Modification de réglementation FFPLUM

Oui quand il s’agit de défendre ma liberté, je peux être sérieux… Et c’est bien pour cela que j’ai signé la pétition. :trinq:

Décrire ce qui se passe ailleurs, c’est aussi avoir des arguments de poids vis à vis de l’autorité pour montrer que des gens sérieux (la FAA et la CAA) ont préféré dérèglementer le système plutot que de l’alourdir.
La TMA de Londres est plus complexe que celle de Paris. Cela n’empêche pas des tas d’engins volants d’y cohabiter.

Moi, je suis veinard. Je vie beaucoup en Afrique, où la réglementation ULM est peu aboutie. Elle est souvent celle que l’on apporte à l’aviation civile locale.
Et j’ai opté pour la version anglaise. Pas d’immat, pas de papier. :stuck_out_tongue:

Il est peu probable qu’on arrive à faire infléchir la DGAC dans ce sens. Mais il faut faire front pour l’empêcher de dégrader le système.

Merci de ton concours Makaya! Ton regard de l’extérieur apporte un excellent éclairage du problème!
karma+
j’en profite pour répéter pour les plus frileux, qu’il ne s’agit pas de déréglementer. Le pourrait on d’ailleurs…

https://sites.google.com/site/ulma1petition/arguments-actions

Merci de clore ce sujet modérateur, j’ai ouvert un autre post dédié.
Cela permettra au groupe de gérer les questions et les réactions…

il me semble que c’est un poil plus compliqué que ça … mais effectivement je dois avoir fait trop de raccourci dans mon texte initial.
donc (de ce que j’ai compris) un ulm c’est un ensemble aile+moteur (d’ailleurs une aile toute seule ça s’appelle un parapente, c’est du vol libre donc un sport et plus un moyen de transport, régi par le MJS et plus la DGAC).
Donc effectivement l’immatriculation doit être apposée sur l’aile. mais l’immatriculation n’est que la partie émergée (que l’on voit au 1er coup d’oeil) de la procédure d’identification. et c’est elle (la procédure d’identification) qui vient de changer (avec le coup des ailes fabriquées en série ou pas)… j’ai cru que c’était le sujet du débat.

mais il me semble que ça fait un (long) moment que les immatriculations sont portées sous les ailes :frowning:
après, je suis d’accord avec patgoud : on pourrait très bien imaginer que immatriculation soit portée par le GMP par n’importe quelle plaque de bois (ou autre) capable de supporter des caractères de 50cm.

pas du tout compris la phrase, la demande ni la raison

Arg !

Piwaille : re-non et en bref.

Le paramoteur est une sous-classe d’ULM mais son dossier d’immatriculation porte uniquement sur l’aile.
Jusqu’à présent on pouvait immatriculer quasiment toute aile du marché (en passant, homologuée EN ou non, l’EN 926 étant spécifiquement pour le libre).
La nouvelle règlementation (suspendue pour 6 mois) veut introduire une certification constructeur et dans les faits ça réduirait drastiquement le nombre de voiles immatriculables, les constructeurs devant déposer un dossier payant par modèle, la tendance qui s’est déja amorcée c’est qu’il se concentreront sur les modèles actuels qu’ils destinent à la vente sur le marché du vol moteur (principalement les reflex), tant pis pour les autres qui ont acheté une occasion ou volent au moteur dans une autre optique que d’aller au plus vite en ligne droite entre 2 points A et B (acro, enrouler, …)
Bref, ça détournera des gens de l’activité ou pire certains continueront mais dans l’illégalité.

Vous avez aimé les VNH ?
Vous allez adorer la FFPLUM/DGAC.

Le reste : sur l’autre forum, où patgoud se décarcasse.

