Mais pourquoi diable vous achetez le matos parapente sur le Net ?

Bon, je crée ce fil dans cette section car je ne sais pas trop où le mettre ailleurs et qu’en plus le fil dont il est issu
http://www.parapentiste.info/forum/flood/decu-dune-boutique-de-parapente-t14219.0.html;msg206599#new
est d’origine au flood…

En lisant donc l’autre, je me disais : “Mais pourquoi ils achètent ça sur le Net ?”
Il est moins cher ParapenteMachinPointNet ? (chuis pas allé voir…)
Ou bien ils peuvent pas blairer les contacts humains avec un vendeur sur site ?
Ils aiment pas demander un avis ou un conseil ?
J’vois pas trop autre chose…

Si vous pratiquez l’achat de votre matériel parapente neuf en ligne, merci de m’éclairer.
C’est pas pour dénigrer les vendeurs en ligne mais ça m’a toujours épaté que ça puisse marcher comme activité. Moi pour acheter j’ai besoin de manipuler et de me rendre compte en vrai…

Tout simplement pas de boutique a coté de chez moi karma-

:grat: Tiens, serait-ce une étude de marché en vue d’une amélioration du site surfair.fr? ROTFL

Ah non, je ne compte pas me lancer dans la vente par correspondance, c’est pas ce que j’aime.
Je m’attendais à cette réponse “Pas de boutique à côté de chez moi”. Mais enfin, il y en a bien une sur un des sites que tu fréquentes Jeje405 ? Non ? Il y en a à peu près sur chaque site majeur, ça fait un paquet en France.
Et au pire il y a des écoles partout (ou presque) et elles vendent du matériel à la demande en général…

je l’ai fait pour ma radio, mon vario (:coucou: piwi) et mon gps car moins chers. Je vais sans doute investir dans un cokpit et un micro déporté pour ma radio, et je vais aller comparer les prix sur internet avant. Si c’est pareil en boutique, j’irai sans doute en boutique, pas besoin d’attendre la livraison :mrgreen:

Je pense que l’on est bcp dans le cas de Jeje405.
Pour ma part je ne fréquente “les sites majeurs” que l’été pendant mes vacances.

Bien sur en tant que Parisien, il y a une boutique, mais chacun à ces horaires et ces agendas de vie!

Donc, entre 20h et 23 h, qu’en tu t’occupes (enfin) de ta passion, ben… y’a le Net!
Allez zou dehors, on va essayer de voler! (marais barométrique en idf)

Moi j’ai arrêté d’acheter en ligne quand je me suis installé dans les Alpes à moins de 2 km d’une école de parapente. En Alsace c’est beaucoup moins évident de manipuler le matos avant d’acheter.

Salut,
Le net quand on est averti et que l’on sait ce que l’on veut ça peut le faire,non?!

Pour un novice c’est sur c’est pas glop ,il y a eu ici une chasse sur E-bay aux annonces criminels ,ouais criminel !

En fait de ce que je commence un peu à comprendre, il y a deux choses.

  • D’une part le prix, ce qui se discute car finalement une bonne boutique en ligne étant donné ses contraintes de stock et d’expédition va souvent vendre au prix du marché, et tu trouves des promos dans les boutiques sur site ou bien tu peux nouer des relations avec un vendeur privilégié…
  • D’autre part la disponibilité. Là en effet on entre dans la culture moderne de l’immédiateté ; il faut le truc qu’on a décidé d’acheter là maintenant tout de suite, plus question de le différer une fois la décision prise. Et si en plus on a un mode de vie surbooké…
    L’argument de l’inaccessibilité développé par Pirk ou d’autres m’intrigue quand même un peu. L’exigence de proximité tend à devenir pour le moins “étonnante”. Pirk quand tu dis qu’en Alsace il n’y a rien d’accessible… ! A 1h45 de route de Strasbourg tu es au Markstein, site majeur et où ça vole vraiment bien. A l’atterro tu trouves deux belles structures pro avec tout ce qu’il te faut…

C’est sûr qu’Internet doit répondre à un déficit de temps dans nos agendas.

Mais c’est certain, et en particulier pour de l’occasion.
Mais pour acheter en neuf un casque, un parachute de secours ou une combinaison, je pensais que les gens préféraient voir d’abord.

Salut surfair

Tu sais je vais pas me tapper 1h30 1h45 de route pour acheter un cockpit, la je sais ce que je vais acheter, c’est pas comme si j’hésitais.
Par contre pour du matos plus pointu a choisir je prendrais le temps de faire de la route (genre pour une sellette, …)

Mon choix de passer commande sur internet m’est dicté par un agenda surchargé. Je ne peux pas faire autrement.

