Salut à tous,
Ayant volé tous les jours de la semaine, je ne devais pas voler dimanche, pour éviter le divorce 
Mais un copain m’appel et me propose de passer les 100 Kils :dent: , je file au fleuriste et fonce à Marlens. Conditions un peu changeante, sans jamais passer cul, mais souvent travers, quelques pilotes se mettent en l’air, c’est tranquille, puis d’autres enchainent quelques mauvais départs. Je guète le bon cycle, premier gonflage, voile de travers, pas assez de place pour me recentrer, je repose la voile. Deuxième essai, belle bouffe de face, la voile monte bien, elle est belle :mdr: , je me retourne temporise et cours. Là je trouve mon déco un peu long (avec pourtant, il me semble une course franche et un bon appui ventrale) je m’installe dans le cocon (delight) et là, :affraid: la voile ne vol pas, n’avance pas normalement, mais je n’en suis pas encore vraiment conscient, je vois juste que je ne passe pas le rideau d’arbre…je regarde autour de moi, le près en dessous est très en pente, je le sent moyen, me remet face aux arbres, bras haut, mais non pas moyen, c’est trop juste. Reste le le près, je freine, essaye de tangenter, mais prend peur en me rapprochant des arbres devant moi, sous le vent de la brise. Dans ma petite tête, je flippe grave me disant que la brise est déjà bien établie (vent souvent travers au déco) et panique à l’idée de passer sous le vent des arbres.
Je me crispe et freine plus, et … :vrac: je décroche, 10 m sol apparemment.
Bilan :
1 doigt démit
poignet gauche démit
fracture ouverte radius + cubitus
2 cotes
tassement T6, T7 (dorsales)
= 45 jours avec broches et fixateur externe pour le poignet et 3 mois de corset pour le dos.
ça aurait pu être pire…mais quand même un gros tarif, je comprend le décro, ou je freine fort sous une ailes qui vol pas, mais pas pourquoi ma voile était limite en parachutale…
J’en ai déjà pas mal discuté avec les (très) bon pilotes qui étaient avec moi, mais ça peut pas faire de mal de continuer d’essayer de comprendre…
Merci aux pompiers, à l’hélico et aux secouristes, à Marc, Philippe, et au pilote à qui j’ai du casser la main en la serrant.
Si d’autres pilotes présents on une analyse, critique, jugement, …, je suis preneur.
Bast = Sébastien Fiastre

, elle m’a apporté des chocolat 