Si j’ai bien compris… :canape: , l’objectif de cette nouvelle mesure est d’être sûr que les paramotoristes utilisent uniquement des voiles 100% compatibles avec le paramoteur :ange:

On ne pourra même plus voler sous R11 ou sous minivoile en paramoteur :boude: , c’est une atteinte à la liberté de vol :clown:

:sors:

ben j’ai certainement mal compris, mais j’ai (ru lire) lu qu’il restait une procédure “construction amateur” (un peu comme il existe pour les nonUL- M ) qui devait reprendre les cas non gérés par le cas général

  • ailes dont le constructeur ne veut pas déposer un dossier
  • vieilles ailes
    ceci dit, je suis d’accord que
    1/ ça facilité la vie des gros constructeur qui pourront se payer les frais de dossier
    2/ je suis entièrement d’accord que

tant pis, je n’irais peut être pas sur l’autre forum (en tout cas aujourd’hui pas, le temps)
mais courage patgoud :trinq:

Bon, tout le monde s’en fout mais je vais quand même vous donner des news :

[quote]NOUVELLE REGLEMENTATION PARAMOTEUR

La modification au 15 mars 2011 de l’arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux ULM applicable au 23 septembre 2011 simplifie les dispositions applicables aux paramoteurs, Désormais, le paramoteur est uniquement identifié par la voile qu’il utilise, les autres éléments du paramoteur étant laissés au choix du détenteur de la carte d’identification ULM, tant qu’il reste dans le domaine de navigabilité de la voile. Ainsi la fiche d’identification ne mentionne que les masses minimales et maximales de la charge qui peut être accrochée en dessous de cette voile.

De fait, à part le postulant qui coud lui-même sa voile, toutes les demandes de visa de fiche d’identification concernant les paramoteurs porteront sur des séries et seront déposées par les constructeurs.

A ce jour, une cinquantaine de demandes de visa de fiches d’identif1cation a été déposée auprès de la DGAC par des constructeurs de voiles.

Néanmoins, plusieurs particuliers voient leurs demandes de carte d’identification bloquées dans les services régionaux DGAC pour des voiles qui ne sont plus produites.

Afin de débloquer la situation et sur demande de la FFPLUM, la DGAC a accepté d’adapter la procédure d’identification pour les voiles qui ne sont plus produites à compter du 23 septembre 2011.

Il est désormais convenu qu’un postulant puisse déposer une demande de fiche d’identification en son nom sous réserve qu’il ait effectué les essais précisés dans l’instruction du 24 août 2011 et de l’attester dans son formulaire de demande. De plus, la référence de la voile doit figurer dans la liste des voiles qui ne sont plus produites au 23 septembre 2011.

La FFPLUM est chargée d’établir la liste des voiles qui ne sont plus produites au 23 septembre 2011.

C’est pourquoi nous nous adressons à vous afin que, par retour, vous puissiez nous communiquer la liste exhaustive des voiles de parapente que vous avez produites avant le 23 septembre 2011 et qui ne sont plus en production à compter de cette date.

Pour vous aider, nous avons commencé à répertorier les voiles de votre marque (voir annexe). Cette liste est sûrement incomplète et imparfaite, aussi nous vous demandons de l’amender, de la corriger et de la compléter.

Cette liste sera fournie à l’administration au plus tard le 23 mars 2012, mais vous comprendrez bien l’intérêt de la figer au plus tôt.

De plus, pour les constructeurs étrangers, afin de faciliter les futures démarches il conviendrait également de nous communiquer la liste des importateurs pour le marché français.

De manière transitoire, les demandes individuelles seront traitées sous réserve que le postulant puisse fournir une attestation du constructeur précisant que la voile n’est plus en production.

Une demande de la FFPLUM à la DGAC concernait le montant des redevances liées à la délivrance des fiches d’identification.

La DGAC accepte de réduire à 20 euros (au lieu de 100 euros) la redevance pour une délivrance de fiche d’identification de série si une fiche d’identification a été préalablement attribuée en “non de série” avec la même appellation, avant l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation.

De plus, pour chaque déclinaison de taille d’un même type de voile, la redevance sera d’un montant unique de 100 (ou de 20 euros selon le cas prévu précédemment), si les dossiers sont déposés en même temps.

