Joli récit, c’est chouette d’enrouler avec des vrais oiseaux, n’est-ce pas ?
Bien Joué !
Mes premiers vols en autonomie
Merci pour vos encouragements, vos critiques constructives (Wowo) qui m’ont permis peu à peu de commencer à prendre conscience de certains dangers possibles, et de continuer à avancer, à devenir un meilleur “pilote”. D’ailleurs qu’est-ce qu’un (bon) pilote ? :grat:
Sinon même si c’est un loisir, le travail compte : voler, comprendre, assimiler, apprendre de ses erreurs (mon fameux théorème) et au bout de presque deux ans tout ce travail de fourmi commence à porter ses fruits. pas qu’en terme de distance (au fait est-ce un critère ? est-ce que ça fait plus prendre au “sérieux”? est-ce que l’on finit par être plus “accepté” tel qu’on est avec ses défauts ? :grat:).
Il me semble qu’il n’y a pas de vérité, juste des faits, des caractères, des envies, des désirs, des volontés…
Aujourd’hui à 3700 m, je me disais que j’avais bien de la chance de contempler le massif du Mont Blanc, la chaîne des Aravis etc… de mon petit siège suspendu par des ficelles à un chiffon ! magique, déroutant, apeurant aussi, mais si grandiose, si exceptionnel. Oui Christian Luc, enrouler avec des oiseaux c’est un truc inimaginable ! déjà j’étais si content d’avoir volé en compagnie des mouettes en Normandie mais là 4 rapaces autour de moi… Un peu plus tard sur Véran, j’ai vu un rapace monter haut dans le ciel et fondre à vitesse V sur une proie je suppose, deux fois de suite. C’est cette nature que j’aime de plus en plus en parapente, je la respecte d’autant plus et malheureusement quand je vois le glacier du Mont Blanc rapetisser année après année, je suis triste de voir que l’homme ne respecte plus la nature (mais enfin, c’est un autre sujet…).
Quand on est là-haut dans les nuages ou juste en-dessous :lol: seul face à l’immensité du ciel, on se rend qu’on n’est peu de chose, on est si fragile, si minuscule, ça en donne la chair de poule. Et puis il suffit de regarder (en transition) ls petites maisons sur les alpages, les promeneurs arrivés au sommet des Aravis, je ne sais comment, les troupeaux de vache, les voitures au loin, le ruban d’asphalte, les villes et villages, les hameaux perdus, on se dit que tout est petit et si important à la fois… on se sent impuissant et puissant à la fois. C’est un doux sentiment euphorique (que l’on a en posant et en regardant les sommets survolés).
Je ne savais pas que courir dans une pente avec une voile au-dessus de la tête (ou presque) il y a deux ans aller donner une autre dimension à ma vie, un autre sens aux choses que je ne percevais pas et rien que cela déjà rend le parapente magique.
Voilà pour le moment philosophique du vendredi soir !
mais j’ai encore la tête dans les nuages…
pas mieux

C’est inévitablement une forme de validation des acquis… Après est ce que tu es plus accepté avec tes défauts ou est ce que c’est par ce que tu as su en gommer certain que tu en es là?..
Il me semble qu’un petit coup d’œil en arrière pour comparer l’ambiance des premiers posts de ce fil et des derniers te donnera la réponse.
Zut, je sens qu’on va moins rigoler maintenant que tu commences à devenir un banal parapentiste 
Tu as raison, si j’avais gardé certains défauts comme ne pas garder de marge de sécurité ou ne pas regarder avec attention la météo à tous les étages - par exemple - je ne serais peut-être plus là… dans une boîte en sapin comme le souhaitaient certains :grat: mais tu remarqueras aussi qu’il y a moins de commentaires pour quelque chose de positif que négatif; je suppose que c’est l’âme humaine qui veut ça (vidéos sur Youtube avec des accidents par exemple).
Plumocum, désolé
si je deviens banal et quelconque et il va falloir trouver un autre rigolo inexpérimenté qui racontera ses sketches :lol:
Bons vols plaisir à tous ! :ppte: :ppte:
Perso je ne crois pas que la distance que l’on parcourt valide quoi que ce soit, surtout dans Lézalpes. Ce qui valide, et ce qui fait l’évolution positive d’un pilote, c’est la réflexion qui accompagne le vol. Peu importe que l’on ait fait 30 ou 95 km, ce qui compte c’est comment on les a fait, quelle réflexion on a mise en oeuvre, quelle analyse, quelle compréhension de la masse d’air, quelle maitrise technique de l’engin.
