tous ces regrets viennent du même problème : la lâcheté. Je ne jette la pierre à personne, hein, soyons clairs.
je suis le premier à continuer à bosser comme un âne alors que ce que je voudrais c’est rencontrer les gens sur les décos, partager des bières sur les atterros en refaisant le monde, aider les gens qui en ont besoin. lire, regarder les nuages…
“ha ba oui, mais bon…”
allez, je me refais un autre rhum.
et je retourne re-re-re-voir la belle verte de Coline Serreau
Super réaliste cet article. J’en ai pris conscience à mes 40 ans et j’ai profité que ma boite virait du monde pour partir avec un beau chèque. 2 ans pour préparer mon projet de voyage à La Rochelle, super ville. :mrgreen: 8 ans en balade sur l’océan atlantique et la mer caraïbe. 3 ans de vie paisible au Guatemala à écrire des romans de SF, que du plaisir !
Pour finir, 5 mois de vol passion en Californie du Sud où j’ai commencé le parapente avec mes expériences en planeur (+200h) et d’avion (+250h). Et j’ai encore de quoi m’amuser pendant un bon bout de temps. :ange:
Alors, oui, c’est possible de changer du “Boulot-metro-dodo”. Aller voir mon site et découvrez la vie d’aventure. Ce n’est pas une référence, c’est juste une autre façon de vivre et je l’aime.
Bon vol à tous, le bus arrive et je vais voler quelques heures ce beau jour de soleil. Jean-Nono
Merci pour cet article Van Hurlu (j’adore ton nom… :lol: )
c’est vrai qu’il y a des moment dans la vie ou on peut se remettre en cause , se poser des questions , c’est une possibilités que certain ont
pas tout le monde , bosser pour survivre avec peu et le lot de beaucoup , mais quand on a cette chance alors la saisir , certain ne le font jamais ,
peur du changement plus forte que l’ennui , rien n’oblige pourtant à des changements radicaux ce n’est pas forcément tout ou rien ou alors oui
ça arrive de vouloir tout changer quand petit à petit on s’est laissé enfermer dans une vie prison ou plus rien ne nous plait .
Peut-être il y avait des choix à faire dès le départ, des choix de vie , des choix professionnel , pour ne pas avoir à tout bazardé un jour d’un bloc .
Il y a un peu plus de 1 ans je me suis dis que j’irais voler quand ça volait et que je bosserait quand ça volerait pas , bien sur il y a des impondérables
mais le programme est tenu à 90 % et plus je vole moins je regrette ce choix , et quand quelques fois ça vole pas et que je suis sur site , alors
observation , et contemplation du ciel , des heures sans rien faire , sans bosser ça fait drôle ,au début quand on à pas l’habitude faut y aller doucement…
Comme pour nono8888
m’a prise de conscience a eu lieu pendant mes 40 ans (l’âge de raison ?)
j’ai tout envoyé promené, mon boulot de dingue et ma vie à Lyon
j’ai loué un camion, j’ai mis toutes mes affaires dedans et je suis descendu au Sud, sans savoir ou j’allais atterrir (un cross quoi!)
Depuis j’ai choisi d’être heureux … ça marche pas trop mal :ange:
Ce qui est sur, c’est que ma deuxième vie est plus joyeuse que la première :dent:
PS: je suis un fan des films de coline Serreau, qui en plus à le bon goût d’habiter pas loin d’un déco (VESQ) à coté de Dieulefit à 45 bornes de chez moi
je pense que je ne suis pas le seul, quand j’arrive a oublier le boulot 5 minutes (avant le deco du dimanche par exemple…) a avoir le sentiment de ne pas vivre la vie que je souhaiterais vivre.