Pour information ou pour mémoire, la procédure d’identification décrite dans les nouveaux textes est consultable à l’adresse suivante : http://www.developpement-durable.gouv.fr/Demande-de-visa-de-fiche-d.html

Également pour information voici la liste des épreuves pour attester du comportement en vol pour la classe paramoteur 1

7.3.1. Épreuves en vol pour la classe 1 (paramoteurs) :

A) Le paramoteur doit être évalue’ selon les critères suivants à la masse maximum :

  1. comportement au gonflage : caractéristique de l’élévation (douceur, progressivité, régularité)
  2. comportement au décollage : technique de décollage spéciale requise; dans l’affirmative, la préciser dans le manuel d’utilisation
  3. exploitabilité en vitesse en vol droit :
    a. vitesse bras haut
    b. vitesse accélérée (le cas échéant, trim et/ou accélérateur)
    c. vitesse de décrochage, ou sinon vitesse minimale
  4. comportement lors d’une mise en virage engagé :
    a. tendance au retour en vol droit (spontanéité)
    b. nature des oscillations (amortissement)
    c. commandes de pilotage alternatives (les identifier et préciser leurs positions)
  5. comportement lors de l’atterrissage :
    a. comportement particulier
    b. technique d’atterrissage spéciale requise ; dans l’affirmative, la préciser dans le manuel d’utilisation
  6. Commandes de pilotage alternatives : les identifier et préciser dans le manuel d’utilisation leurs
    positions et les précautions à respecter en virage et à l’atterrissage.
    Le paramoteur doit démontrer :
  7. une stabilité en tangage lors d’une action aux commandes en vol accéléré.
  8. une stabilité en tangage en sortie de vol accéléré ;

B) Pendant ces essais, les commandes de vol doivent rester manœuvrables pour permettre le contrôle de la voile.

Afin d’assurer la meilleure information à destination des paramotoristes, la FFPLUM publiera sur son site la liste des voiles pour lesquelles les constructeurs auront obtenu une fiche d’identification de série.

Cordialement
La FFPLUM
[/quote]
Merci à la marque qui m’a fourni ce document.

En gros, on pourra immatriculer toute voile non encore en production au 23 septembre 2011 par contre pour les nouvelles il faudra la fifiche. Et c’est là le problème car les fabricants de parapente ne la donneront que pour les modèles qu’ils estiment adaptés à la pratique du paramoteur (EN B grand max) car ils engagent leur responsabilité.

Oui ce sont les parapentistes dont “on” se débarrasse dans leur indifférence complète, ils ne le réaliseront qu’un jour…
Cette certification constructeur qui ne donne pas son nom permet aussi aux voiles reflex de se dispenser de EN-926.2, ce qui les arrangera surement… puisqu’elle ne peuvent les passer!
l’occasion de reparler de norme ici sur ce forum généralement plus averti que celui des paramotoristes sur le sujet. J’ai dû me racheter une voile, faute de pouvoir identifier celle que j’avais… et je me suis acheté une Premium d’adventure extrapolée et produite par X Demoury à partir de sa Huapi/everglades dans le user guide je vais vous lire un extrait page 15 qui traite en fait de la En-926-1, vous allez aDmirer la démonstration:
Lire le fichier joint en bas du post.
En France la fédération délegataire FFPLUM, probablement mal conseillée, a plutôt de que se lancer dans une norme qui prenne en compte réellement le comportement en surcharge et de l’utilisation des trims, choisit la certification (identification constructeur…) qui nous conduit au résultat que nous constatons aujourd’hui: les voiles de vol libre les plus sures pour pratiquer le paramoteur vont progressivement en être bannies. Et le “ciméma” sur les voiles plus produites mais qui sont encore vendues… ne doit pas cacher le reste! car la norme reste la base de la sécurité!
Ozone qui a un discours produit honnête sur ce sujet fait tester ses voiles chez les allemands qui eux testent réellement les voiles de parapente dans les conditions de vol motorisés et pas de vol libre:
http://www.flyozone.com/paramotor/fr/products/gliders/roadster/info/
“Toutes les tailles de la Roadster sont maintenant homologuées en catégorie EN C !!! L’homogation EN C est obtenue avec 12cms d’accélération, ce qui veut dire que la Roadster est également homologuée EN C avec le système d’accélérateur à fond.
Sécurité et homologation accélérée Reflex en EN C / DMSV B !”

