Salut la volière,
Hier bon vol à Criel-sur-mer (76); j’en place une pour Jean-Pierre Gogol qui m’a une nouvelle fois donné des tuyaux par téléphone, merci.
Déco -falaise, pour les non initiés- 15h45, atterrissage 16h55; marée haute 17h.
Bon, je passe rapidement sur mon premier déco lamentable: bah oui c’est bien connu quand il y a des rafales à 25km/h tu fais opposition à ton aile parce que t’es pas un pédé… Et une fois reconcentré, plus souple (mon premier moniteur m’appelait Brutus), je m’envole pour 45 mn tranquilles, agréables.
Puis les doigts s’engourdissent, je pense à ma femme, à mes chats, à mon jus de pomme, bref je songe à atterrir. Et là, première fois que ça m’arrive: ça veut pas! On m’avait déjà parlé de quand tu es en l’air et que ça descend pas mais perso depuis que je vole je m’occupe surtout de tenir en l’air. J’essaie donc des manoeuvres censées occasionner du taux de chute, virages rapides, tangage, roulis, ben toujours pas.
Et même la raison de mon post, des réactions incompréhensibles de ma voile:
il me semble que si on provoque une abattée costaude, l’aile doit mieux pénétrer la masse d’air non? Parce que là elle voulait pas, c’était comme si un ressort l’arrêtait, en plus à chaque tentative le vent tendait à me replacer face à lui.
Dans le doute j’ai changé d’option:
direction la plage en PT crabe, perte d’altitude au niveau le plus bas de la falaise avec accélérateur, posé sur la plage au milieu des gens contents, marge de sécurité toussatoussa.
J’en place une pour mes moniteurs qui m’ont rabaché sans cesse que tout se joue avec le regard, quand tu es au point avec ça tu t’adaptes.
Donc si vous pouvez mettre des mots sur mes sensations en l’air ça m’aiderait.
Je précise que j’ai déjà volé dans du vent fort et que je n’avais jamais eu ce ressenti auparavant.
Bons vols à tous.
Flap flap.