Je vois trop de jeunes pilotes alpins se croire des cadors parce qu’ils ont fait une belle distance (en écrivant cela je pense à quelques-uns en particulier et ce n’est pas toi Matthieu).
Je ne crois pas Matthieu que qui que ce soit ici ait jamais souhaité te voir finir dans une boite en sapin !
Et si je te félicite à mon tour et je pense que je ne suis pas la seule, ce n’est pas tant pour le nombre de km que pour la (nouvelle) maturité de vol que ton récit laisse apparaitre. Il est loin le temps du “Banzai ! Je n’écoute rien vous êtes tous des vieux cons aigris, je me sors de toutes les situations parce que je suis très fort.” qui a tant agacé. 
Et oui, voler avec les oiseaux c’est plus que fabuleux, mais pour ça il vaut mieux les Pyrénées (quand je le dis, que c’est mieux ROTFL ) : moins de km faciles en cross, mais tu enroules en compagnie des rapaces, et de vautours à Val Louron et même sur le piémont…
Perso je ne crois pas que la distance que l’on parcourt valide quoi que ce soit, surtout dans Lézalpes. Ce qui valide, et ce qui fait l’évolution positive d’un pilote, c’est la réflexion qui accompagne le vol. Peu importe que l’on ait fait 30 ou 95 km, ce qui compte c’est comment on les a fait, quelle réflexion on a mise en oeuvre, quelle analyse, quelle compréhension de la masse d’air, quelle maitrise technique de l’engin.
Je vois trop de jeunes pilotes alpins se croire des cadors parce qu’ils ont fait une belle distance (en écrivant cela je pense à quelques-uns en particulier et ce n’est pas toi Matthieu).Je ne crois pas Matthieu que qui que ce soit ici ait jamais souhaité te voir finir dans une boite en sapin !
Et si je te félicite à mon tour et je pense que je ne suis pas la seule, ce n’est pas tant pour le nombre de km que pour la (nouvelle) maturité de vol que ton récit laisse apparaitre. Il est loin le temps du “Banzai ! Je n’écoute rien vous êtes tous des vieux cons aigris, je me sors de toutes les situations parce que je suis très fort.” qui a tant agacé.
Et oui, voler avec les oiseaux c’est plus que fabuleux, mais pour ça il vaut mieux les Pyrénées (quand je le dis, que c’est mieux ROTFL ) : moins de km faciles en cross, mais tu enroules en compagnie des rapaces, et de vautours à Val Louron et même sur le piémont…
karma+
Je n’ai pas assez volé dans les Pyrénées pour dire si c’est plus difficile de crosser que dans les Alpes, c’est comme “l’opposition” entre les vols de plaine et les vols en montagne. Mais j’irai voler vers Luchon et Val Louron un jour 
Je ne suis pas un cador, même si quand j’étais piou-piou, je regardais les récits de ceux qui faisaient 50 kms avec envie ! Si l’on étudie bien les prévisions météo (merci meteo-parapente au passage !), les transitions et plafonds sont beaucoup plus faciles. Ca change de faire des vols engagés et de raser les parois à la recherche du moindre souffle thermique pour ne pas descendre, que ce soit dans les Alpes (jeudi) ou les Pyrénées. Pour moi un cador n’est pas celui qui aligne les kms quand c’est facile mais celui qui se sort de toutes les situations comme tu l’as si bien dit en analysant en permanence.
Ma courbe montre bien que j’étais haut pratiquement tout le temps grâce aux conditions généreuses. Etre là au bon moment, au bon endroit et gérer sa voile également surtout quand on commence à fatiguer. Anticiper son cheminement, ses transitions, faire des laisses de chien quand le vent est contre, gérer sa finesse, accélérer au bon moment. Je n’ai pas encore assez d’expérience pour voler à l’accélérateur le plus souvent et ne prendre que certains thermiques. Pour l’instant, je suis une tortue mais ça me convient. J’apprendrai pour l’instant étant en milieu de fourchette et avec une petite voile, je prends tous les thermiques qui se présentent et essaie de faire le plaf car je préfère cela qu’aller galérer trop en bas tout en sachant qu’il y avait une grosse couche d’inversion rendant les thermiques trop stables en-dessous de 1500 m.
