mauvais week end

dur week end, deux accidents de parapente ce samedi. Un dans la région de Montpellier,le pilote sérieusement touché, l’autre à Millau, la passagère d’un biplace effectuant un baptême de l’air également.Tout ça pour me faire rappeller que voler ne s’improvise pas et que si des pilotes chevronnés ont quand même eu un problème, raison de plus pour un débutant écervelé comme moi de faire gaffe

c’est ca le risque du parapente, c’est pas du velo!
en plus c’est aussi ma region, j’espere qu’ils s’en remetrons tout les deux

Celà dit, on peut se faire très mal aussi en vélo !

Bon rétablissement aux blessés.

Hier aussi un crach en sortie de sud il ma entendu dire que c’était quelqu’un des tire clou …

C’était une rush 2 neuve bleu verte blanche :vrac:
Hier les conditions n’était pas tellement horrible pour un jour de printemps mais il y a pire donc rester toujours très présent en contrôle sous votre aile en sortie de sud et tout se passera bien allez bon vols a vous :slight_smile: :dent: :soleil: :soleil:

Pour ce qui est du vélo, perso j’ai vu plus de crash de deux roues que pour des parapentistes, beaucoup moins nombreux c’est sur mais parmis les vttistes y a pas mal de casse aussi.

Bonjour,

Je suis désolé bien sûr pour ces nouveaux accidents et j’adresse tous mes voeux de rétablissement pour ceux qui en on été victimes.

Juste une remarque : je constate que le nombre de blessés qui sont des passagers de biplaces “découverte” est vraiment très (trop !) élevé chaque année et je m’interroge.
Je ne sais pas si le pilote de ce nouvel accident en biplace était un professionnel (biplace payant) ou bénévole (biplace gratuit), mais je trouve quand même anormal qu’un nombre important d’accidents arrivent chaque année lors de biplaces professionnels. Le passager, qui ne connaît rien à l’activité, fait bien sûr une confiance totale au pilote, alors celui-ci doit pouvoir apporter une sécurité la plus totale possible (on sait bien que le risque zéro n’existe pas, mais…).
Je sais bien que le métier de BE parapente n’est pas très rémunérateur et que les biplaces constituent une part importante de leurs revenus.
Mais ne prennent-ils pas parfois trop de risques en décollant quand même en conditions aérologiques “délicates” pour ne pas rater le revenu financier du vol ?
J’ai personnellement assisté à des décollages biplace professionnels dans des conditions où aucun autre pilote n’envisageait de décoller.
Les BE sont certainement très bons, mais ils ne sont pas à l’abri pour autant de gros problèmes en l’air, en particulier en conditions de vent fortes et/ou turbulentes.
Il est sans doute plus facile à un pilote biplace bénévole de renoncer à un vol qu’à un BE parapente qui gagne une partie de sa vie avec ces vols.

Enfin, ce sont juste des réflexions personnelles et donc très subjectives.

A+ Marc Lassalle

Pas de soucis pour le pilote de Rush2 hier sous le deco sud (même pas un petit bobo) … Merci les arbres !
Activité débranchage organisée de 14 à 17h …
Voile récupérée (a priori en bon état !) : bon courage pour défaire les noeuds :coucou:

Bonjour Marc,

concernant les biplaceurs, j’avais un raisonnement assez proche du tien, jusqu’à Samedi dernier.
Etant fraichement qualifié bi depuis moins d’un an (jusqu’à présent, aucun soucis avec la petite dizaine de passagers que j’ai emmené, une bonne partie étant pilotes), j’ai emmené une collègue faire un tour à St Hil Samedi dernier.
Au moment du décollage, a peine 1 pas avant la cassure, ma passagère trébuche et tombe à terre, m’emportant dans sa chute, et nous voila tous deux à plat ventre, la voile commençant à nous prendre en charge nous trainant sur le sol ! 2 options s’offrent à moi : soit essayer de freiner la voile au risque qu’avec l’inertie elle nous amène devant la falaise et donc risquer un décro en bi, soit essayer de rétablir le cap et de profiter justement de la vitesse de la voile pour qu’elle nous tire hors des souches. J’ai choisi la 2ème option et c’est passé, mais c’était quand même “tendu”.

