pour dégager les bouts d’aile.

N’hésitez pas à mentionner combien vous pensez avoir fait de décros avec votre aile actuelle !

:trinq:

Je me jette à l’eau : en 18 mois, j’ai dû en faire une soixantaine au total avec ma grande bâche.
J’avais appris à les faire peu avant de l’acquérir et j’ai voulu automatiser le geste avant de me rendre compte que ça pouvait sauver la mise lors de gros vracs (cravates énormes, vrilles ou parachutales involontaires et qui aimeraient dégénérer) : une petite marche arrière et hop on fait comme si de rien n’était… Il reste toujours à bosser les dynamiques avec une reprise de vol hyper rapide (cela dit, il ne reste pas que ça à bosser non plus…) !

a voté, occasionnellement en siv !
lors de mon dernier SIV j’en ai fait une vingtaine, je voulais apprendre a bien les maîtriser pour le faire seul mais je n’est jamais eu les c… :mrgreen:

Avec l’u-cross ? T’aurais une vidéo (même super courte…) ? Elle cravate un peu à la reconstruction ou jamais ?

tu es marteau ! elle est trop neuve :canape:

le décro n’use pas les voiles : pas d’accélération, juste du chiffonnage ! Ma voile revient de révision : elle est comme neuve !
On peut percer gaiement !!!

:speedy: :speedy: :speedy:

Je n’y connais rien, mais David Eyraud nous avait affirmé complètement l’inverse. “Une étude” avait pris du tissu neuf, mesuré sa porosité, fait “scritch scritch scritch” avec ce tissu, et mesuré une porosité largement supérieure.

Faudrait poser la question à Porcher… Les rapports de révisions, bof bof. Il suffit que les rares mesures effectuées soient faites aux endroits qui ne chiffonnent pas tant que ça et hop.

c’est marrant : l’école d’en face dit le contraire aussi… une chose est sûre, je fais confiance à mon atelier de révision, mais c’est complètement perso.

[Mode POB] Un seul décro au compteur, lors de mon dernier SIV en juin 2010.
C’est vraiment le truc à travailler parce qu’en avoir fait un au poil ne constitue en rien une maîtrise du sujet. David Eyraud me prévient quand il a une place dans un stage, ce qui lui arrive rarement.
Donc je vais refaire du SIV ce printemps, pour bosser l’autorot avec fermeture énorme et surtout le décrochage.
l’Artik résiste bien aux fermetures et elle n’a pas tendance à cravater, ce n’est pas une raison pour voler idiote en imaginant que la voile serait auto-démerdante comme une boléro lambda.

Je me demande comment l’Awak 18 se comportera dans un décrochage, quelque chose me dit que cela ne doit pas être triste et qu’on doit encaisser en sortie une abattée mahousse.
Ce qui est très pénible, c’est le décrochage maintenu avec la violente bascule arrière en se faisant chablatter comme un dé dans un cornet. Mon objectif est d’apprendre à bien gérer l’exercice, pour seulement “passer par le décrochage” afin de reconstruire la voile en vol arrière. [/Mode POB]

Salut et fraternité*

Salut :slight_smile:

pour moi le décro c 'était horrible , avec 3 siv et une dizaine de décro avec la factor je n’y arrivais toujours pas à faire de jolies marches arrière et sortir sans être cravaté .

j ’ avais extrêmement peur sur cette manœuvre . Mais ça c était avant :wink:

j ai investi dans une atis 2 + sellette acro ( dossier bien droit et bonne position pour placer les mains sous les maillons

puis je suis aller seul au dessus de l’eau remonter à bloc avec des potes et paff j ai planté mon premier décro en autonomie :wink: trop facile avec une aile pas trop allonger

depuis j’ en fait régulièrement , à un moment c était tout les weekend enfin quand il fait beau

aller la video du premier :wink: http://www.youtube.com/watch?v=o09Y5MSjHaE

Franchement, j’ai fait ça en SIV, mais ça me fout la frousse tout ce bruit. De plus, c’était avec une Epsilon qui exigeait des tours de freins pour accepter de décrocher. Résultat: le temps que je lâche les tours, le tangage m’a fait décrocher encore 2 fois. Zoller m’a félicité pour mes 3 décrochages au lieu du seul prévu. Mais bon, j’ai choisi la 1ère option car pense ne pas vraiment savoir décrocher (comme pour la :trinq: )