Pour en revenir à mes écrits des débuts, je reconnais que j’ai pu agacer. Le Banzai :lol: je n’ai jamais traité quiconque de con, mais critiqué les donneurs de leçons qui ne me croyaient pas, qui mettaient en doute l véracité mes expériences (peu glorieuses il est vrai). Pour la boîte en sapin, si malheureusement, cela a été écrit mais bon j’ai préféré oublier qui c’était et qui avait approuvé… 
Je reconnais qu’avec le recul, nous ne sommes rien sous une voile, qu’on se ballotte dans l’air qui peut devenir notre ennemi au lieu d’être un allié. On peut ne pas se sortir de toutes les situations quand on pousse le bouchon trop loin. Je ne connaissais pas la peur au début, parce que c’est mon caractère et le fait que je m’en sois sorti à chaque fois a fait que j’ai progressé, pris du mental au détriment de ma sécurité. J’ai pu selon les expressions consacrées “grillé des jokers”. Et j’ai plus appris par l’échec et les mauvais choix que par les écrits, les bouquins. C’est la seule chose que je regrette, car les belles phrases sur les magazines, forums ou bouquins ne me disent rien, il faut que je les vive (voler sous le vent, effet bagnard, contré dans un venturi…) pour apprendre, comprendre. C’est bizarre… je fonctionne comme ça. D’ailleurs je n’ai même pas encore passé le QCM du pilote confirmé…Quand je m’entraîne aux QCM, j’essaie de faire une analogie, une représentation avec ce que j’ai vécu pour répondre, au lieu de réfléchir (ou d’apprendre la réponse si je ne la connais pas).
Maintenant que j’ai fait des vols superbes, que je suis presque rassasié de vols (enfin toujours faim pour un plouf après une semaine d’arrêt !), je ne suis plus aussi banzai et rentre dedans. J’étais insatisfait et mort de faim au début (des dizaines de kms des fois pour un plouf), contrarié et frustré de ne pas pouvoir voler aux heures chaudes et donc j’ai enchaîné pour acquérir de l’expérience et mûrir mes sensations. Maintenant je sais renoncer si ça ne me plaît pas. J’ai toujours eu cette lumière dans ma tête qui m’indique si je le sens ou pas. Avant je le sentais (même dans des conditions pas adaptées à mon niveau) donc j’y allais car je n’avais pas ce recul et analyse suffisants (aérologie) et je m’en sortais. Désormais j’analyse bien avant, et si je ne le sens pas ou si je n’ai pas le mental ce jour-là, je peux renoncer car je sais - après mon tassement de vertèbres - que le plus beau vol est toujours le prochain… certainement que mon décollage twisté au Maroc est arrivé au bon moment et que les 5 semaines d’arrêt du parapente ont été bénéfiques pour mûrir…
Alors OUI certains avaient raison de me mettre en garde, de m’avertir, de me conseiller. Sur le coup, je n’étais pas d’accord car je passais pour un mytho ou un troll donc j’ai mis beaucoup de bons conseils dans le même panier… et puis en discutant en réel, je me suis aperçu que certains du forum avaient fait bien pire que moi mais ne le disaient pas et ne l’écrivaient pas, c’est cette hypocrisie que je n’aimais pas… les fameux donneurs de leçons. Donc voilà, je dois commencer à arriver à maturité. On m’a dit de ne pas faire le tour du Mont Blanc, je me suis abstenu, de me reposer, de faire mes gammes (777), hé bien, cela m’aide à devient un pilote plus sûr, plus vivant et désireux de voler encore longtemps (sous ma Sigma) car il faut le dire, hier par exemple, je pensais être haut parfois et des Mantra M6, des GTO 2 et des guns allongés étaient encore plus hauts, volaient encore plus vite et avançaient. Moi j’étais l’escargot de service, mais tant pis, je resterai encore quelques années avec car elle me va parfaitement et elle est prévenante et réouvre bien. C’est sûr que pour les transitions, aller chercher des barbules naissants, je suis trop lent, mais cela ne m’empêche pas de me faire grave plaisir. Pas sûr par contre qu’avec une Hook 3 j’aurais fait la même chose : je m’explique : une middle-B est moins perf, plus lente, donc j’aurais du me battre un peu plus et perdre de l’énergie, donc moins combatif et lucide au bout de quelques heures. Le vol aurait fait la même distance sans doute, mais j’aurais été encore plus “lessivé” qu’avec la Sigma. J’ai encore beaucoup de temps, d’expérience à emmagasiner pour changer de voile (même si on me donnait une C plus allongée voire une D, je refuserais, je n’ai pas encore le niveau nécessaire). Et donc pas de compétition pour moi même en Sport 
Beau vol ! Le métier rentre et tu assembles les pièces du puzzle !
karma+
Merci. Oui voilà je commence à remplir les nombreux blancs 
Perso je ne crois pas que la distance que l’on parcourt valide quoi que ce soit, surtout dans Lézalpes.
Je ne suis pas d’accord. Je pense qu’à partir d’un certain nombre de bornes faites cela valide un minimum de choses… Bien sûr pas sur un coup de chance une fois, mais quand tu commence à faire régulièrement ce nombre de bornes c’est que tu as acquis ce qu’il faut pour survivre régulièrement sur la distance en question.