cette info vient d’ailleurs du site Paramania elle n’est plus en ligne, probablement parce que des propos était peut être un peu maladroit (?) je suis allé la chercher dans le cache de google:
http://translate.google.fr/translate?sl=en&tl=fr&js=n&prev=_t&hl=fr&ie=UTF-8&layout=2&eotf=1&u=http%3A%2F%2Fwebcache.googleusercontent.com%2Fsearch%3Fq%3Dcache%3ADb2etzF2-lkJ%3Awww.flyparamania.com%2Findex.php%3Foption%3Dcom_content%26view%3Darticle%26id%3D110%3Admsv-certification%26catid%3D1%26Itemid%3D19%26lang%3Dfr%2BDMSV%26cd%3D3%26hl%3Dfr%26ct%3Dclnk%26gl%3Dfr

Le DMSV sont l’organisme de certification premier à créer une certification paramoteur valable conformément à l’allemand LBA (allemand CAA) et les normes européennes. S’établir comme une association de pilotes d’essai professionnels paramoteur.
Les examens de vol (manœuvres et les essais en vol) sont effectués exclusivement en utilisant un paramoteur (avec et sans poussée) des tests avec trimmers ouvert et fermé (lent et rapide). Les tests comprennent le comportement dans les virages, la stabilité en tangage, 360 tours, en spirale, le frein de voyage jusqu’au point de décrochage, de décollage et d’atterrissage caractéristiques.
les ailes paramoteur DULV doivent rester au sein de catégorie DHV 1 afin d’être certifiés! Objectif initial était de Paramania éduquer le DULV et leur pilote d’essai Stephan Schuler sur la façon dont les ailes reflex travaillé et comment il serait possible d’intégrer une nouvelle méthode de test dans leur système. Malheureusement, ils ont ignoré nos conseils et de recommandations techniques et jusqu’ici aucun changement objectives ont été faites.
Cependant, après un an progressive du DMSV sont maintenant en mesure d’offrir un examen test plus précis, et sont en mesure de certifier ailes réflexe!
Ainsi, après plusieurs années d’obstruction DULV pilotes allemands PPG sont enfin en mesure de voler les ailes meilleurs paramoteur! Joignez FAI compétitions internationales et les pilotes peuvent maintenant obtenir l’assurance de voler nos ailes!

Enfin tout ce qu’un consommateur doit connaitre quand il doit acheter un produit et donc une voile, dans le vol libre nous sommes habitué à cela. On comprendra que cette norme allemande somme toute normale embête certains constructeurs de voiles pour paramoteur.
Alors qu’en France, nos constructeurs et la FFPLUM ont passé avec l’administration, le pacte de la pseudo certification qui repose sur des interprétations de tests non adaptés ou tout du moins pas définis pour cette utilisation, et ceci la encore dans l’indifférence générale ou presque! Bien évidemment ces mêmes constructeurs participent à la réflexion du groupe WG6 chargé de redéfinir les 926.2 vous vous doutez bien qu’ils y marchent sur des oeufs, aussi certains comprendront peut être mieux le paragraphe de parapente mag de décembre P14 ou Heniu dit qu’il se repose mais qu’il garde un oeil sur la redéfinition de la 926.2 et menace à demi mot de revenir à l’ancienne norme Acpul… vive la France libre quoi!
Cette fuite en avant de la réglementation française en tournant le dos à la normalisation européenne est un non sens historique, et elle aura probablement des répercussions sur l’activité générale des paramotoristes (comme des parapentistes) que l’on tient bien éloignés de tout cela.