Je tire mon chapeau a Nono8888 et Van Hurlu pour avoir reussi a rompre avec ce quotidien qui ne leur convenait pas et avoir rebondi avec succes, mais force est de constater (au moins pour Nono8888 qui le dit explicitement) que cette rupture a pu se faire car le nerf de la guerre etait la… se lancer dans le vide sans un confortable matelas financier demande un caractere plus trempe que le mien…
Pour ce qui me concerne, le choix se pose en ces termes :
continuer a vivre ma vie actuelle, avec un boulot dont je ne retire absolument aucune satisfaction mais qui me permet, le temps libre qu’il me laisse, de voler et de voyager,
rompre avec ce train-train et me lancer dans le vide, au risque de me ramasser et de ne plus pouvoir assurer le minimum vital a mes yeux, le vol et la decouverte d’autres horizons
C’est deja un luxe de pouvoir se poser ce genre de question, des millions de damnes aux quatre coins du monde ne pourront malheureusement jamais se le permettre
Jusqu’à présent j’au surfé la vague: jobs cool, 10 semaines de vacances par année, 4 jours de travail par semaine … dans le système sans trop y être (je ne suis pas enseignant :mdr: ). Mais là le système m’a rattrapé: durcissement des conditions de travail, économiques et j’en passe. Je vais tout balancer fin 2014. D’ici là: m’organiser, préparer ce qu’il y a préparer, assurer le minimum vital, sans renoncer au temps libre … Ensuite liberté … mais pas seulement pour voler. Des activités choisies … quand je veux et où je veux.
Ce qui est paradoxal justement je trouve, que souvent quand on a un boulot intéressant , c’est difficile d’en vivre confortablement tout en n’étant pas
trop “bouffé” par celui là .
En tout cas moi si je meurs demain, la seule chose que je regretterais c’est cette put…de météo de m…qui nous cloue au sol…
(mode parapente off…)bien sur que je regretterais plein d’autres choses et en premier lieu mes deux trésors et ma chérie…dont on ne profite jamais assez…après je pense avoir une vie suffisamment équilibrée entre carrière pro et plaisir de la vie !!! j’ai pas envie de quitter mon taf, un peu dans la branche de l’auteur de cet article…
d’ailleurs pour ne rien regretter j’emmène des amis samedi dans un bon resto pour leur faire découvrir le plaisir d’un bon repas et d’une franche rigolade…finalement ce qu’on regrette sur son lit de mort c’est peut être d’avoir des regrets, alors tâchons de vivre avec le moins de regret possible et le plus de plaisir simple et partagés…
p’tain c’est vendredi il est grand temps que je sois en week end moi, je deviens philosophe quand je suis en manque d’apéro et de vol !!!
“Arrêter de bosser pour se consacrer au temps libre”… euh …moi je dis oui, mais l’argent, même si on le présente souvent comme un désir artificiel fruit de la société de consommation, c’est quand même lui qui nous permet de vivre nos passion et de vivre!
Tout claquer, oui, mais après avoir bosser comme un dingue pour se le permettre? Perso, pour l’instant, ma vision de la vie tend plutôt vers un équilibre entre boulot, plaisir, famille et amis. Trouver le juste milieu qui fait qu’on est content d’aller bosser, et heureux d’être en week-end quoi. L’équilibre.
Je crois pas à l’utopie du “pas besoin de bosser”, ça n’as jamais existé et ça n’existera jamais. Bien souvent ça s’associe à du profitage en règle. Vous avez jamais croisé ce mec tout fier qui te sort un “Ahah, moi je bosse pas. Je touche le chomage, je truande un peu le système! ahah, t’es vraiment trop con de bosser!!”. A ces gens là j’ai envie de dire “Euh… c’est moi qui bosse pour toi quoi?”. (me faîtes pas dire ce que j’ai pas dit, les chomeurs le sont rarement par choix, mais des abuseurs ça existe). Le travail à toujours existé et existera probablement toujours, suffit juste de trouver le bon.
Après je reste jeune et je suis loin d’avoir les expériences de vie de certains.
Une petite citation: Confucius à dit “Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie”.
Tu as du lire trop vite, ou mal comprendre, le sujet n’est pas là.
bien évidement, on ne se réalise pas dans le glandage, pas plus que dans un métro-boulot-télé-dodo
Dans les jobs qui me plaisent, c’est le chômage ou la misère. Celui que j’ai, ÉTAIT intéressant. Mais les économistes et autres CONseillers en management sont passés par là, avec leurs outils. C’est devenu l’horreur, 350 personnes pour faire ce qu’on faisait à 150 il y a quelques années. Même si j’en fais partie, je suis POUR un dégraissage de l’administration de 50%. Arrêtons les complications inutiles pour se consacrer à l’utile, voire à l’essentiel. Je pourrai allez prendre l’apéro, voler …
Mais dites à vos enfants de faire gaffe dans le choix d’un métier. J’ai plein de papiers, c’est de la connerie. Ce qu’il faut, c’est oser prendre des risques au bon moment.
