Sans commencer à chercher et afficher des statistiques d’accidents parapente, il me semble quand même que le plus d’accident arrivent dans la phase d’atterrissage et qui si ceux en vol ne sont pas les plus frequents, on peut quand même penser qu’ils présentent le plus de risques d’une fin fatal si ils ne se terminent pas sous secours. Secours qui ne garantit pas une fin heureuse pour autant.
Maîtriser son aile au gonflage dans toutes conditions aérologiques et permettre ainsi un décollage correct est un plus. MAIS est-ce que cela garantit, faute d’avoir su détecter la subtilité aerologiques du moment, la maîtrise de l’asymétrique 50 m plus loin à 30 m du sol ? Est-ce que savoir gonfler prémunit d’un retour à la pente ? Est-ce que vraiment les accidents les plus graves au déco sont le fait de gonflages non-maîtrisés ou ne serait-ce pas plutôt en sortie de déco donc en vol qu’ils se produisent ?
Et tous ce que je dis ne remet pas en cause l’intérêt très réel du travaux au sol mais qui ne peut pour autant pas se substituer à l’expérience acquise en vol.
Personellement j’ai 20 ou peut-être 30 fois (voire plus) de temps passé en l’air et pourtant je n’ai à me plaindre d’aucun accident. Pourtant quelques grosses fermetures émaillent mon parcours aérien.
Mon idée est juste qu’une progression pour être réelle est pertinente ne doit jamais faire monter les marches 2 x 2 voire 3 x 3 (comme dans le cas de M@tthieu) car les marches effacées sont autant de compétences qui feront toujours défauts quand il s’agira d’avoir une solution immédiate lors de la survenance d’un impondérable (façon de parler)
Bonne journée,
Edit ; @ Vincent, OUI, présenté comme tu le fais, le travail au sol relève d’un tout autre intérêt MAIS pour l’appréhender ainsi, il me parait essentiel d’être dans le bon état d’esprit d’avoir déjà la culture (l’expérience) adéquate ET ce qui me parait encore plus important c’est de disposer des nerfs (encore une question d’état d’esprit, de culture, d’expérience) neccessaire pour pouvoir transposer en temps reel ce que l’on aura appris au sol dans une situation d’urgence dans un environnement devenu d’un coup (ou peut-être depuis un moment = stress important) inquiétant.
Dans le cas de M@tthieu (puisque c’est malgré tout le sujet) Tenerife remonte à 1 ans et secours à quelques mois, alors…