Oui, je comprends à peu près.
Mais je pense que plus profondément ça renvoie à une évolution des modes de vie. Beaucoup d’agendas surchargés… et ça, ça s’accorde mal avec le parapente.
Un rapport à la “ressource” qui a changé aussi. Tiens, par exemple, il y a 60 ans tu ne te disais pas “Qu’est-ce que je vais faire à manger aujourd’hui ?” ; tu allais au marché et tu choisissais dans ce qui était disponible et ensuite tu cuisinais avec ce dont tu disposais. Maintenant tu choisis le menu dont tu as envie et tu achètes (ou tu te fais livrer) ce que tu as décidé que tu voulais.
Je pense qu’il y a 15 ans dans le parapente tu te serais dit “Il me faut telle sorte de cockpit” et tu aurais attendu d’aller voler sur tel site où il y a une boutique pour l’acheter. Et en attendant tu t’en serais passé car ce n’est pas vital. Aujourd’hui il te le faut maintenant et pas dans trois mois.
D’où l’option boutique en ligne…

Oui tu as tout à fait raison.
Pour ce qui est du cockpit ce n’est pas un besoin vital bien évidement.
Néanmoins je me plaints plus du fait qu’on me raconte n’importe quoi.

Heu moi j’ai acheté ma sellette sur internet sans l’essayer je sais ça craint, mais je savais ce que je voulais, y’avait une chance sur deux que ça le fasse mais ça le fais super bien (gin Switch)! C’est vrai que c’est sympa d’avoir le contact humain du vendeur, la semaine dernière on est passé a une certaine boutique a l’atterro à Lumbin, super accueil et de bons conseils! karma+

D’abord j’ai envie de dire : http://www.youtube.com/watch?v=8bnh3bGUUH8

Pour moi, ça n’a été que pour la radio et la camera. Mais le reste, c’est la boutique avec une vraie vendeuse. Et avec ce qui vient de m’arriver, je suis content d’avoir eu une interlocutrice et un point de vente avec pignon sur rue pour trouver une réponse valable et “rapide”.

Vaste question…
Il ne peut y avoir une seule réponse.
Bien sur, l’éloignement et le prix sont des réponses possibles. Pour ma part, je n’ai pas vu de “vrai boutique” depuis au moins 5 ans. Je ne fréquente aucun site avec une “vrai boutique”.
Ensuite, il y a les revendeurs et les fabricants qui ne jouent pas le jeu d’un vrai commerce.
Pour moi, un vrai commerçant doit apporter un plus au client. De nos jours, il est possible de commander tout et n’importe quoi par internet. Des fabricants de parapente font de la vente directe. Alors pourquoi aller dans une boutique? Parce qu’un vrai commerçant peut me conseiller, me faire essayer une aile, une sellette (au moins au portique), m’aider à la régler, faire une reprise sur mon ancienne aile, assurer un SAV.
Surfair écrit que les écoles font de la vente. Vrai. Mais certaines (celles que je vois sur les sites que je fréquente) n’ont pas de stock, pas de parc d’aile d’essais, pas de sellette exposée, pas de temps à consacrer aux clients pour les conseiller, pas d’atelier de réparation… Alors, elles n’apportent rien de plus qu’une boutique internet.
Je pense que tout le système de commerce du parapente est mal organisé. Vous connaissez une auto-école qui vend des voitures? Un concessionnaire auto qui donne des cours de conduite?
Un BE qui s’occupe de ces élèves ne peut pas s’occuper en même temps de ses clients et vice-versa.
Je pense que les fabricants devraient faire les choix de la vente directe ou des revendeurs. S’ils font le choix des revendeurs, ils devraient leur imposer d’avoir un parc d’ailes et sellettes d’essais, d’avoir un atelier…

Salut,

J’aimerai bien avoir le point de vu d’un pro, sur la rentabilité d’une école seule. Le parc de voiles de démo, c’est du stock que le magasin achète. Vaste débat que voilà. J’ai hâte de voir la suite.

++

Pour être abrupt, je dirai que c’est le foutoir dans le commerce du parapente parceque le client n’accepte pas de payer le vrai prix de l’activité.

En effet, tes écoles, qui sont parfois des “structures fantômes” sans téléphone fixe, sans local, sans boutique, sans présence à l’année et sans équipe pérenne, sont “organisées” ainsi parce qu’elles ne retirent de l’enseignement qu’un revenu misérable.
Et dans ces conditions un BE ne peut pas s’occuper de clients pour du matériel car il doit être sur le terrain avec ses élèves.