Après bien sûr c’est pas par ce que tu es capables de claquer 100 bornes régulièrement que tu es un dieu volant et que tu es a l’abri de tout… Seuls les inconscients croient ça. je pense même que tant qu’on vole on a toujours quelque chose à apprendre.
Pourquoi “survivre”? C’est excessif non ?
Sinon on n’est jamais à l’abri de rien à commencer par une mauvaise analyse (vent forcissant, côté sous le vent, turbulence, fermeture, effet bagnard…) ou d’un manque de vigilance du à la fatigue, la faim, la soif, l’envie de faire pipi :lol:
Sinon un accompagnateur de club m’a dit qu’une distance de 25 kms dans les Pyrénées c’était 50 dans les Alpes. Je suppose que c’est parce qu’il y a moins de chaînes de montagnes et que les vents sont plus forts ?
C’est trop injuste. Pour le calcul des points cfd on devrait appliquer un coef de 0.5 aux vols déclarés ds les alpes.
et un coef 2 aux miens, ça marche !!!
Sinon un accompagnateur de club m’a dit qu’une distance de 25 kms dans les Pyrénées c’était 50 dans les Alpes. Je suppose que c’est parce qu’il y a moins de chaînes de montagnes et que les vents sont plus forts ?
Je ne sais pas quelle est la vraie “équivalence” ni même s’il y en a une, mais il est clair qu’avant de faire 50 km dans les Pyrénées, t’as intérêt à te “sortir les doigts du c…” ROTFL
Même s’il y a des zoiseaux pour te montrer les thermiques et te sauver la mise, c’est pas aussi facile que dans les Alpes. Pourquoi ?
A mon sens, plusieurs facteurs :
-
un phénomène “simple”, l’échange plaine-montagne, interdit la fréquentation des faces sud, généralement très propices aux thermiques. L’échange plaine-montagne, c’est le fait que quand il y a convection, il y a un échauffement de l’air sur les pentes, cet air chaud monte et, comme les Pyrénées sont une chaine, se produit un mouvement global qui dépasse l’échelle d’une vallée. Cet air chaud qui monte doit être remplacé, ce qui provoque une aspiration de l’air de la plaine. La plaine est au nord (côté français), on a donc un mouvement global d’air du nord vers le sud. Donc dans certains endroits, aller se mettre sur une face sud en conditions thermiques, c’est acheter son entrée à l’hôpital (voir par exemple toute la discussion sur la subtile aéroloqie du Mourtis http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html). De ce fait, on ne fréquente les faces sud (côté nord) qu’en automne / hiver. Une petite nuance pour le secteur Font-Romeu qui n’est plus vraiment le côté nord des Pyrénées et qui bénéficie d’un régime différent.
-
les plafonds sont moins hauts : et oui, les montagnes sont plus basses, les plafonds aussi. Sur ce point aussi, le secteur Font-Romeu est à mettre à part.
-
l’anticyclone : en été, il pèse souvent abominablement sur les Pyrénées. On fait des tas dans la moite chaleur (parce que c’est humide, le côté nord). Comme dans les Alpes, il vaut mieux décoller en altitude, mais contrairement aux Alpes, y’a pas toujours des routes et des télésièges qui permettent d’aller haut (mais pas de surfréquentation non plus
). -
l’engagement : c’est, comment dire, moins “civilisé”, moins urbanisé. Il faut réfléchir aux vallées où l’on s’engage : il n’y a pas toujours des routes pour venir récupérer l’audacieux, et même s’il y en a, il n’y a pas toujours du monde qui y passe. Si tu vaches n’importe où, tu risques de marcher, marcher, marcher… Et, pas de bol, les coins qui seraient aérologiquement les plus propices (les hauts sommets du centre de la chaine) sont aussi peu accessibles - et pas forcément engageants : le côté sud, par exemple. Attention, j’ai pas dit “face sud”, j’ai bien écrit “côté sud” c’est-à-dire côté espagnol. Historiquement, les premières grosses distances se font faites là, mais il valait mieux ne pas avoir à vacher… Le côté sud ressemble beaucoup aux Alpes du Sud à divers points de vue et permet de jolis cross (voir la X-Pyr).