Bien entendu, je n’ai rien dit à la passagère et nous avons fait un beau vol, mais j’étais pas fier.
A l’attéro, un copain m’a dit qu’au déco tout le monde avait bien eu peur pour nous, et qu’il lui était arrivé à peu près le même scénario il y a quelques mois, mais lui a fini aux souches.
J’ai discuté avec un autre copain biplaceur qui m’a dit qu’à lui aussi il lui était arrivé le même genre de chaleur (pour ne pas dire frayeur), et m’a dit que j’avais bien réagi.

Tout ca pour dire qu’en bi, tout est certes de la responsabilité du pilote, mais il peut arriver que le passager fasse des choses (volontairement ou non) qui compromettent la sécurité du vol. Et même s’ils doivent avoir plus l’habitude, les pros ne sont pas à l’abri de ce genre d’aléas. Ca n’enlève rien à ta remarque sur les pros qui se mettent en l’air dans des conditions incroyables, et je la partage, mais concernant les accidents, n’oublions pas que le pilote a une obligation de moyen et non de résultats, le passager prenant part aux opérations de décollage et d’atterrissage, et on peut donc avoir des accidents même dans des conditions super-calmes.
La leçon que je tire de cet incident : effectivement, la gestion du passager n’est pas à prendre à la légère en phases de déco et atterro ; pas seulement sur le plan psychologique, mais il faut être prêt à parer leurs éventuels défauts, ces derniers n’étant pour la plupart pas des volants. Ca fait un peu enfonçage de porte ouverte, mais mine de rien, à la qbi (compactée), on vole qu’avec des pilotes et on ne réalise pas tout, même si les formateurs insistent bien sur cet aspect.

Le paiement à la tâche est pourtant interdit dans d’autres professions …

Et puis, s’ils décollent, c’est aussi pour la structure (commerciale) qui leur envoie le client et qu’ils ne peuvent pas décevoir en refusant de décoller.

Enfin, bon, c’est partout pareil et cela risque de ne pas s’arranger.

je continue dans le HS

quand j’ai passé ma QBi, j’ai choisi l’option compactée … laquelle me permettait d’avoir plus de chance d’avoir le “papier” … mais (à l’époque) les formateurs n’insistaient pas … mais je savais quand même que la gestion des passagers n’est pas quelque chose qui s’apprend dans ces stages.

Ca m’est arrivé aussi d’avoir la passagère qui refuse le déco … :affraid: Bon, je me suis arrêté et la voile est tombée dans le trou freinée à bloc, à 2 à l’heure.
Le briefing c’est qqchose mais quand le(la) passager(e) a un blocage au moment du déco (pas au début mais pendant la course), ça me parait difficile à anticiper/éviter. Perso, je préfère courir à côté comme ça si le passager tombe, je ne suis pas bloqué et je peux quand même forcer le déco si la prise en charge est déjà là.
Pour les BiPros, ouais, c’est comme à l’usine chez certains. Y a sûrement qqchose à faire.

Pour l’accidentologie, peut y avoir pleins de causes comme le matos, le site, l’inexpérience mais aussi un trop plein de confiance (avec l’expérience qui monte ou qui est très forte).

Oui, c’est ce que je me suis dit que j’allais essayer pour la prochaine fois.

ouaip mais non :evil:
quand un pax ne court pas assez vite, je trouve beaucoup plus efficace d’être derrière pour le pousser dans l’axe… enfin si l’aile porte (sinon elle prend les branches comme avec ma chérie :bisous: )
si le pax bloque des 4 fers , être à coté ça évite la gamelle (et le saute mouton avec une mamie, ça fait rire les copains :fume: )

ptet un bout de fil à remettre dans les discussions qu’on avait eu sur la pratique du biplace :grat:

Salut à tous,
Perso jamais je ne laisserai un passager se balader à côté de moi pendant la phase de décollage…
Pendant cette phase j’ai absolument besoin de lui. Pour qu’il aille au bon rythme au bon moment, sur le bon cap.

