manque de contrôle debout dans ma sellette

#1

Bonjour à tous,

Alors voila, quand j’ai débuté j’avais l’habitude (mauvaise semble t’il) de ne sortir de ma sellette que lors de l’arrondi. Ca marchait plutôt bien (mais il parait que tout va bien jusqu’à ce que ça n’aille pas !)
Sur les conseils des pilotes qui m’accompagnaient, j’essaie donc de me corriger en sortant en début de finale.
Mais j’ai vraiment l’impression de manquer de contrôle lorsque je suis debout, et de “subir” beaucoup plus le roulis.
Est-ce réel/normal, ou est-ce que c’est une simple impression. Car du coup je suis moins à l’aise, et mes posés sont franchement moins propres !

#2

Reste assis !

#3

Salut,

Être debout en finale baisse (un peu) le centre de gravité de l’équipage volant tout en créant (un peu) de traînée supplémentaire, toutes choses qui tendraient plutôt à stabiliser la voile. Donc la question que je me pose est (déjà vu) ; n’as tu pas, peut-être, tendance à te tractionner sur les commandes (ou une partie seulement des élévateurs) pour te sortir de ta sellette et te mettre debout ? Ou ne gesticules tu pas des jambes et/ou du bassin pour t’extraire de ta sellette ?

Sinon, autre question ; n’est ce pas, peut-être, que uniquement du ressenti de ta part ? (laisse toi regarder/critiquer par un regard extérieur ou une caméra) Se faire filmer est souvent source d’enseignement.

À priori, pour moi, il n’y a pas de raisons que la position debout te crée un roulis. Au contraire elle devrait plutôt contribuer à à une fin de vol plus “stable”.

Bons essais,

P.S. : Pour ta question sur l’autre fil à propos de la pertinence d’une Golden 1ère du nom comme voile de progression pour un pilote tel que tu le décris. Je serai enclin à te répondre que ; c’était une voile absolument top en son époque pour permettre à un pilote de progresser et qu’elle en est certainement encore capable aujourd’hui… si et seulement si elle est dans un état adéquat (tissus, suspentage, calage, etc…) et si vraiment le prix en justifie l’acquisition rapport aux occasions que tu peux trouver en 2ème, 3ème voire 4ème génération (y en a t-il déjà une 5ème voire 6ème ?)

J’ai un ami qui en avait une et qui, il me semble, l’a déjà regretté après ses passages sous Artik 2 et Rusch 3 avec lesquelles il n’a pas vraiment volé mieux mais en serrant souvent plus les fesses (j’exagère un peu, quoique… )

Non, les vraies questions sont, quel etat, quel prix et aussi, quelles ambitions dans la démarche.

Bonnes recherches,

#4

Merci pour l’explication mécanique.
Je me doute que ça vient de moi, je vais essayer d’avoir des retours sur le site, voire de me faire filmer.
Et pour les conseils sur la golden, ça contrebalance pas mal ce qui m’avait été dit, moi qui viens de dire au vendeur que l’on va chercher plus récent !!!
Merci beaucoup

#5

Salut Marco!

Je me souviens d’avoir eu cette réflection moi-même… En fin de compte, je suis absolutment persuadé, qu’il n’y a pas de vraie différence dans le comportement de l’aile, mais qu’il s’agit simplement d’un manque d’habitude à voler debout, sorti de la sellette… Par contre les impréssions et le resenti du pilote sont différents et il faut se poser la question, à savoir quel impact cela a sur la façon de piloter du pilote en question (adopte-t-on un pilotage différent quand destabilisé dans ses habitudes? Je pense que c’est très souvent le cas).
Dans mon cas, je vole beaucoup en soaring et je suis très joueur, je me retrouve donc sans cesse à rentrer et à sortir de la sellette. À force de m’y entrainer, je ne resent plus de difference notable entre la position assise et debout, ce qui est bien agréable et sécurisant…
Je pense que ça te feras du bien, si tu t’y entraine (à moins d’être en soaring de pente et de faire pleins d’attérissages, fais le en plein vol, prends toi pour un parachutiste :slight_smile: )… Petit conseil au passage: Souvent je vois des pilotes “être sorti de leurs sellette” qu’à moitíe (les jambes qui pendouillent, le bout des fesses encore sur le bord de la planchette)… Il ne faut pas avoir peur de réellement sortir tout le cul de la sellete, se laisser suspendre comme dans un baudrier et se pencher en avant, comme pour les décollages ou-l-on charge la ventrale. Cela peut avoir un éffet sécurisant pour certains, mais permets plus de contact avec la voile et surtout en cas de chute, d’avoir beaucoup plus de probabilité d’attérir sur les jambes, plutôt que sur le derrière. Le fait d’avoir les commandes derrière soit, ne pose aucun problème une fois entrainé et habitué.

