Mes premiers vols en autonomie

je ne vais pas épiloguer la dessus, mais y a pas bcp de candidats qui ne parle de la fin des 35h :wink:

c’est pas beau d’être jaloux : il suffit de passer le concours (ou plus exactement de le réussir) pour être soi même élu (mais enfin, toi tu es au courant) :wink:

C’est très bien de faire du gonflage rien à dire là dessus!
Ce qui m’interroge et (n’y voyez aucun jugement) c’est d’en faire autant avec une… D. La M6 c’est 6.92 d’allongement, alors certes une journée de gonflage va permettre de sentir la force, certains petits shoots, etc… mais la sortie du domaine de vol avec ça, c’est pas une Artik… juste à voir les quelques vidéos de SIV!
Je ne te connais pas Matthieu, je crains juste à lire tous tes messages que le gap avec ton ancienne voile est assez important (ce qui ne veut pas dire infaisable…) mais ne te brûle pas les ailes
Commence par des vols du soir, cette voile c’est un vrai régal, je l’ai d’ailleurs changée pour une … LM6 :mrgreen:
Bon premier vol avec :wink:

Oui YenYen, c’est dans mon programme, vol du matin, du soir, restits, petits exercices et thermiques doux. Les journées “normales” ce sera l’Artik. j’y vais avec précaution et sans d’autre but que le plaisir, pas la peur au ventre de me ramasser. J’ai tout l’avenir pour apprendre, ré-apprendre, analyser et donc progresser.

YenYen le dit de façon très polissée mais il en ressort quand même ce qui me semble la réalité. On peut faire autant de gonflage que l’on veut et arriver à une maitrise parfaite de son aile au sol. Pour autant on aura aucune expérience et compétences pour gérer avec la même aile une domaine du sortie de vol. Même un ou plutôt des SIV avec la dite aile si ils permettent de mieux appréhender les sorties du domaine de vol, ils ne donnent pas une garantie absolu d’avoir les bonnes réactions aux bons moments.

Alors et que au vu des sketchs “Tenerife” et “lancer de secours” sous Sigma 9 et Artik 4, je crains que la 1ère réelle sortie du domaine de vol en M6 se terminera au mieux sous secours et au pire…

Et malheureusement, mon avis tout perso, toutes les séances de gonflage et même tous les vols du soir n’y changerons rien car la maîtrise d’une aile dans telles conditions ne préfigure en aucune façon la maîtrise dans d’autres conditions surtout si ces dernières requièrent des pré-requis qui sont… absents.

Mais bon, là je souffle dans un violon. Au moins je fais du bien à ma conscience morale…

Bonne journée,

Edit ; @ M@tthieu, là tu te raconte du pipeau toi même, il suffit de lire ton autre post à propos de ton vol à la Puncho. Avec des pétards secs au-dessus de la face Sud, tu envisages (tu l’a fait ?) l’attérro au déco (lequel ?) J’ai le souvenir de ta vidéo de Bar sur Aube ou ta “maîtrise” des basses vitesses et surtout ton placement m’inspirait avant tout de la peur pour ton intégrité physique. Mais bon, comme dit, tu es tellement convaincu par tes propres propos que cela te rend sourd aux “alertes” venant d’ailleurs.

Je te souhaite sincèrement beaucoup de plaisirs avec ton nouveau jouet.

Les profs ils font beaucoup moins non? C’est les 35h de ces feignants de salariés qui sont remises en cause, pas les 18h des profs.
Paraît que les heures qu’ils font pas au boulot se justifient par les heures à faire à la maison pour que le boulot soit bien fait.
On voit bien que c’est un argument choc en voyant le nombre d’heures que fait Mathieu à la maison :twisted: et non je ne suis pas jaloux, j’ai des potes dans l’éducation nationale qui se gavent encore encore encore plus que ça. Dommage pour ceux qui bossent vraiment chez eux, on ne retient que les cancres :smiley:

En effet c’est moins polissé là… :mdr:

[quote]Après tes premiers vols sous M6 il faudra acheter une Enzo pour que le gonflage sous une D te paraisse plus facile
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Mouais, perso je préconiserai plutôt une tribute ou une U3, ça c’est très chiant à gonfler surtout sans vent. En plus c’est pas cher!

Le pourcentage d’accident en déco est supérieur à celui du pourcentage d’accident en vol et pourtant le déco ne prend que quelques secondes. Ce sont donc des secondes qui sont chaudes en conditions thermique ou venté.

Une bonne maîtrise au sol dans des conditions très diverses est difficile et longue à acquérir

J’ai plus d’heures de gonflage que d’heures de vol !