Dans ce schéma, comment peut faire la dite école pour avoir du matos à l’essai (qu’elle doit acheter), des ailes démo, du stock ? Avec quels moyens ?
Comment alors développer quelque chose et mettre en place le service dont tu parles ?
Donc on reste avec une multitude de micro-structures dont les membres survivent en ayant un autre boulot et en vendant un peu de matos selon la demande de leurs élèves, ou en allant faire du biplace sur des spots à touristes.
Comment sort-on de ce cercle vicieux ?

Pour faire ce dont tu parles il faudrait commencer par doubler le prix des stages !
Puis absolument cesser toute remise sur l’achat de matériel neuf…
Comme le client n’accepte pas ça, il n’y a pas de stock, pas de service, pas de salariés et Internet peu offrir un temps une alternative.

Ce qui m’étonne, c’est que quand même sur les grands bassins de pratique les structures que tu décris (ailes et sellettes d’essai, stock, disponibilité d’employés, accueil, service, conseils compétents…) existent.
Or, bon nombre de pilotes fait le choix de ne pas y aller une fois l’an pour faire du shopping et préfère rester sur “son” site pour voler et commander selon ses impulsions sur Internet.
Je crois un peu que d’un côté on utilise des arguments réels pour justifier qu’on n’achète pas dans les structures de terrain mais que quand ce qu’on demande existe, on ne le fait pas fonctionner quand même… !

Si tu doubles le prix des stages, je crains que tu ne diminue par plus que deux le nombre de participants … ca va pas aider beaucoup. Pas evident.

Pareil pour moi, la première “boutique” c’est Soaring à Luchon, déjà il me faut plus d’une heure et le choix est quand même pas terrible, quelques appareils et même pas une sellette en stock: donc l’argument de dire quon peut voir et toucher le matériel dans une boutique est pas terrible, en fait si tu veux voir du matos le meilleur endroit ça reste les décos… (enfin en tout cas dans les Pyrénées). J’ai acheté mon vario-gps là-bas parce qu’au niveau de la garantie et autre je preferais m’adresser à une vraie boutique mais j’ai quand même appeller pour savoir si ils l’avaient avant de me déplacer, j’avais pas envie de me taper quasi 3h de bagnole au total pour rien…Enfin voilà moi sérieux j’aimerai bien avoir une vraie boutique à proximité mais idem pour certains trucs le mieux c’est le net.

L’argument du “client qui n’accepte pas de payer le prix” me semble, disons, biaisé. En effet, dans la mesure ou le prix actuel est proposé, le client ne va pas se battre pour payer plus cher. Si les stages coûtaient 2 fois plus cher, le nombre de clients diminuerait… certes… mais il en resterait. Et ils feraient peut-être aussi moins de stages.
Après, faut voir aussi que du point de vue du client, ça reste un budget. Pour ma part, un stage init, un stage perf + quelques journées de vol encadré avant mes premiers vols “tout seul”; par la suite, un autre stage perf. A la louche, on est à 2000 euros. Sans compter mes 3 séjours, encadrés aussi, à l’étranger. Et, en projet, un stage pilotage avancé et un stage cross. Ca fait, à la louche toujours, 5000 euros, et on n’a pas commencé à parler du matos.
Si tout ça avait coûté le double, l’aurais-je fait? Je vais sortir une variante de ton “ça dépend”, et répondre “peut-être, mais moins”. Peut-être, parce que si le stage init avait coûté 800 euros, j’aurais plus hésité. Pour le premier stage perf (en prenant l’hypothèse que j’aie fait le stage init), par contre, ça aurait été clairement oui. Pour le deuxième, probablement non, ou en tous cas pas si tôt, étant donné que j’avais déjà une certaine autonomie et qu’il ne m’était pas indispensable pour voler.
En ce qui concerne les voyages, je me serais plus tourné vers des structures non professionnelles (clubs, ou organisation entre pilotes autonomes).

Pour en revenir aux boutiques en ligne: j’ai acheté 2 radios en ligne. Pourquoi? pour le prix. J’avais acheté, avec mon matos de vol, une radio alinco, haut de gamme, dual band, plutôt chère. Bilan, après 1 semaine d’utiliasation, voilà ty pas que ma radio se ramasse par terre… bilan, les papattes qui relient l’accu à la radio cassent, ma radio tient maintenant ensemble avec du scotch. Du coup, quand j’ai voulu racheter deux radios, j’ai décidé de me trouner vers du pas cher, du quansheng (les deux radios plus les micros m’ont coûté la moitié du prix de ma première radio). Comme ce n’est pas vendu en boutiques, achat en ligne.
Pour le matos de vol, par contre, je préfère acheter à une structure de vol libre pour plusieurs raisons:
-c’est quand même bien que l’activité puisse vivre
-c’est bien aussi d’avoir le conseil d’un pro
-c’est sympa de pouvoir essayer son matos
-en cas de problème avec le matos, avoir une boutique dans laquelle retourner.