Le secours et vous

Bonjour,
je voudrai savoir si ceux qui ont un secours volent toujours avec, quelle que soit la nature du vol (vol rando/soaring/cross/sur site/ paralpinisme…) ? La question est volontairement fermée, les “non” représenteront ceux qui font des vols sans secours (alors qu’ils ont le matériel). Un sondage sur le secours avait déjà eu lieu, mais il ne portait que sur l’activité rando-vol.
Merci pour votre participation.
Sportivement,
Christophe

En rando vol , généralement je n’ai pas de secours… il me servirai pas a grand chose vu que j’ai la voile que pour redescendre… en plus c’est un gain de poids! :vol:

j’ai mis oui car même en pente école j’ai souvent la flemme de le sortir de la selette.
:bien/mal:

C’est tout l’intérêt du sondage. Beaucoup jugent notamment en rando vol (mais pas que), que le secours n’est d’aucune utilité!!!pourtant on est dans les airs et donc susceptibles d’avoir des incidents de vol même si on ne cherche pas les thermiques ou à crosser mais juste à plouffer.

+1 en vol rando je ne prend généralement pas de secours
ça ne m’empêche pas de thermiquer voire crosser quand c’est possible, mais je prend plus de marges et c’est généralement à l’automne donc aérologie plutôt calme…

mince j’aurais pas du répondre alors : pour moi c’est oui … mais je ne fais jamais de vol rando

La plupart du temps en vol rando, si tu dois ouvrir ton secours , le temps qu’il se déploie t’ es ds les arbres ou les cailloux… :vrac:

F.la frontale: On ne fait peut-être pas tous les mêmes vols rando. J’en ai fait quelques uns avec plus de 1000m de gaz!!!
Mais c’est sûr, le secours n’est pas toujours la solution à un vrac, loin de là. Mais, peut-être que c’est une cartouche qu’il faut avoir en réserve

Je suis tout a fais ok avec toi… Mieux vaut prévenir que guérir!!!
Pour moi c’est un peu une question flemme… enlever le secours pour le mettre sur l’autre sellette (rando) … :bang:

Hello,

jamais de secours en rando, même biplace, c’est quand même trois kg et quelques de moins à porter dans ce cas.
En conséquence, je prends des marges encore plus importantes qu’à l’habitude.

C’est très intéressant vos commentaires et vos prises de positions. Elles vont dans le sens que j’imaginais. Mais laissons le temps au plus grand nombre de se prononcer. D’autres pistes vont apparaître j’en suis sûr.

J’ai opté pour un ventral, pour le passer facilement d’une aile/sellette à l’autre. Cela dit, quand je vole avec la certitude (quasi certitude…) de ne pas prendre de gaz, ce qui est le cas sur les petits sites de soaring de ma région, je vole sans.

Je n’utilise le secours que sur ma grosse sellette et je la range l’hiver à la cave, le secours étant démonté et rangé dans un placard, au sec, pod ouvert.
Donc pour moi, qui ne vole qu’en montagne, je ne prends pas de secours en randovol / paralpinisme, et c’est logique :
1 - Tout ce qui n’est pas absolument indispensable est LOURD donc inutile, et dangereux parce que plus on est lourdement chargé et plus on est lent, avec de la fatigue en plus, donc on augmente les risques et on marque des buts inutilement.
2 - Je ne me verrais pas tirer le secours au-dessus d’un glacier très fracturé ou d’une moraine. Mieux vaut piloter proprement, dans une aérologie saine.
3 - On vole en rando / paralpinisme avec des voiles très légères, le plus souvent homologuées EN B (la Diamir et l’Alpina sont des exceptions) et le risque de faire un gros vrac avec cravate est très limité, surtout en aérologie saine
Mes vols habituels sont le col des Frêtes (1050m), la Tournette (1600m) et l’Aiguille du Midi (2750m). Ce n’est pas une question d’ampleur du vol qui intervient. Je n’y vais JAMAIS quand les conditions sont moisies.
4 - Ces vols-là se font surtout le matin, avec une aérologie relativement tranquille.
5 - Sur pente-école, le secours est une aberration.

