Moi j’ai remarqué sur la vidéo des poulies d’acro, qui permettent de remonter l’ergonomie de la position bras hauts, et de faire s’il y a lieu un tour de frein voire deux tours.
L’Atis a l’air bien sage en décrochage, puis en marche arrière, c’est sans doute agréable.
Quand on remonte les mains pour attraper une “porte de sortie”, l’abattée n’est pas épouvantable parce qu’il n’y a pas d’abattée pendulaire. Bras hauts + tempo + bras hauts et c’est sorti.
Lors de mon SIV de la fin mai (toujours avec David Eyraud) j’ai envoyé une bonne dizaine de décrochages, et 4 fois la voile n’a pas voulu, ni en freinant à mort ni sur un tangage avec freinage maintenu. Décrocher l’Artik demande d’avoir des bras, c’est aussi physique que les B voire pas possible. Je suis plusieurs fois partie en décro asymétrique / vrille violente / mains sous les maillons / marche arrière, avec à chaque fois un brassage mahousse.
J’ai essayé diverses ergonomies de prises de commandes, j’ai même monté des poulies d’acro, mais bernique : je n’ai pas assez de bras pour décrocher facilement l’Artik.
L’objectif de ces manips était de trouver la position de mains pour une bonne marche arrière, et plusieurs fois j’ai eu les mains un peu trop hautes, d’où des décros dynamiques obliques et du barattage. Au moins j’ai fini par trouver ce que je cherchais.
Pour moi, vieille peau volante, l’autorot est beaucoup plus désagréable que le décrochage. Devoir repasser par là à chaque SIV exige de “débrancher le cerveau” et de me cramponner aux élévateurs pour ne pas sortir tout de suite de la figure. J’ai fait 4 tours cette année, c’est toujours aussi difficile pour mettre l’Artik en autorot, et aussi terrifiant quand elle s’y met. J’ai horreur de ça.
Bons vols à tous*