Cela doit et même si c’est malheureux être considéré comme du travail dissimulé.
Je me base pour affirmer cela sur les dernières dispositions (qui date quand même de l’AG FFVL 2013, si je ne m’abuse) qui concerne, et le parallèle est évident, sur l’intervention des élèves-moniteurs fédéraux dans le cadre de leur formation pratique (stages de mise en situations).
Jusqu’en 2013, ces élèves-moniteurs fédéraux donc bénévoles pouvait faire leur stages de mise en situation dans des écoles-Pro. Ces stages de mise en situation consistent à amener progressivement, en présence permanente d’un moniteur-diplômé, l’élève-moniteur fédéral à l’autonomie dans sa fonction (CQFD).
Bien que l’élève-moniteur fédéral intervenait totalement bénévolement, le fait de le faire dans le cadre d’une structure de type OBL le mettait pour l’administration et la Justice dans la peau d’un travailleur au noir et le Directeur de l’école-Pro dans la peau d’un employeur dissimulant le travail. Bref, tous deux se retrouvent dans la peau de justiciables en puissance. Si en plus un accident devait arriver et être le révélateur de la situation, je vous laisse imaginer la suite.
Cette année, la FFVL a édicté des règles très claire sous quelles formes ces élèves-moniteurs fédéraux peuvent faire leur stage de mise en situation et il est définitivement exclu qu’ils se fassent dans une école-Pro auprès du public-client.
Il me semble évident que faire le navette-man risque d’être considéré à l’identique par les autorités et en cas d’accident…
Alors bien sûr, rien nous empêche, au moins pour ce qui concerne le navette-man, de rendre service à son école favorite. Il suffit de ne pas se faire prendre et surtout ne pas avoir d’accident… Et surtout (bis) il faut être conscient, autant pour le navette-man bénévole que pour le directeur d’école-Pro, de à quoi en s’expose.
Bonne soirée,
Edit ; grillé en plus court (clair) par Stepson.