le fil des hommages

commence avec lui

après Jean Rochefort et Claude Rich, c’est le cercle des potes de Jean-Paul Bébel qui se restreint un peu plus.

https://www.20minutes.fr/arts-stars/cinema/2503731-20190425-deces-jean-pierre-marielle-carriere-dix-roles-marquants

Rochefort, Noiret, Rich, Girardot…

Au final, de toute la bande, celui qui reste est JP Belmondo alors qu’il a eu un AVC.
Quand on enterre ces gens là, c’est aussi notre enfance qui disparaît,je dis ça parce que j’ai 62 ans.

les jeunes auront Kev Adams :sors:

:pouce: joli fil

Alors je propose un message pour decouvrir deux immenses alpinistes disparus trop vite : Hanjorg Auer et Dvaid Lama

https://2oqh6o1w41w51dv8ze3j854j-wpengine.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2019/04/Auer-Lama-1014x600.jpg

David Lama est un fort grimpeur de rocher qui est passe a l’alpinisme. Son premier grand fait d’arme est la liberation de la fameuse voir d’artif du compresseur au Cerro Torre. Plus recemment il a realise la spectaculaire ascencion en solitaire du Lunag Ri apres plusieurs tentatives en equipe :

http://www.youtube.com/QMMGFZh6wwI

https://cdn-s-www.ledauphine.com/images/FBBD64AD-7C4A-4B52-BC0D-8CE5D68B682B/LDL_V0_12/photo-red-bull-content-pool-sean-haverstock-1543571429.jpg

Le second a egalement commence par exceller en rocher mais sous le radar. Il a surpris tout le monde il y a qq annees par le parcours en solo de la voie du poisson dans les dolomites (7b+ 900m) soit une ascension tres similaire au mytique Freeride de Honnold (qui q recu une mediatisation plus grnade). Il a ensuite fait des spectaculaire ascencions en solo en Himalaya. Il a egalement fait des enchainement incroyable de big wall en solo dans les dolomites en reliant les parois en parapente :

http://www.youtube.com/watch?v=irdzbGP74t8

http://www.youtube.com/watch?v=qfH5bGQrnZw

welcome back à akira, et une question : tes liens c’est des vidéos sur Vimeo ? Parce qu’il y a le souci habituel.

sur ce forum j’avais déjà posté ceci: http://www.parapentiste.info/forum/videos/hommage-hansjoerg-auer-et-ses-copains-t53641.0.html;msg677639#msg677639

j’ai aussi appris la mort de Auer et Lama, avec un troisième compère, Roskelley, triste nouvelle de voir de tels artistes du vertical partir si jeunes

très triste également pour Marielle, je venais de me refaire pas mal de standards il y a quelques semaines (Les galettes de Pont Aven que je n’avais jamais vu auparavant, ou plutôt devrais-je dire… “auparapluie” :wink: , coup de torchon…)

et content de revoir Akira par ici :trinq:

une émission diffusée hier soir sur Arte.

Quoi comment ?
Rocky-Rambo sur une chaîne culturelle ?

Oui, l’histoire tellement américaine de ce petit gars sorti des bas quartiers de New York.

Regarde Patrick Samoens :coucou: même toi tu peux devenir le héros de ta vallée !

https://www.arte.tv/fr/videos/082216-000-A/stallone-profession-heros/

Un immense alpiniste n’est-il pas avant tout un alpiniste vivant, ou un vieil alpiniste si on préfère?

J’ai connu ou croisé quelques très grands alpinistes : Jean-Franck Charlet et Georges Bettembourg, Patrick Gabarrou, Patrice et Gilles Bodin (rencontré au fond d’une crevasse, venu m’aider dans le sauvetage difficile d’un type très abîmé mais vivant), Jean et Michel Afanassief, Patrick Cordier (rencontré sur les toits de la fac Jussieu en mai 70, canardant comme moi des gardes mobiles avec des briques, rencontre insolite et pleine d’humour), et quelques immenses, à commencer par Reinhold Messner, puis Armand Charlet (croisé au sommet de l’aiguille du Tour en compagnie du guide valaisan Joseph Savioz qui me connaissait), René Desmaison, Gaston Rébuffat, et les “anciens” du Saussois où je passais mes WE : Pierre Mazeaud (que j’ai toujours appelé Pierre mais à qui je disais vous), Robert Paragot et Lucien Berardini, sans oublier Simone Badier ni le truculent Bruno Detassis, qui gardait le refuge Brentei en 76 et qui était tout content de voir des grimpeurs français venus faire sa voie au Crozzon di Brenta, et qui parlaient italien, la soirée de veille à la grappa n’avait pas été triste.

La plupart sont morts et enterrés, mais Jean-Franck et Gabarrou exercent toujours et Messner se porte comme un charme.

J’ai perdu plein de très bons copains morts en montagne, comme Pierre Béghin, mais cela ne m’attrista jamais parce qu’ils étaient morts là où ils aimaient vivre, en vivant à fond leur passion et parfaitement conscients des risques qu’ils couraient, donc morts heureux.
Il nous reste le bonheur de les avoir connus et ce n’est pas rien.
Comme chantait Brel, cela leur évita de “mourir face au cancer par arrêt de l’arbitre”, destin triste et ironique qui frappa Desmaison, Bonatti, Rébuffat, Berardini et bien d’autres.