Les profs ne sont pas payés pour bosser mais pour faire bosser leurs élèves… ce qui est de plus en plus difficile (faut pas les traumatiser ces chers petits anges…)
ROTFL

C’est curieux, la Mantra3 je l’ai justement acheté parce que je la trouvais vraiment facile au gonflage en toute condition pour une aile de cet allongement, en particulier par vent nul. J’ai jamais gonflé de M6 mais elle doit vraiment être très très facile alors!
[/quote]
Si tu veux acheter une M6 parce qu’elle est super fastoche au gonflage en toute condition, la mienne est à pas cher!

Ça, petit scarabée, un jour ça sera l’inverse :lol:

Je me permets d’avoir une vision assez différente de wowo sur le travail au sol.
On peut quasiment tout travailler en gonflage, et surtout la finesse de pilotage et la capacité à ne pas surpiloter. Une grande partie des incidents qui dégénèrent en vol sont le fait de réactions du pilote à contretemps, trop brusques ou trop maintenues. En gonflage, ceci conduit à un échec immédiat et on se rend bien compte que dans les mêmes conditions certains y arrivent pendant qu’on merdouille. Je parle de réel travail au sol, avec exercices et tout ; pas juste de mettre une voile au-dessus de la tête.
Piloter au sol dans les rafales, en faisant des parcours, en utilisant les obstacles apprend le timing et la réaction juste à la commande, souligne l’importance du travail à la sellette. Le gonflage inversé par le bord de fuite illustre la marche arrière après décrochage. La vrille volontaire sur un tour est un exercice complet qui requiert une grande précision. Et ainsi de suite à l’infini.
Cherchez et regardez les vidéos de gens comme Mike Kung ou Olivier Fritz.

EDIT : Au sol, on aura avec les ailes allongées souvent à gérer le décravatage suite à erreur. Décravater une M6 sans la reposer sera un exercice crucial justement pour ce modèle et sera véritablement pédagogique !

Pour moi, un intense travail au sol est plus efficace qu’un SIV pour la sécurité (et certainement aussi pour l’efficacité pure en vol). J’attends avec impatience que des formateurs mettent en place tout un programme de ce genre d’exercices et montent des stages. Peut-être y en a-t-il déjà à la Dune par exemple ?

Sans commencer à chercher et afficher des statistiques d’accidents parapente, il me semble quand même que le plus d’accident arrivent dans la phase d’atterrissage et qui si ceux en vol ne sont pas les plus frequents, on peut quand même penser qu’ils présentent le plus de risques d’une fin fatal si ils ne se terminent pas sous secours. Secours qui ne garantit pas une fin heureuse pour autant.

Maîtriser son aile au gonflage dans toutes conditions aérologiques et permettre ainsi un décollage correct est un plus. MAIS est-ce que cela garantit, faute d’avoir su détecter la subtilité aerologiques du moment, la maîtrise de l’asymétrique 50 m plus loin à 30 m du sol ? Est-ce que savoir gonfler prémunit d’un retour à la pente ? Est-ce que vraiment les accidents les plus graves au déco sont le fait de gonflages non-maîtrisés ou ne serait-ce pas plutôt en sortie de déco donc en vol qu’ils se produisent ?

Et tous ce que je dis ne remet pas en cause l’intérêt très réel du travaux au sol mais qui ne peut pour autant pas se substituer à l’expérience acquise en vol.

Personellement j’ai 20 ou peut-être 30 fois (voire plus) de temps passé en l’air et pourtant je n’ai à me plaindre d’aucun accident. Pourtant quelques grosses fermetures émaillent mon parcours aérien.

Mon idée est juste qu’une progression pour être réelle est pertinente ne doit jamais faire monter les marches 2 x 2 voire 3 x 3 (comme dans le cas de M@tthieu) car les marches effacées sont autant de compétences qui feront toujours défauts quand il s’agira d’avoir une solution immédiate lors de la survenance d’un impondérable (façon de parler)

Bonne journée,

Edit ; @ Vincent, OUI, présenté comme tu le fais, le travail au sol relève d’un tout autre intérêt MAIS pour l’appréhender ainsi, il me parait essentiel d’être dans le bon état d’esprit d’avoir déjà la culture (l’expérience) adéquate ET ce qui me parait encore plus important c’est de disposer des nerfs (encore une question d’état d’esprit, de culture, d’expérience) neccessaire pour pouvoir transposer en temps reel ce que l’on aura appris au sol dans une situation d’urgence dans un environnement devenu d’un coup (ou peut-être depuis un moment = stress important) inquiétant.