-
pas de belles lignes de crête à suivre qui fournissent des km “gratuits” avec peu d’efforts (comme par exemple la vallée du Grésivaudan et le bord de la Chartreuse) ;
-
des vallées peu larges pour ne pas dire étroites : c’est toute une affaire pour les traverser et sauter de l’une à l’autre mais quand tu y parviens, tu n’as franchi que quelques km…
MAIS, faut pas non plus croire tout ce qu’on raconte, il se fait quand même de belles distances dans les Pyrénées. Seulement les pilotes ne les diffusent pas forcément (si je vous assure, y’a des gens qui n’en ont rien à péter de la CFD :mrgreen: ). Et il vaut mieux, parce qu’il vaut mieux que de jeunes padawans en mal d’exploits n’aillent pas mettre leur plume au même endroit… :vrac:
et en plus ya des ours… 
et même parfois, bien plus dangereux, des toulousains, qu’on confond parfois avec les parigots (pas moins dangereux) avant qu’ils ouvrent la bouche. 
QUOI ??? je … ? Floode ? moi ? ha, ok, pardon, je sors.
C’est vrai, j’avais oublié les ours.
Non, les parisiens, on les donne à manger aux ours :floodstop: :canape:
et en plus ya des ours…
mais les ours c’est assez compliqué de s’en prendre dans les suspentes, par contre les vautours… :mrgreen:
Aime-P t’es complètement à côté de la plaque. Bien trop compliqué tout ça, j’explique :
Le pote à M@tthieu qui lui a dit que les km étaient plus longs dans les Pyrénées que dans les Alpes, c’était peut être Einstein ou Dali. Parceque pour aboutir à la conclusion que 1 km ici égale 2 km là bas, il faut soit maîtriser à mort la relativité restreinte, soit être un génial illuminé. 
2em explication : les mecs des Pyrénées sont tous nuls et ils cherchent des explications tordues pour se justifier
:canape:
A mon sens, plusieurs facteurs :
un phénomène “simple”, l’échange plaine-montagne, interdit la fréquentation des faces sud, généralement très propices aux thermiques. L’échange plaine-montagne, c’est le fait que quand il y a convection, il y a un échauffement de l’air sur les pentes, cet air chaud monte et, comme les Pyrénées sont une chaine, se produit un mouvement global qui dépasse l’échelle d’une vallée. Cet air chaud qui monte doit être remplacé, ce qui provoque une aspiration de l’air de la plaine. La plaine est au nord (côté français), on a donc un mouvement global d’air du nord vers le sud. Donc dans certains endroits, aller se mettre sur une face sud en conditions thermiques, c’est acheter son entrée à l’hôpital (voir par exemple toute la discussion sur la subtile aéroloqie du Mourtis http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html). De ce fait, on ne fréquente les faces sud (côté nord) qu’en automne / hiver. Une petite nuance pour le secteur Font-Romeu qui n’est plus vraiment le côté nord des Pyrénées et qui bénéficie d’un régime différent.
les plafonds sont moins hauts : et oui, les montagnes sont plus basses, les plafonds aussi. Sur ce point aussi, le secteur Font-Romeu est à mettre à part.
l’anticyclone : en été, il pèse souvent abominablement sur les Pyrénées. On fait des tas dans la moite chaleur (parce que c’est humide, le côté nord). Comme dans les Alpes, il vaut mieux décoller en altitude, mais contrairement aux Alpes, y’a pas toujours des routes et des télésièges qui permettent d’aller haut (mais pas de surfréquentation non plus
).
l’engagement : c’est, comment dire, moins “civilisé”, moins urbanisé. Il faut réfléchir aux vallées où l’on s’engage : il n’y a pas toujours des routes pour venir récupérer l’audacieux, et même s’il y en a, il n’y a pas toujours du monde qui y passe. Si tu vaches n’importe où, tu risques de marcher, marcher, marcher… Et, pas de bol, les coins qui seraient aérologiquement les plus propices (les hauts sommets du centre de la chaine) sont aussi peu accessibles - et pas forcément engageants : le côté sud, par exemple. Attention, j’ai pas dit “face sud”, j’ai bien écrit “côté sud” c’est-à-dire côté espagnol. Historiquement, les premières grosses distances se font faites là, mais il valait mieux ne pas avoir à vacher… Le côté sud ressemble beaucoup aux Alpes du Sud à divers points de vue et permet de jolis cross (voir la X-Pyr).
pas de belles lignes de crête à suivre qui fournissent des km “gratuits” avec peu d’efforts (comme par exemple la vallée du Grésivaudan et le bord de la Chartreuse) ;
des vallées peu larges pour ne pas dire étroites : c’est toute une affaire pour les traverser et sauter de l’une à l’autre mais quand tu y parviens, tu n’as franchi que quelques km…
Y a pas à dire, ça fait rêver ! 
Mais puisqu’elle vous dit que c’est mieux les Pyrénées ! :sors: