Mental pilote

J’ai trouvé un lien sur le blog de Maxime Bellemin vers un site dont la lecture devrait etre obligatoire :
http://www.mentalpilote.com
Le flux RSS est ici : http://www.mentalpilote.com/?feed=rss2

Ca cause de sécurité et de mental avec des récits et des analyses d’incidents concernant toutes sortes d’aéronefs.

Excellent, voilà 3 heures que je suis plongé dans la lecture des articles. karma+

merci pour le lien, j’ai commençé à lire quelques articles :pouce: , j’adore celui où l’on dit que le pilote de planeur est le pilote le plus intelligent 8) , maintenant que je fais du parapente, j’espére que je ne perds pas des neurones :mdr:

Excellent, très intéressant à lire… y’a un article que je trouve tout à fait transposable au parapente : la pressionite ou « fascination d’objectif ». Objectivement des éléments nous indique de ne pas y aller, mais c’était prévu alors parfois on force un peu pour que ça passe…!!! a lire absolument :pouce:

Moi j’ai beaucoup aimé l’article sur “La culture juste vs La culture punitive” qui m’explique un peu pourquoi certains trouvent les récits d’accidents/incidents néfastes, alors que de mon point de vue modelé par la culture germano-norvego-anglo-saxonne de la compagnie pour laquelle je travaille il n’y a que des avantages a faire profiter les autres de ses expériences. Il faut d’abord assimiler l’erreur humaine comme quelque chose de normal voir de positif pour etre a l’aise avec la transparence.

J’ai bien aimé le “pilote naturel”, cela s’adappte bien à des pilote de mon entourage et permet de comprendre les pilote “aux forceps”.

Merci PiRK pour ce lien très intéressant. Cela tombe bien car nous avons quelques pilotes aviation dans notre club. De quoi alimenter un bon débat.

Excellent site. Je ne connaissais pas, merci pour le lien :pouce:

Grace au blog de Piwaille, ce sont les parapentistes qui sont les plus intelligents maintenant :
http://www.mentalpilote.com/et-pourquoi-les-pilotes-sans-moteur-sont-les-meilleurs/

:canape: :mdr:
En plus j’ai dit à Jean Gabriel le contraire : à mon avis nous bénéficions de la très faible vitesse de nos engins pour nous faire pardonner nos erreurs, nos approximations

En tout cas , c’est grâce à ton message que j’ai découvert ce site très intéressant et j’ai poursuivi quelques pistes de réflexions (mais là, chuis à la bourre) d’essayer de développer un peu plus tard

La lecture de ce site m’a mieux fait comprendre l’accident du vol AF447 Rio-Paris. Perdus dans leurs procédures, les pilotes ont oublié de piloter.
Ils se sont d’abord jetés dans un énorme cunimb, qui les a chablattés velu et a monté l’avion très au-dessus de son plafond, à une vitesse dangereusement faible.
Ils ont été ensuite hébétés par la non-réponse ses sondes Pitot… outre qu’en cabine cela devait être la panique.
Ils se sont ensuite mis en sur-incidence aberrante pour éteindre l’alerte décrochage, ce qui a mis l’avion en parachutale stabilisée, avec un Vz négatif d’autant plus monstrueux qu’il était dans le dégueulant du cunimb. L’altimètre devait tourner à une vitesse dingue, il est incroyable que cela n’ait pas été pris en compte… mais étaient-ils encore conscients dans le poste de pilotage ?
Impact sur l’océan à 70m/s, bien plus vite qu’un corps compact en chute libre (50m/s). Sprotch !

Ils auraient sans problème sauvé l’avion de leurs conneries s’ils avaient piloté. Moi, je ne me serais jamais jetée dans un cunimb, j’aurais dérouté l’avion pour contourner le monstre… mais pour nous, un cunimb c’est le danger absolu.
Pour les avions de ligne, c’est aussi un événement météo très dangereux… et ceux du Pot au Noir sont réputés.
Je me rappelle un vol Paris-Nice : des cunimbs sur les Alpes du sud avaient dû être contournés. Mon avion (A320), qui venait de Bastia, était déjà en retard à Orly, puis il s’était posé aussi en retard à Nice, toujours à cause des cunimbs.

Pour nous autres, pilotes de parapente, ces pilotes étaient incompétents.
Après avoir relu l’article, j’ai mieux compris pourquoi ils étaient aussi mauvais. On ne devrait plus appeler ces mecs-là des pilotes, mais des conducteurs d’avions, comme pour les trains et les autobus. Les avions de chasse se pilotent, les avions de tourisme et les ULM aussi, le Concorde devait être piloté et il nécessitait des experts tant il était difficile… Des fonctionnaires aux commandes d’un Airbus, qui ne pilotent jamais, ne peuvent pas être vraiment compétents quand il faut piloter.

Salut et fraternité*

Quel ramassis de n’importe quoi… :mdr:

Bléou Bléou Maman
Je ne suis pas là pour défendre mes confrères (que j’ai plutôt l’habitude de dénigrer), mais pour rectifier l

[quote]Des fonctionnaires aux commandes d’un Airbus, qui ne pilotent jamais, ne peuvent pas être vraiment compétents quand il faut piloter.
[/quote]
Bullshit ! Il faut arrêter de raconter des bêtises là :grrr:

Bullshit ! Il faut arrêter de raconter des bêtises là :grrr:
[/quote]
Pfou,
déja l’autre fil qui part en vrille et maintenant ça encore, c’est comme j’écrivais c’est vraiment à celui qui dénigrera le plus autrui et dire qu’il y en a qui se font élire comme ça en plus …

Comme le relève poliment Zaag ça pourrait suffire les conneries, là.

Informez vous, au lieu de vous battre les flancs et de vous visser l’index sur la tempe.
Il y a un dossier aussi épais que certains posts sur le site http://www.techno-science.net/, que je suis régulièrement.
Cela vous éclairera peut-être, je le souhaite.

Bon, c’est vrai que j’y suis allée un peu fort en comparant les pilotes des avions de ligne à des conducteurs de trains ou d’autobus, en les qualifiant avec méchanceté et ironie de fonctionnaires paperassiers. Si c’était le cas, je ne prendrais jamais l’avion.

Je me rappelle un débat assez vigoureux avec un copain, Cdt de bord à Air France, au sujet de l’accident de Habsheim, bien avant de savoir que les boîtes noires avaient été caviardées. Pour lui, le crash était dû à l’avion seul, le pilote n’avait pas déconné. Pour moi, je pilote volait trop bas à la limite du décrochage, soutenu par l’effet de sol et le thermique de la piste, ce qui le fit poser sur les arbres quand ce soutien fut perdu, avant d’avoir pu reprendre un minimum d’altitude.
La vidéo est très parlante.
Je déteste l’esprit de corps, qui engendre le repli sur soi, une fermeture de l’esprit et un pénible refus d’assumer les réalités, voire même d’accepter le débat. En tant qu’ancienne prof du secondaire, j’ai été confrontée à ça tout au long de ma carrière. Je trouve bien dommage de retrouver parfois ici des crispations du même ordre.
Je survivrai.
Bonne fin d’année à tous. :trinq:

Salut et fraternité*