Dans le cas de M@tthieu (puisque c’est malgré tout le sujet) Tenerife remonte à 1 ans et secours à quelques mois, alors…

En l’air aussi ! :mdr:

Blague à part, le gonflage ne peut-être que bénéfique, mais je pense également que sur ce genre d’aile, il sera toujours insuffisant puisque différent de la réalité en vol, et que rien ne remplace la pratique, en y allant progressivement dans les conditions aérologiques. A mon humble avis, là où se situe le bénéfice du gonflage, toujours sur ce type d’aile qui commencent à avoir un allongement significatif, c’est pour maîtriser des conditions foireuses au déco, du style vent arrière ou complètement travers.

Je suis en total désaccord avec vous sur le sujet.
Je pense que le bénéfice principal du travail au sol se trouve en l’air, à la fois sur le volet sécurité et sur le volet efficacité/performance.
Ce n’est pas pour rien que je parlais de décravatage. Avec la M6 c’est incontournable sur fermeture. Et décravater une M6 faiblement chargée sera plus difficile encore. Si on est capable de le faire en gonflage sans laisser la voile retomber au sol, cela passe parune implication maximale à la sellette, par une capacité à maintenir la vitesse nécessaire, par la délicatesse du contre à la commande, par le geste juste et immédiat pour sortir la cravate. Au sol on peut répéter à l’infini l’exercice, ce qui donne les automatismes et accroit la proprioception. La transposition en vol se fait très vite et naturellement car à force de répétition tout s’inscrit dans le schéma corporel.
J’en discutais récemment avec un moniteur qui fait du SIV, nous étions d’accord (ce qui ne garantit pas que nous ayons raison) : le travail au sol est le seul outil réellement efficace que nous ayons pour améliorer à la fois la sécurité et le vol. (évidemment, ça ne se substitue pas à l’expérience, c’est un accélérateur de progression)

Je ne me ferais pas trop de souci en vol pour le gars qui ferait ça avec sa M6 au sol :
http://www.youtube.com/watch?v=9R94fKulraI
https://www.youtube.com/watch?v=9R94fKulraI

Prof bashing ROTFL. Ça ne doit pas super voler chez vous… :wink: je n’ai pas fait ce boulot pour les vacances mais elles existent donc je ne vais pas pleurer. L’envers du décor ? Les préparations, les copies. Et comme dit Piment faire travailler les élèves. C’est pas gagné. Même en 3ème année de licence droit 90% ne travaillent que s’il y a une (bonne) note au bout. C’est incroyable

Complètement d’accord avec 3x7!

Mais, comme bien d’autres ici, je souffre. Imaginer M@tthieu apprendre le gonflage avec une M6 toute neuve qui, en plus, ne servira pendant des mois (enfin ça reste à démontrer, ça) qu’à voler en conditions calmes, ça me fait mal au coeur… pour la voile. La pauvre. C’est la vieille Mojo qui aurait dû servir à apprendre le gonflage, les gestes précis et efficaces… pas cette pauvre M6.

J’aime la difficulté technique, je la trouve stimulante et intéressante et au sol c’est plus difficile qu’en vol.

Après il y a tout ceux qui n’aiment pas plus que ça le travail au sol, dont fait partie wowo, et dénigre tout le bénéfice que l’on acquiert par les exercices au sol, très bien expliqué par 777

Si si ça vole du feu…mais on bosse ROTFL

Purée on crée un sujet pour moi tout seul :grat: ROTFL
@Wowo j’ai dû mal m’exprimer ou tu as mal compris. Je n’ai atterri au déco qu’au vol du soir dans la restitution. Tu me prends pour une bille ou quoi ? :grat:
C’était pourtant clair que j’ai crossé l’après midi avec l’Artik et ai voulu faire le vol du soir avec la M6.
Tu étais pépé la morale mais des fois tu me fais peur de ne lire que ce que tu crois avoir lu. J’ai changé quand même et j’ai évolué. Rien n’est parfait mais un bon pilote ne se forme pas en un an quoique hier j’ai déposé une Peak 3. Un grand moment quand il a dû poser et j’ai continué !
Sinon faudrait savoir. Au début on me disait que je ne faisais pas assez de gonflage et là je passe par cette case qui me paraît incontournable vue la voile et mon peu d’expérience et faudrait que je vole ? Quand on voit la maîtrise des gars au déco je pense qu’ils n’ont pas grand chose à craindre en l’air. Donc je sais en tout cas je sens qu’il faudra que j’en bouffe. Mais l’allongement est bien réel. A moi de gérer ma progression au sol avec dans des conditions pas évidentes. Certes pour certains c’est un crimes car une telle voile doit voler. Mais c’est ainsi que je le sens. Quand je la vendrai je rajouterai le nombre d’heures de gonflage sur herbe…:wink:

Jésus un gars de Nazaré me disait : c’est quoi un bon pilote ? Il répondait que c’est celui qui faisait ce qu’il voulait de la voile au sol et il ne concevait pas qu’on puisse crosser sans savoir manier la voile.