J’aurais pu moi aussi “y passer”, le 14 août 1974 tout en haut du couloir Mummery à l’Aiguille Verte, quand une pierre détachée par un sarpé frappa à la jambe mon compagnon de cordée, en tête dans cette longueur. J’avais fait un excellent relais mais la pierre lui cassa net la jambe et il tomba… 20m au-dessus => 25m au-dessous, le choc fut énorme malgré l’assurage dynamique mais j’avais tenu, la corde avait tenu et le relais aussi. Cela me coûta une phalange, écrasée par la corde, et me rapporta un vol en Alouette III avec hélitreuillage magnifique.
"La mort frappa les autres et me fit grâce à moi
“C’est immoral et c’est comme ça”. (Brassens / la Mauvaise Herbe)
:trinq:

je suis dans une période escalade, ma fille s’étant enfin décidée à grimper :pouce: , du coup je l’accompagne et grimpe aussi un peu, et on regarde pas mal de vidéos, histoire de rêver.

Je suis tombée sur celle-ci, hommage à Giovanni Quirici, mort sur l’Eiger il y a quelques années. Ce qui m’a plu dans cette vidéo, comme dans une autre visionnée il y a peu (de mémoire Arnaud Petit et Stéphanie Bodet, partis avec un couple américain pour Lotus Flower), c’est le message sur le groupe: aussi important, voire plus, que le sommet, les grimpeurs mettent en avant la cohésion du groupe, le fait d’arriver à boucler des projets ambitieux (on parle d’une dizaine de jours sur la paroi), sans s’engueuler, en mettant chacun de coté le négatif pour arriver au but…une belle leçon de vie.

http://www.youtube.com/watch?v=xZEgeaAY0cA

Les Femen n’ont qu’à penser ce qu’elles veulent, c’est un monument qui dit “au revoir”.

https://www.bfmtv.com/static/nxt-video/embed-playerBridge.html?video=6038745964001&account=876450610001

C’est pas un hommage (Destivelle est toujours la) mais ton message (Willow) m’a fait penser a ce film :
https://www.youtube.com/watch?v=_ycUEUXu2WY
On y ressent toute la force de l’emotion de la pratique de la montagne avec ceux qu’on aime. Ca me fait venir les larnes rien que d’y penser !

Je possède le DVD de ce film de Catherine Destivelle ; il est absolument magnifique ! :bravo:

Marc

Les hommages aux vivants sont à mon avis aussi importants que ceux aux morts. Encore une belle personne, C Destivelle. J’ai regardé une vidéo sur un voyage au Mali, ça prend aux tripes.

ce coup-ci, il n’y a pas échappé

https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/05/21/le-coureur-automobile-niki-lauda-est-mort_5464784_3382.html

et ce film sur sa “rivalité” avec Hunt était pas mal du tout :

https://www.youtube.com/watch?v=CxFc3lGlIU0

Et même Libération s’y met

https://www.liberation.fr/debats/2019/05/20/delon-l-elephant-blanc-au-cimetiere-de-la-virilite_1728355

Ouaip, Niki Lauda était un GRAND et il aurait pu y rester quand il brûla dans sa voiture au Nurburgring, c’est presque un miracle qu’il s’en soit tiré vivant et les pilotes qui s’arrêtèrent pour lui porter secours furent magnifiques.
Je l’avais fait une fois en compète moto, pour secourir un copain qui venait de se casser la gueule vilain juste devant moi, cela me sembla aussi normal que de secourir un alpiniste tombé dans une crevasse ou un parapentiste qui s’est fait mal.
A peine sorti de l’hôpital, Lauda était en piste et reprenait sa saison, on le trouva à la fois complètement dingue et on admira sa fantastique volonté, il failli remporter le titre en fin de saison.
A la même époque, Barry Sheene avait eu un accident épouvantable à Daytona et il était tout cassé… cela ne l’empêcha pas de reprendre la compétition à sa sortie de l’hôpital, partant en dernière ligne poussé par un mécanicien parce qu’il ne pouvait pas démarrer sa moto à la poussette.

Lauda avait eu les poumons brûlés par les gaz de l’incendie, les reins déglingués par les substances toxiques que son corps avait dû évacuer et il subit deux greffes, la première avec son frère pour donneur, la deuxième avec pour donneuse celle qu’il allait épouser.
C’étaient des gens bien, les Lauda !

J’aimais beaucoup Barry Sheene, croisé plusieurs fois sur les Grands Prix quand j’étais commissaire de piste, il venait toujours bavarder et rigoler avec les commissaires quand il faisait un tour de circuit à pied pour bien observer l’état de la piste, où il y avait des bosses, des creux, des irrégularités.
Je suis de 48, Niki Lauda était de 49 et Barry Sheene de 50. Leurs décès me touchent particulièrement, tous deux vaincus par leurs poumons.
:trinq:

D-DAY

75 ans !

https://images.lanouvellerepublique.fr/image/upload/t_1020w/5cf1cf53e80c4af4608b473e.jpg