La plupart des acromen avec qui je me suis entretenu deconseillent TRES fortement l’entrainement au dessus de la flotte dans secu bateau. C’est considere comme significativement plus dangereux que d’envoyer au dessus de la foret ou du dur.
Je suis pas certain que de se vanter de ces pratiques sur un forum soit la meilleure atitude … (euphemisme)

Mes expériences perso m’ont montré que ce n’était pas forcément vrai…

Oué pas terrible s’il ya pas de bateau en bas…
Autrement j’ai jamais vu quelqu’un aussi content de taper un décro :shock: Ca devait vraiment te faire flipper avant :mrgreen:

+1

C’est exact: même si je n’aime pas décrocher, je préfère le faire avec une aile qui accepte de le faire (assez allongée).

salut

j’ai fais tout mes siv au dessus de cette plage , c’ est en endroit dans lequelle je me sent en confiance ( même si elle est illusoire ) , cela m’a motivé est encouragé dans cette démarche qui n’est pas facile !!!

je l’attendais cette remarque sur l’eau :grrr: :grrr: :grrr: mais bon , qui ne prend pas de risques . pour le moment c’est au dessus de l’eau mais avec l arrivée des premiers thermiques je passerais de suite sur la forêt :soleil: :soleil: :soleil: :soleil:

a une période, j’en faisais presque tout les jours, avec ma sky, bon en même temps j’avais fait quelques essaye au dessus du lac, et par la suite je les aient enchainé la voile était vive mais peut allongé donc pas trop exigent a la reconstruction. je suis passé sous la synergy et avec ses 6.3 d’allongement je préfère attendre d’être au dessus du lac pour tester.
en espérant que cette année j’aurai plus de chance au nivaux météo, en 2ans j’ai pu faire que 2 vol en stage siv avec ma nouvelle voile.
Je trouve que c’est une maneuverer, qui peut donner un plus au pilotage, par exemple de savoir temporisé au bon moment :vrac: , je n’est jamais eu besoin de décrocher suite a un incident de vol, lenfin pour l’instant :mrgreen: .
après je connais de très bon pilotes qui n’ont jamais décroché et qui s’en sorte très bien.
:dodo:

Tu dois faire des tours de freins pour décrocher avec ton Atis 2 ? Autre question; il me semble que tu gères bien les sorties. Tu as des points de repère précis pour laisser aller ? je n’arrive pas vraiment à évaluer ton angle d’abattée.

Merci

Moi j’ai remarqué sur la vidéo des poulies d’acro, qui permettent de remonter l’ergonomie de la position bras hauts, et de faire s’il y a lieu un tour de frein voire deux tours.
L’Atis a l’air bien sage en décrochage, puis en marche arrière, c’est sans doute agréable.
Quand on remonte les mains pour attraper une “porte de sortie”, l’abattée n’est pas épouvantable parce qu’il n’y a pas d’abattée pendulaire. Bras hauts + tempo + bras hauts et c’est sorti.
Lors de mon SIV de la fin mai (toujours avec David Eyraud) j’ai envoyé une bonne dizaine de décrochages, et 4 fois la voile n’a pas voulu, ni en freinant à mort ni sur un tangage avec freinage maintenu. Décrocher l’Artik demande d’avoir des bras, c’est aussi physique que les B voire pas possible. Je suis plusieurs fois partie en décro asymétrique / vrille violente / mains sous les maillons / marche arrière, avec à chaque fois un brassage mahousse.
J’ai essayé diverses ergonomies de prises de commandes, j’ai même monté des poulies d’acro, mais bernique : je n’ai pas assez de bras pour décrocher facilement l’Artik.
L’objectif de ces manips était de trouver la position de mains pour une bonne marche arrière, et plusieurs fois j’ai eu les mains un peu trop hautes, d’où des décros dynamiques obliques et du barattage. Au moins j’ai fini par trouver ce que je cherchais.

Pour moi, vieille peau volante, l’autorot est beaucoup plus désagréable que le décrochage. Devoir repasser par là à chaque SIV exige de “débrancher le cerveau” et de me cramponner aux élévateurs pour ne pas sortir tout de suite de la figure. J’ai fait 4 tours cette année, c’est toujours aussi difficile pour mettre l’Artik en autorot, et aussi terrifiant quand elle s’y met. J’ai horreur de ça.

Bons vols à tous*