Je crois que ~400 lectures : tout le monde ne s’en fou pas

[quote]NOUVELLE REGLEMENTATION PARAMOTEUR
[…]
De fait, à part le postulant qui coud lui-même sa voile, toutes les demandes de visa de fiche d’identification concernant les paramoteurs porteront sur des séries et seront déposées par les constructeurs.
[/quote]
celui qui coud lui même sa voile le fait à partir de tissus qu’il achète …
de là à ne pas acheter une laie de tissu mais des panneaux pré-découpés … voire des panneau prédécoupés et assemblés il n’y a qu’un pas que je franchi allègrement.
des panneau prédécoupés et assemblés ça fini par s’appeler un “parapente” …

c’est la même notion que le “fabriqué en France” … tu importes (de n’importe où dans le monde) une boite de conserve, tu change un tout petit n’importe quoi (y compris sur l’emballage) et tu viens de fabriquer en France.
Si tu prends une aile de parapente (fabriqué en corée) que tu enlève les élévateurs pour la connecter à un GMP, il me semble qu tu viens de faire une “construction amateur”
En fait, (il me semble que) le problème se pose réellement pour les professionnels qui font cet assemblage pour le compte de leur client … (un professionnel en France est toujours suspecté de vouloir entuber son client).

Ps: bref, depuis le début, soit je n’ai pas compris, soit on ne parle pas de la même chose (ce qui revient un peu au même :? )

Prend le temps le lire tout cela Pixaille, s’est effectivement complexe, il a de la politique commerciale, d’influence, etc, je vais te donner un autre exemple qui va peut être te parler à toi, pur vol libre.
Imagine que Ozone se pointe au printemps avec sa nouvelle voile EN-D pour la compète vol libre qui serait en fait une R.11 rebaptisée,dans le test d’homologation, on y lirait:
Testée en condition parapente mais sans les trims et sans utilisation de l’accélérateur: verdict: EN-D!
Dis moi tu goberais cela?
Et bien c’est un peu comme cela que certains constructeurs avec l’appui de la FFPLUM se la jouent en France dans le paramoteur et cela ne date pas d’aujourd’hui puisqu’avant c’est tout les pilotes déclarés “constructeurs amateurs” qui en prenaient la responsabilité, maintenant c’est le constructeur et cela change un peu les choses, évidemment certains n’ont plus le choix et ont signés des deux mains en remerciant mais c’est comme un boomerang à un moment cela va revenir un peu à la manière probablement du “test en charge” pour les voiles de vol libre… quand? la est toute la question… mais c’est le pilote dans sa vie de pratique comme pour le portefeuille qui a des chances d’en faire les frais.

c’est du tissu pour les cochonz? :slight_smile:

http://fr.wiktionary.org/wiki/laize

Tu m’excuseras je l’espère pour cette faute de frappe que ma relecture rapide a laissée passer Je voulais dire PiWaille.
sinon tu peux aussi aller lire cela:
http://forumparamoteur.fr/memberlist.php?mode=viewprofile&u=7844

C’est dommage que ça ne fasse pas réagir grand monde ici. D’autant que les plus lésés dans l’histoire sont les parapentistes qui potentiellement auraient accepté l’idée de mettre un petit moteur (pourquoi pas électrique) à leur parapente pour voler avec dans le seul but de prendre un peu d’altitude sans contrainte de navette/conditions au déco, etc.

Je pense notamment aux nouveaux concepts innovants comme le razmot de razeebuss, l’e-walk de skywalk, l’airgate d’AEF gliders pensés pour les parapentistes. Ces concepts tombent à l’eau avec cette nouvelle réglementation, à moins qu’il y en ait qui aient envie de voler avec en dudek nucleon ou autre paramania reflex mais ils vont vite déchanter à la première transition ou au premier thermique à enrouler.

Pour les paramotoristes purs, cette nouvelle réforme est tout bénéf : ça leur simplifie la procédure d’immatriculation avec une fiche d’identification de l’aile à demander au fabricant de sa voile et à retransmettre à la DGAC, plutôt que de faire une déclaration de construction amateur comme avant.

Prenons donc conscience que c’est bien la liberté des parapentistes qui est atteinte dans l’histoire !

perso, j’ai essayé de suivre depuis le début, mais honnetement j’ai pas réussi. :init:
et comme vous répétez qu’il faut aller tout lire en profondeur, ca n’aide pas …

question stupide, mais un parapentiste qui veut utiliser un moteur il doit deja passer son brevet, changer de fédé, etc, etc ?
question “liberté” j’ai du raté un truc … ?
si vous voulez bien nous faire un résumé (pas forcément exhaustif) en 10 lignes … :coucou:

tout engin à moteur auxiliaire devient un ulm en France, catégorie 1a dans notre cas, pour voler en règle il faut au moins passer le brevet A qui correspond à ce niveau, 40 questions 5 fautes maxi si moins de deux tu peux t’inscrire pour devenir instructeur… Si tu as passé le brevet vol libre tu devrais t’en tirer, des questions spécifique sur la nav, définir un cap et les abréviations aéronautique cavok etc . a connaitre, le reste c’est aussi très aéronautique car le brevet concerne que peu le paramoteur voire pas du tout. Ensuite pratique car le gonflage, la course sont différentes du parapente, gérer le moteur , la poussée, le couple et oublier son poids. L’instructeur peut alors te poser des questions sur le paramoteur mais dans les faits ce n’est pas trop le cas, ensuite sur l’aérologie la tu oublies, (mais toi tu sais) tu ne voles que quand les conditions sont calmes, voire très très calmes et pas quand cela thermique… donc matin, soir et l’hiver… (non je plaisante un parapentiste peut faire mieux!) A la fin on te remet un brevet et tu peux aller voler de tes propres ailes. Evidemment comme parfois cela se déroule en une semaine… les brevetés restent encore longtemps dans les parages du prof, ils en sont le plus souvent captifs pour une durée importante. Généralement ils achètent ce que vend le Professionnel qui les forme, parfois même avant d’être formés. Et ils n’ont pas de problème avec la réglementation sauf s’ils font les malins et vont s’acheter une voile d’occasion ou de vol libre (qui fonctionnent aussi très bien)
Changer de fédé tu n’es pas obligé puisque pour 40 euros et un numéro de brevet ULM, la FFVL t’assures.

Pas de problème.

Pour faire du paramoteur, comme l’explique patgoud il te faut passer le brevet : une partie théorique et une partie pratique.
Ensuite tu achètes ton matériel et il faut alors l’immatriculer.

AVANT :
Tu remplissais ta demande d’immatriculation en te considérant comme constructeur amateur de ton aéronef, construit sous ta propre responsabilité. De ce fait, tu prenais n’importe quelle aile (homologuée ou non), n’importe quel moteur, et tu avais ton immat.

MAINTENANT :

  • Si ta voile n’est plus en production au 23 septembre 2011, c’est comme avant (en gros)
  • Si ta voile est récente, tu passes dans la nouvelle réglementation, cad que le constructeur de ton paramoteur ce n’est plus toi mais le fabricant de ta voile (car seule la voile identifie ton paramoteur) et il faut lui demander la fiche d’identification du modèle de ta voile. Problème : le constructeur ne donnera des fiches que pour des modèles qu’il estime adaptés à la pratique paramoteur. Donc pour les marques de voiles de parapente, ça fait peu de modèles.

Dans ton cas Py, tu pourrais voler en paramoteur avec ta sigma 7, mais le jour où tu décides de passer à la sigma 8 Advance risque de te répondre gentillement de te prendre un modèle plus sage, genre l’alpha ou l’epsilon.