Si, il y a des solutions intermediaires, pour ma part c’est essayer de mettre de cote au mieux (original comme concept!),pouvoir quitter mon taf avant mes 40 ans (comme quoi il y a bien un truc qui se passe a cette periode de la vie… ) et avoir mon petit truc a moi, avec la liberte mais aussi les contraintes que ca impose.
Perso, je n’ai pas vraiment choisi mon taf, je suis tombe dedans tout petit (ecole de formation qui assurait des edutes payees et un boulot a la sortie, ca ne se refuse pas quand on a 15 ans, que ca roule pas sur l’or a la maison et qu’on sait de toute facon pas trop quoi faire de sa peau). Ensuite le salaire et le petit confort te ferait presque oublier que tu prend pas ton pied dans ce que tu fais. Mais un jour ca te rattrape (en tout cas c’est mon cas) et la faut agir, avant d’etre trop vieux dans sa tete. Donc, en connaissance de cause, je rejoins Brad sur l’importance de l’orientation des minots.
Oui l’orientation , super important et très difficile , surtout quand à 12 ans(en Suisse par exemple par rapport à ce que tu dis Brad) on te demande
de faire un choix en fonction de tes aptitudes scolaire avec ensuite une voie relativement tracée et difficile à quitter.
et franchement à 12 ans qui et vraiment capable de savoir que tel ou tel métier va lui plaire ??
et pourquoi la distributions des jobs et elle uniquement basée sur la faculté des enfants à s’inscrire le mieux possible dans un cursus scolaire
Il y a plein de gens capable d’assurer des boulots difficile et intéressants qui ont été cassé par un système dédié à la méritocratie notée de 1 à 20.
J’ai hésité à poster mais les 9 mois que je viens de passer avec la maladie et les séjours à souffrir à l’hosto ca fait faire le bilan de sa vie passé et penser sa vie future en espérant qu’elle puisse exister.
J’ai passé tout mon temps libre jusqu’à mes 40 ans à faire de l’équitation en compétition, je ne le regrette pas du tout, après j’ai rencontré ma femme sur un “paddock” un vrais ! on était à cheval ROTFL …puis on a fondé une famille avec 3 enfants cela je ne le regrette pas non plus. Puis ma carrière équestre se trouve derrière moi, mon cheval à la retraite pas possible dans former un autre et financièrement cela le fait pas avec 3 enfants…Et la l’envie de me mettre au parapente à germé je travail dans l’aéronautique (boulot sympa, essais sur A380…) et le parapente m’avais toujours donné très envie…
Bref (désolé je suis bavard), sur mon lit d’hôpital l’envie de revoler ma permis de tenir malgré des mois de douleurs difficile à gérer… sur la table d’opération le masque à oxygène a chaque opération, c’était le petit vent en haut du déco avant l’envole (le réveille est plus facile si on est coule à l’endormissement) et j’espère avoir à mon actif quelques bons vols avant de mourir (c’est bien le sujet).
Tous ça pour argumenter : avoir une passion en plus du boulot cela me parais primordial dans la vie et cela permet de passer les moments difficiles avec espoir, ce qui donne force et volonté…
Profité un max de vos vols en toutes sécurité pour en avoir plein
PS : je vais reprendre le boulot mardi et je compte bien voler cette été (j’ai super hâte…)
Continue à t’accrocher à cette passion future qui t’aide dans ce combat, la rêver maintenant pour la mettre en pratique très bientôt c’est ce je te souhaite de tout mon coeur
courage dans cette épreuve qui sera bientôt derrière toi .
très bon rétablissement et bon vols à venir…
Tout-à-fait exact. En bon petit suisse, c’est exactement ce qui m’est arrivé. Mais par rapport à la maladie, il faut que j’arrête de me plaindre. Je ne peux que distribuer des karma+ et m’en prendre à moi-même qui suis une couille molle en l’occurrence.