Je suis allée voler en bord de mer la semaine dernière (mais je n’ai pas volé) et j’ai observé que beaucoup de pilotes volaient sans secours. En dynamique, le risque de faire un vrac est assez limité et comme le vol se déroule à très basse altitude on n’aurait guère le temps de tirer le secours, on serait déjà par terre ou à la baille… outre qu’avec le vent on courrait le risque non négligeable d’être drossé sur le relief.
C’est mon raisonnement mais qu’en disent les pilotes de bord de mer ?
Pas besoin de secours pour ça => :trinq: Salut et fraternité*

Oui toujours… Que ce soit quand je vais plouffer d’un site accessible en voiture ou quand il faut faire 600m de deniv avant de décoller. Pour le moment j’ai pas encore eu le courage de faire plus car je n’ai pas de matos light, mais quand ce sera le cas je pense que je prendrais quand même une sellette semi-light avec un secours (genre Delight).

Depuis environ 5 ans je crois, je vole tj avec un secours. plouf du matin, thermiques, ou vol rando. ( Hors vols sur petites dunes)
Ainsi, j’ai monté mon secours au MB et au dôme des Ecrins.
Avantages que j’y vois :
Je ne me pose jamais la question de savoir si je le prends ou pas.
Mon curseur est un peu plus haut sur les conditions dans lesquelles je me mets en l’air.
Mon assurance de prêt bancaire est conditionnée à l’usage d’un secours.

Je ne prétends que c’est LA vérité mais en tous cas c’est MA décision.
J’ai un peu de mal avec les personnes qui essayent de convaincre les autres que la faut un secours et là il n’en faut pas car ca sert à rien et c’est lourd et ceci ou cela.
Pour moi, ceux qui volent sans secours le font en connaissance de causes et conséquences et je les approuve parfaitement.
Ils assument leur choix et moi j’assume le mien et cela me convient très bien.

:coucou:
Il fait partie intégrante de mon équipement. S’il faut le déposer, le reposer, savoir au départ dans quel type de vol je vais m’engager…

pareil, je le prend tjr, meme en bord de mer ou en rando.
je prefaire ne pas avoir a me poser la question.
il peut etre utile tout le temps, meme en bord de mer (ex: accrochage avec un autre pilotr)
et en rand, j’espere toujours pouvoir faire mieux qu’un plouf.

le seul moment ou je le prend pas, c’est en compete vol&ski (raz terrain) et a la dune (pour pas y mettre du sable, meme si, vu le monde, je suis sur que ca pourrait etre utile en cas d’accrochage avec un autre gus)

Il ne s’agit nullement de juger les comportements des uns et des autres. Nous sommes tous libres de voler comme nous le sentons. La participation à ce sondage implique de posséder un secours. Il reste les autres volants qui n’en n’ont pas. Qu’est ce à dire ? c’est que nous nous sommes tous posés une question et y avons répondu par l’achat d’un secours. Après le questionnement est plus quel usage nous en faisons et pourquoi.

J’ai vu une fois une mec (Seb :trinq: ) à la “Dune” Gensacoise (pas vraiment un modele de laminarité) faire secours très bas (- de 30m/sol) ,ca lui a permis de ne pas impacter le sol trop lourdement, le secours c’étant ouvert juste avant l’impact. à part la frayeur pour lui et le spectateur : RAS !

Sinon même en vol rando, qui vous dit qu’en arrivant plus bas en vallée, ou près d’un col, une aerologie plus “douteuse” ne serait pas déjà en train de se mettre en place :grat: m^me avec une analyse fine de la météo, d’autant plus en montagne ça peut évoluer vite. :averse:
C’est pourquoi je suis d’accord avec le point 1 de Mme POB mais beaucoup moins avec le point 2: Je prefère arriver vivant sur le glacier, quite à me prendre un bloc 5min après sur la tronche parceque que j’aurais eu la mauvais idée de m’attarder pour plier tanquillement mon matos. :speedy:

Ensuite est ce que ça me libère un peu en vol thermique? surement un petit plus pschycologique, j’avoue.

Tant qu’elle ne nuit pas à celle des autres, chaqu’un fait ce qu’il veut avec sa sécurité, d’ailleurs, on pourrait faire un sondage aussi : qui vole toujours avec un casque?
il m’est arrivé aussi de voler sans secours ni casque :koi:

Donc pour moi, à part les sessions de pur gonflage, il peut toujours servir.

mode flood/ C’est probablement là qu’il est le plus utile il me semble (bien que je le mette rarement pour les séances gonflage)…