C’est presque cela… car la nouvelle réglementation a foutu un sacré bordel qui ne concerne pas les gentils paramotoristes (pas parapentiste) en formation qui viennent pour passer leurs brevets puisque la on va leur vendre probablement une Adventure/Nervures/Dudek,ou une ITV qui ont plus que moins donné leur avis pour cette nouvelle réglementation qui est si chouette. la FFPLUM a un peu beaucoup oublié de communiquer le “bébè” au delà des frontières et en France, ce qui fait que deux mois après, ce sont les remontés de certaines personnes concernées qui ont commencé à agiter le bocal. Aucune nouvelle norme pour définir cette certification constructeur imposé de fait mais un bidouillage de EN-926 Parapente ce qui fait que seul les constructeurs ayant vraiment envie de vendre de la voile aux paramoristes signent des deux mains (ex.Dudek) les autres regardent le monstre en se disant que se passera t’il? Quand vont arriver les premiers retours accidents ou le matériel pourra être mis en cause, car maintenant de fait ce sont eux qui s’engagent… Pour les paramotoristes aucun nouveau test ni norme, leur expliquant comment va se comporter leur paramoteur en vol. Pour cela il faut aller chez ceux qui certifient leur matériel en condition de vol paramoteur comme chez les allemands (ex:Ozone). Pour ceux qui ne font pas les tests paramoteurs allemands ont peut évidemment se demander pourquoi, certains avancent que c’est les pilotes d’essais qui ne savent pas s’y prendre, mais tout simplement leurs ailes sont hors normes!
Pour revenir aux ailes, la FFPLUM s’est rendu compte après coup (…) que toutes les voiles qui n’était plus au catalogue d’un constructeur mais qui volent encore et qui ne sont pas déjà immatriculées. (oups!) Ne serait plus immatriculables puisque que ces constructeurs n’allait pas forcément payer une certification pour des ailes qu’ils ne vendent plus… et le cas est identique pour les constructeurs qui ne pratiquent pas le milieu paramoteur… et donc c’est finit pour toute ces voiles! *mais là ou c’est super marrant si le constructeur a mis la clef sous la porte, tu peux alors tenter d’immatriculer ton aile toi même en constructeur amateur, tu prends une ailes de K et tu l’identifies et tu voles, tu as une ITV proxima ou une Ozone rush II si ITV ou Ozone ne les certifient pas, tu peux te l’accrocher dans le salon ou ailleurs. ITV étant un constructeur sensible au paramoteur peut être reste il un espoir mais pour ce qui est des marques suisses ou plutôt vol libre par exemple c’est une autre histoire!
Extraordinaire! on mesure avec quel professionnalisme cette réglementation a été pondue!
*Pour compenser une partie des dégâts causés par la réglementation, La fédé a obtenue de la DSAC que l’identification constructeur soit de 20 euros par modèles et non pas de 20 euros par taille (donc 5x20= 100 euros) comme c’était prévu au départ, tout le monde le comprendra c’est pour les motiver à identifier un maximum d’ailes. Elle a demandé aussi un recensement de toutes les ailes possibles (…) qui se terminera le 23 mars.
Dans les faits il n’est pas certains que cela suffisent à pousser les constructeurs à faire les démarches, car cela ouvre d’autres problèmes…
Mais quand on ne commence pas les choses dans le bon sens et par le bon bout évidemment difficile de s’en sortir proprement, il est vrai qu’au départ la situation n’était pas simple!
Donc pour résumer actuellement:
-Le constructeur a disparu: Tu fais une demande de identification en constructeur amateur (comme avant)
-Le constructeur existe, la voile n’est plus produite, le constructeur ne l’a pas identifiée: tu vas faire du parapente… et tu envois un mail par semaine au constructeur/importateur pour lui demander quand il va le faire en copie à la FFPLUM (jusqu’au 23 mars…)
-Le constructeur existe, la voile est au catalogue mais toujours pas identifiée: même réponse que la précédente.
-l’aile, quel que soit le modèle même une R11 a déjà été immatriculée, démarche qui doit être renouvelé tous les 2 ans, tu peux continuer à voler avec, évite seulement d’oublier de demander le renouvellement tous les 2 ans…
-Le constructeur existe, la voile est au catalogue mais il te dit qu’il ne le fera jamais: tu vas faire du parapente et tu cherches se que tu vas bien pouvoir acheter d’autres…
Cela va probablement pour le moins, segmenter le marché , et assurément cela va pousser de nombreux pilotes à voler dans l’illégalité.

:coucou:

et

merci vous deux ! je viens (enfin) de comprendre le blème :bang: :bang: :bang: