On pourrait disserter à n'en plus finir sur les chiffres du chômage, le déficit de la balance du commerce extérieur, les résultats des dernières élections ou encore du taux de participation aux prochaines, du montant des dépassement de frais de campagnes des uns et des détournements de fonds des autres... ce dont certains ne se privent d'ailleurs pas, que ça n'y changerait rien, et que surtout, nous, nous ne pourrions pas faire avancer les choses. Alors autant s'intéresser à des chiffres, totalement incontestables, eux, et sur lesquelles nous avons une réelle influence : ceux liés à la pratique du parapentes et à ses activités connexes.
J'ai personnellement, afin d'être totalement sur de mes sources et de garantir l'intégrité des conclusions, réalisé une étude scientifique menée sur un très large échantillon représentatif de la population parapentiste européenne, ou étrangère, de passage ou résidant au sein de l'Union, et volant sur le vieux continent. Il en ressort clairement, et de manière totalement incontestable que :
Pour chaque heure passée en vol, un parapentiste passe en moyenne,
• 15 secondes pour prendre connaissance des consignes de sécurité du site,
• 2 minutes pour s’alimenter et s’hydrater,
• 6 minutes à consulter et analyser des prévisions météorologiques contradictoires,
• 12 minutes à vider son sac, s’équiper, défaire les clés dans les suspentes et à effectuer sa prévol,
• 23 minutes à s’assurer du cadrage et du bon fonctionnement de la Gopro,
• 28 minutes à replier soigneusement son parapente,
• 35 minutes à marcher pour arriver au déco,
• 1h25 en trajet aller retour en transport automobile,
• et surtout… 4h45 à attendre le bon créneau en racontant tout et n’importe quoi !
[b]De toute évidence c'est bien cette dernière pratique qui constitue, et de très loin, le cœur, et même la portion congrue de notre activité. Alors fort de ce constat, on est totalement en droit de se demander pourquoi ?!....
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Pourquoi cette partie, la plus importante de notre pratique parapentistique, est-elle totalement absente du cursus de formation dispensée par les écoles, agrées FFVL ou non, dans leur, pourtant riche et varié, enseignement de notre sport préféré ?!
Surtout qu'il en va tout de même de notre sécurité à tous. Et ça non plus, personne ne peut le contester. En effet, qui n'a pas entendu et même largement débattu avec force sur des énormités aussi improbables que le remplacement des mylars par des ressorts pour mieux maintenir la voilure en forme en toutes circonstances, la confection d'une sellette entièrement réglables à partir de sangles à bagages usagées, ou encore de l'application personnalisée des priorités en vol et au sol, de l'utilité des instances fédérales, ou de l'incompétence des ingénieurs aéronautiques concepteurs de nos engins, de la durabilité du Dokdo 35 comparée au Porcher 27, des bienfaits du poser en parachutale en aérologie difficile, etc...
Soit un nombre considérable de sujets à polémiques, dont le risque de mise en pratique des thèses, oh combien osées mais souvent attirantes, à fins démonstratives, ou juste pour voir de la part d'un auditeur crédule, mais la plus part du temps surtout pour clouer le bec à un contradicteurs plus virulent, mènerait tout droit l'intrépide pilote d'essais au crash, avec un fort risque de dommages collatéraux sur les populations environnantes.
Et encore, je ne vous parle pas ici des blessures physiques ou psychologiques qui font suites à des échanges qui auraient dégénérés en de vigoureuses confrontations au corps à corps, certains en venant promptement aux mains, tandis que d'autres se retrouvent encore plus prestement marqués du sceau de l'infamie : une empreintes de chaussure de randonnée taille 44, apposée sur les fondement d'un pantalons de loisirs outdoor d'une plus modeste taille 42. Ainsi va la loi de la nature.
Alors !... Le véritable danger est bien là. Il y a plus de blessures physiques et d'amour propre, de frustrations et de rancœur engrangées, de mauvais conseils, d'idées foireuses, voir de comportement nocifs durant ces périodes d'attente interminables et répétées qu'en vol.
Certes d'aucuns, me diront qu'on y raconte aussi pas mal de conneries aussi à seules fins de détendre l'atmosphère et de rendre le futur pilote plus enjoué, de le libérer de toutes formes de stress intériorisée durant de longues journées de labeur, etc...
C'est pas faux. :grat:
:prof: Mais le béotien, l'analphabète du vol libre, l'inculte du chiffon volant, le débutant quoi,... Et bien, il peut des fois avoir du mal à faire la part des choses l'oisillon tout frais émoulu du brevet initial. Dés lors, sombrer du coté obscure et dans les pratiques dangereuses ne sont plus très loin. Et ça, les écoles et les accompagnateurs club ne vous en parlent jamais !
:boude: Alors, j'aimerais bien les entendre, les enseignants.
Allez-y les gars. On vous écoute. C’est le moment de nous former à de l’utile, à de la sécurité active ! Formez nous à l’attente.
(ben ouais la météo est si mauvaise que même eux se sont mis au trail…
)