Bons vols, happy landings :slight_smile:

#6

C’est ce que je fais depuis quelques temps maintenant, penché en avant comme pour charger la voile, et ca me va très bien, aussi bien en sensation qu’en pilotage sellette et précision (et nickel en cas de bulle casse couille à l’aterro).

C’est quelque chose que tu préconises en général, Patrick ? Je suis étonné.

#7

Comme de nombreux moniteurs, j’ai pendant de longues années demandé à mes élèves de se relever tôt et de faire la finale en position debout.

J’ai changé de méthode en observant la pratique des pilotes. Ceux qui se redressent très tôt sont souvent instables durant la finale.

Les élèves debout sont plus passifs et les corrections sont moins efficaces. Je demande donc à mes élèves de se préparer à l’atterrissage en se redressant légèrement tout en restant dans une position de pilotage efficace. La position debout s’obtient naturellement au moment du freinage en utilisant l’appui sur les commandes.

#8

Chrizzly merci pour les conseils, il y a peu de soaring dans mon coin, mais je vais faire l’essai en vol

Patrick il me semblait aussi que ça se faisait plutôt naturellement durant l’arrondi, mais beaucoup de personnes semblent penser qu’être debout plus tôt sécurise en cas d’atterrissage brutal. Outre le manque de maitrise en position debout que tu as pu observer chez tes élèves, est-ce que tu es d’accord avec cela ? Est-ce une prise de risque supplémentaire ?

Merci

#9

Piloter en position debout devient familière simplement en pilotant régulièrement les pieds au sol dans 15 km/h de vent au sommet d’une grande butte avec un vent de bonne qualité qui se prête à cet exercice (pas nécessairement un déco).

Le vent a rarement la régularité d’un ventilateur et il faut constamment faire des ajustements dans ses commandes pour maintenir l’aile au dessus de sa tête.

Il faut être dans la pente pour que la traction de l’aile soit proche de la verticale, position similaire à celle d’un atterrissage.

#10

Tout évolue et tant mieux… :vol: Se méfier des dogmes transmis de génération en génération

#11

Ok mais gardons tout de měme en tête l’hétérogénéité des positions observées

Une sellette école ne posséde généralement pas des réglages de grand débattement, Elle favorise une position du buste proche de la verticale et dois permettre un redressement facile

Une sellette de loisir standard peut permettre plus de lattitude

Jusqu’à singer la position des cocons

De même, une aile pilotée pilotée de façon dynamique (en préservant sa vitesse, en accusant l’inclinaison de la sellette pour moins avoir à solliciter des commandes) subira moins les turbulences et les gradients qu’une aile statique, bridée dans son autostabilité par des commandes maintenues trop basses

Si votre sellette ne vous permet pas de vous redresser rapidement, revoyer vos réglages jusqu’à ce que se soit le cas

Car sinon, ce sera sur vos lombaires ou même vos cervicales que vous vous réceptionnerez

#12

Il s’en parle sur d’autres forums.
Ceux qui ont choisi de ne pas compter uniquement sur la protection dorsale si les choses se passent mal, témoignent qu’ils se posent debout même en cocon.

http://www.paraglidingforum.com/download.php?id=115595

http://www.paraglidingforum.com/download.php?id=115623