Mon “tout petit” avis sachant que je suis un parapentiste et non pas un pilote de parapente (avec un peu de travail je devrais pouvoir avoir mon brevet de pilote cette année).
Cet avis est aussi affecté par une légère déformation professionnelle.
D’abord le problème de la langue ne permet pas de définir l’objectif de Marysia avec cette vidéo.
A priori on peut voir que des principes de base de sécurité ne sont pas respectés (gonflage par vent fort, pas de casque à multiples reprises, techniques de gonflage non adaptée aux conditions, technique de treuillage, …) alors qu’ils sont en groupe.
Il est important de le signaler juste au cas où elle n’en est pas consciente.
Je ne sais pas comment se passe l’encadrement / l’apprentissage du parapente dans son pays mais il serait utile de passer par la case formation en école.
Le fait que cela se passe en groupe est encore plus “inquiétant”.
C’est l’image de notre activité qui est en jeu.
Je n’ai aucune statistique en tête des incidents/accidents de parapente mais dans mon travail il a été prouvé que des actions simples dans le domaine de la sécurité (comme l’utilisation d’équipement individuel de protection) peuvent réduire facilement la gravité des blessures.
Pour moi porter un casque, des gants, des lunettes (etc…) c’est du même niveau que le port de la ceinture de sécurité en voiture.
Par analogie : comme en voiture il existe des vidéos de conducteurs du dimanche, de pilotes de rallye, de pilotes de Formule 1. Tout cela n’est pas comparable. Cette vidéo est de l’ordre du conducteur du dimanche (dont je fais partie en tant que parapentiste) déclenchant ces commentaires.
Proverbe que j’utilise souvent dans mon boulot :
Celui qui sait qu’il ne sait pas, éduque le
Celui qui sait qu’il sait, écoute le
Celui qui ne sait pas qu’il sait, éveille le
Celui qui ne sait pas qu’il ne sait pas, fuis le
Mon sentiment pour Marysia et son groupe d’un point de vue parapentesque : je fuis.
michel
) il est plutôt sensé.