Mes premiers vols en autonomie

[quote=“M113,post:810,topic:47473”]
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/vivement-le-printemps-t21789.0.html :wink:

… et c’est aussi surtout ce qui en fait l’interet :ppte:

Non non Laurent, t’inquiète je n’y voyais pas de mal :wink: par contre oui ce n’est pas parce que je ferai plein de stages que je serai nécessairement “bon” mdr et il faut que je développe des capacités que seule l’expérience me permettra de mettre en pratique. Ca il faut que je m’en convaincs ! car j’ai trop tendance à réfléchir linéairement Vous m’avez souvent parlé de maturation.
Ces stages éraient prévus depuis le stage au Maroc parce que j’ai bien aimé la pédagogie d’Airone. Bon je ne dis pas que le stage mini-voile était prévu mais je voulais aussi acquérir d’autres sensations avec une mini-voile qui me serviront pour les cross avec le parapente. Notamment la vitesse, la précision aux commandes, le fun aussi avec quelques figures…Le SIV bah il me paraît primordial vus les récents événements…mais dès l’an dernier je voulais aller à l’extrême de ce que peut faire ma voile sans me mettre en danger au lieu d’expérimenter les wings et décros par moi-même (Internet montre tellement de choses qui paraissent essayables…) et puis il y a deux copains de Troyes qui viennent donc cela fera aussi des bons souvenirs à partager.
J’ai un gros défaut, quand je fais quelque chose, je le fais à fond…mais c’est mon mode de fonctionnement.

http://Quant au budget, oui mais c’était ça ou changer ma voiture de 14 ans qui a atteint 290.000 kms cette semaine

290.000 pour une BM, elle est comme neuve :stuck_out_tongue:

hello,

ce n’est que mon avis mais quand je vois tout les stages que tu vas enchainer j’ai envie de dire calme toi cheval fougueux

explication il faut souvent un certain temps entre l’exercice réalisé et l’assimilation de celui ci même si tu apprends vite j’espere que tu fera attention après ces stages , tu auras un mental surboosté par tout ce que tu as apprit et c’est souvent là qu’on va à la faute (pas forcement tout de suite après mais qq semaines ou mois) ça se remarque souvent après les siv on repart avec un mental d’acier qui cache des neurones en guimauve

autre chose, un stage ça pompe énormément d’énergie mentale (le parapente n’étant pas le sport le plus physique) avec l’enchainement des stage fais gaffe à la fatigue

sinon je suis content de voir que tu pratique de moins en moins “l’apprentissage par l’erreur”

au fait je t’avais croisé à ST Martin

Bonne mémoire ! oui c’est ce qu’on me dit…mais ce n’est pas le moteur, c’est plein de choses qui vieillissent (durites) et l’électronique qui flanche à l’humidité , la corrosion.

Quand est-ce qu’on s’est croisés à Saint Martin ? ?) quelle est la couleur de ta voile ? (il n’y a que comme ça que je me souviens…).
Oui je ferai attention après les stages à ne pas m’enflammer…trop !
Pour l’apprentissage par l’erreur, euh joker ! :mrgreen:

Je suis revenu hier sur le théâtre de mes vracs, les conditions de vent étaient plus fortes et aussi mal axées. J’ai retenu ce que vous m’avez dit : regarder, observer, comprendre, décider. les flammèches étaient bien axées, surtout celle de droite, celle de gauche était plus bizarre. J’ai essayé (avec l’aide d’un pilote local habitant dans le village d’à-côté) pourquoi. Ce que certains avançaient était juste : l’orientation du site est NE mais le vent (nuages qui défilaient) était plutôt NNE voire N (comme la dernière fois) et la brise s’engouffre dans l’espace sans arbre (au bas du déco) pour remonter faisant croire que c’était bien NE.
Je me suis mis dans la sellette, en radio et j’ai fait le fusible (l’autre personne n’avait pas envie de faire le fusible ni le plouf). J’ai bien décollé (mais en peinant contre le vent quand même) et puis après cela a été une partie de yoyo, un coup ça monte, un coup ça baisse, je n’arrivais pas à prendre de hauteur et la partie bien orientée N est très peu large (c’est l’endroit où la colline fait une pointe - alors que la plus grande partie de la colline (un côté) était NE. Je me suis fait assez remué, j’ai trouvé ça malsain, je suis allé vers la partie où j’avais fermé matérialisée par les arbres plus hauts. J’ai mis plus que 400 grammes lol, mes mains étaient bien aux oreilles voire en dessous. Pas de fermeture, pas de frontale, par contre je me faisais reculer grave. C’est là que cela a fait tilt. J’étais exactement au même endroit, dans la même position.
La dernière fois, me faisant reculer, je veux remettre l’accélérateur, je n’ai qu’une seule poignée de freins dans la main, je suis penché pour chercher l’accélérateur car je ne’y arrive pas avec le pied. Est- arrivé ce que j’ai raconté.
Hier, je suis reculé, mon pote en bas me dit “rentre, vent de cul de l’autre côté” à la radio, je file côté S (sans me mettre sous le vent de la colline) et je pose tranquillement.
Le vol n’aura pas duré 10 minutes, mais j’ai compris des trucs, ce que vous m’avez aussi expliqué. L’aérologie locale, micro-locale, les phénomènes de venturi, la gestion de la voile en conditions dures.
De toute façon ça bougeait tellement dans tous les sens que je n’aurais pas insisté. SI seul, j’aurais tenté d’atterrir côté N (atterro officiel) mais j’aurais perdu beaucoup d’altitude et je me serais peut-être retrouvé dans les arbres. Le plus court est parfois le mieux !