Pour ça j’ai besoin de pouvoir le retenir (via les écarteurs), de pouvoir le pousser (via mon torse fluet voire mes coups de pied au cul), de pouvoir l’orienter en me déplaçant derrière lui, au contact, de lui chuchoter des mots doux à l’oreille (“COURS GROS LARD !!!”) etc…

Un passager à côté du pilote ne permet pas ça. Il fait ce qu’il veut. Et s’il se viande, l’ensemble se viande. Essayez, juste une fois comme ça, de faire une course d’envol sur une pente école avec votre meilleur pote rugbiman, demandez-lui de s’effondrer au moment critique. Puis tentez le coup dans la “bonne” (à ma charge alaire pour reprendre l’expression :wink: ) configuration. Avec un peu de technique et de chance, soit ça décolle, soit vous arrivez à le remonter d’un élégant mouvement de votre pied, mais en tous cas vous avez de bien meilleures chances de rester debout pour gérer la situation, y compris un affalage de l’aile. Et choisissez votre technique ! :ppte:

Sylvain.

:+1: avec Sylvain: au début je décollais souvent à côté du passager, mais j’ai arrêté parce que pas pratique à mon goût. Ca reste pas mal quand la priorité est de courir et que le terrain s’y prête, mais sinon ça “déconnecte” pas mal le pilote du passager.

je confirme :
http://www.youtube.com/watch?v=sz0_jEs1enQ

Désolé les gars, j’ai pas du tout le même feeling que vous. Un fois la tempo faite, y a qu’à courir et y a pas beaucoup de corrections à faire dans la course (même dans la voile c’était surtout avant la course). Perso, j’ai jamais eu de pb de cap.
Derrière, j’ai du mal à courir (vite) autour des jambes du passager en clopinant et s’il tombe … ben je bascule direct et le nez dans le gazon je là je ne suis pas trop à l’aise pour contrôler.
A côté, je garde un peu de contrôle. S’il tombe, je suis ralenti et tiré vers le bas mais je peux encore rester sur mes jambes qui ont la place pour éventuellement passer devant. Quand je cours à côté, je suis aussi un peu derrière et je pousse avec l’épaule et le bras, le passager n’est pas complètement libre et pour une course d’élan rapide sans vent, honnêtement, je ne vois pas mieux. Justement, j’ai essayé plusieurs confs. (Avec ma passagère préférée ou quand c’est alimenté, je cours derrière très souvent.)
En gonflage dos, par contre, je suis derrière jusqu’à la tempo. Lorsque je dis au passager de courir et qu’il commence à tirer, je me décale un peu et le pousse en avant avec mon bras et l’épaule.

Ouala.

Bonsoir,

Mon message n’avait pas pour but de créer un fil de discussion sur les techniques de décollage en biplace (peut-être faudrait-il un autre fil pour cela?), mais simplement je m’interrogeais sur le nombre élevé d’accidents en biplace depuis plusieurs années (particulièrement en biplace pro), ce qui est catastrophique d’une part bien sûr pour les passagers emmenés qui faisaient confiance totale dans le pilote et d’autre part pour l’image de notre activité qui est à chaque fois mise à mal par ce type d’accidents.

Autant l’opinion publique peut accepter l’accident d’un pilote en solo (tout le monde sait bien que c’est un sport de fous furieux n’est-ce-pas ?) , autant pour les proches d’un passager biplace accidenté, c’est absolument insupportable (c’est juste cela que je voulais dire).

A+ Marc Lassalle

:grat: il n’y a pas une distinction entre biplaceur amateur et pro justement… avec une obligation de résultat pour le pro ?
il me semblait (peut être à tort ?)

De ce qu’on m’a appris, un bi associatif, il y a deux phases: celles où le passager est actif (deco/atterro) et le vol. Pour la première, il y a obligation de moyen (on ne peut pas empêcher le passager de s’étaler comme une crêpe et tout faire foirer). Pour la deuxième, il y a obligation de résultat. Je ne suis pas sûr, mais ça m’étonnerait que ça soit différent pour un pro. Le fascicule de l’élève biplaceur ne fait pas la distinction…

[quote]Depuis 1997 la Cour de Cassation a retenu une obligation de sécurité donc de résultat de la part du pilote
de biplace dans les phases où le passager n’est pas actif.
Cet arrêt ayant valeur de jurisprudence, nous sommes dorénavant soumis à une obligation de résultat dans
les phases ou le passager n’est pas actif et à une obligation de moyens dans les phases ou le passager est
actif.
Il en résulte que la responsabilité du pilote sera engagée :
- systématiquement dans les accidents survenus lors des phases ou le passager n’est pas actif.
- Si la faute est avérée dans les phases ou le passager est actif
[/quote]