Merci pour vos conseils qui semaine après semaine prennent forme dans mon esprit. Je sais ce qu’est la “crainte” maintenant ! :pouce:

Hello Matthieu,
Connaissant une bonne partie des tops pilotes présent hier sur “ta” région pour faire des bornes, je ne comprends simplement pas pourquoi tu étais en l’air.
Ces avaleurs de km redoutent plus que tout l’extraction dans du vent fort, surtout que hier c’était spécialement velu…
je n’imagine pas comment tu trouves du plaisir à faire du soaring dans de telles conditions.
Fais attention à toi, la parapente ne pardonne pas tout
:trinq:

tu retournes au même mauvais endroit avec plus de vent pour voir si tu parviens à t’en sortir ?
peut-être ai-je mal compris

Je voulais m’extraire aussi… :wink: mais vues les conditions, je suis allé sagement poser. C’était très montagnes russes et reculé. Je voulais aussi- avec assistance radio-m’enlever du cerveau les vracs de la semaine dernière. C’était psychologique… :wink: on a fini par faire du gonflage dans une jachère plate dans obstacle … C’était devenu très fort… On a tenu 15 minutes. On décollait sur le plat… On a rangé les voiles. Instructif comme journée cependant !

Deux pilotes m’ont dit que même si c’était fort c’était parce que j’avais fait une faute de pilotage. Plus ce que vous m’avez instruit sur les fameux 400 grammes de tension… Donc j’ai surtout expérimenté ma tenue de voile et j’aurais du préciser pas de quelconque fermeture mais j’avoue ce n’était pas plaisant du tout…

Tu reviens sur les lieux de ton vrac, avec des conditions encore plus pourries.
Tu te mets quand meme en l air et apres tu dis avoir appris quelque chose ?

C est a tomber par terre !!

Justement, si tu veux t’enlever les vracs de ta tête, et bien évites les conditions comme celle là.
Les pilotes qui décollent, le font uniquement pour battre des records de distance, avec le niveau et les machines adaptées.

Non je ne suis pas tombé par terre ET oui j’ai mieux piloté, mieux tenu ma voile. Le pilote confirmé qui était à la radio surveillait, m’a ensuite dit que c’était mieux d’aller me poser. On a débriefé, m’a assuré que je ne faisais pas d’erreur de pilotage mais que c’était des conditions malsaines et trop fortes. Puis petit cours d’aéreologie et voilà j’ai appris oui !
C’est comme une chute de moto, faut combattre le stress en repartant au charbon, pas en rangeant la moto au garage. Enfin, je marche comme ça. Sinon j’aurais eu tout le temps cette appréhension d’une fermeture asymétrique et frontale à cause d’une erreur de pilotage.

moi j’aime bien quand ca yoyote…d’ailleurs tu devrais essayer le vol cinétique, tu veras c’est génial. le vol d’onde aussi : une tuerie pure pour un chiffon !

avant toute chose je tiens à dire que j’adore tes interventions car tu parle avec passion.

cependant fais gaffe, tu n’as visiblement toujours rien compris à la météo et l’aerologie et pourtant tu te mets dans des conditions à chier puis on ton ami (qui t’a laissé décoller dans des conditions moisie) te donne un cours d’aerologie et voilà oui tu as appris … OMG y a rien qui te choc ?

mais apparemment, tu n’as toujours pas compris ce qu’était la chance,
et tu continues à la défier …
ce qui n’a rien à voir avec un quelconque pilotage. on ne parle pas de thermiques ou de soaring là.
quand c’est moisi, c’est juste moisi. si une turbulence t’attrape et t’envoie dans les arbres, tu ne décideras de rien, avec ou sans fermeture.
en as-tu bien conscience ?
ou est-ce que tu reviendras nous dire (si la chance te laisse revenir) “je ne croyais pas que c’etait possible” ?

je crois que tu devrais laisser la moto de coté dans tes raisonnements.
c’est vraiment étonnant de pratiquer un sport nature sans avoir appris/compris que la nature est tetue et reste toujours plus forte,
et que l’humilité n’est pas optionelle :grat:
et y a rien de moralisateur là dedans.

effectivement, ca serait interessant qu’il vienne poster son avis directement histoire qu’on comprenne :wink:

J’ai trouvé le Professeur de parapente de Matthieu :prof: :

https:/h/www.youtube.com/watch?v=lX6DvOAlIDY

et la suite :

https://www.youtube.com/watch?v=aacepD-_cAY&desktop_uri=%2Fwatch%3Fv%3DaacepD-_cAY&app=desktop

:stuck_out_tongue:

M@tthieu, vu ta non-expérience (quoi que tu en penses), tu ne devrais pas encore faire le fusible!

mais non M@thieu c’est une disjoncteur, pas un fusible ! :sors:

pas le temps de mettre les formes et la vaseline, mais franchement change d’ami pour voler