25 avril 2013, sous le Dôme de Bellefont, en Chartreuse.
Elle est partie sous mon nez, plutôt bruyante et impressionnante ! Pourtant juste une ou deux dizaines de m² et 20 à 30 cm d’épaisseur …
Il a a aussi des parpaings, petits ou gros qui partent parfois et qui en rebondissant peuvent partir assez loin de la falaise.
Les beaux jours arrivent et la montagne est gorgée de neige. Prudence !
on doit respecter une altitude minimale/sol de 300m. mais c’est uniquement vertical non? Dans le cas d’une falaise comme ici, on pourrait voler à 2m. de la falaise mais être dans les clous pour autant qu’on respecte 300m verticaux?
[quote]Le survol (parapente, deltaplane, hélicoptère…) est interdit à moins de 300 m sol
[/quote]
Alors, je ne pense pas que les gens qui pondent les réglements de réserve soient férus de jargon aéronautique.
Je pense que, pour eux, le “mur” de la falaise, c’est “du sol” et que “300m sol” c’est “300m de tout caillou, par le dessus comme par le côté”, et non pas “300m AGL” (Above Ground Level = Au-dessus du Niveau du sol).
Je suis assez persuadé que, dans l’esprit, il s’agit de ne pas déranger les animaux “terrestres”, dont certains justement habitent les falaises.
Après, oui, on peut jouer au plus finaud et ergoter…
Oui mais justement vu le montant de l’amende : elle ne donne pas dans l’ergotage. Donc la loi est ainsi faite : c’est 300m/sol point. Les gardes ne sont peut-être pas férus d’aéronautique mais leur boulot c’est de connaître les règles (pas uniquement les leurs). Ils sont assermentés.
Si il avait été vraiment question de respecter la tranquillité des animaux ils s’y seraient pris autrement à la dernière consultation publique pour réviser le rglt intérieur de la réserve du vercors.
C’est pas la loi, c’est le réglement du Parc.
C’est pas 300m/sol, c’est [verbatim] “300m sol”.
Les gardes sont assermentés, donc s’ils jurent que le réglement signifie “à une distance minimale de 300m de tout potentiel animal vivant au sol”…
Le juge admnistratif, lui non plus, n’est pas féru d’aéronautique.
L’interprétation d’un texte peut se faire à charge comme à décharge. En matière d’aéronautique c’est 300m/sol.
Le juge n’est pas féru d’aéronautique et c’est pour cela qu’il y a des audiences avec l’intervention de toutes les parties.
Le fait qu’un garde soit assermenté ne lui donne pas droit d’interprétation comme ça lui chante.
Pour anecdote il y a un peu plus de 10 ans un garde a estimé qu’un planeur violait l’espace 300m du caillou comme tu dis devant la montagne de Glandasse. Il a donc verbalisé l’immatriculation de l’engin. Le pilote a fait valoir sa trace gps et l’amende a été annulée par le tribunal.
Le juge, féru ou pas est là pour faire appliquer un texte de loi.
Je ne connais pas le règlement intérieur sur le Bargy, mais ça m’étonnerait qu’il soit différent de celui du Vercors ou de n’importe quelle réserve : la regle c’est une altitude sol pas une distance au sol.
De toute façon pour la réserve des Hauts Plateaux qui se trouve à l’intérieur du Parc régional du Vercors (avec interdiction du vol à moins de 300 m/sol), la falaise constitue la frontière de la réserve et si on vole le long de la falaise, le problème ne se pose pas puisque le pilote est alors en dehors de la réserve !
D’après ce que j’ai compris, le problème portait sur l’autorisation éventuelle de décoller juste au-dessus de la falaise (décollage situé donc dans la réserve).
Au moment du décollage le pilote n’est bien sûr pas à 300 m/sol puisqu’il est en contact avec le sol, mais après quelques petites secondes il se trouve hors de la réserve.
Les pilotes locaux ont essayé de faire valoir que tant qu’on touche le sol (même avec une voile au-dessus de la tête), ce n’est pas du vol proprement dit, mais les responsables de la réserve (ou plutôt le Préfet je crois ?) en ont décidé autrement.
C’est effectivement du pinaillage, mais le problème pour cette réserve ne portait pas du tout sur la distance autorisée (une fois en vol) vis-à-vis de la falaise : il est en effet tout à fait autorisé de “gratter” à proximité immédiate de celle-ci puisque l’on est, à ce moment-là, en dehors de la réserve.
Sur le côté Diois les limites de la reserve sont fonction de limites cadastrales et devant le glandasse à plusieurs endroits la limite se situe dans le coteau en dessous des falaises (par ex au roc de peyrol). Et pourtant si je passe 50m devant le sommet dans la réserve je suis dans les clous.
Le principe n’est pas de savoir ce.qu’il c’est passé chez nous. A partir du moment où une des parties dit ‘la régle est ainsi et vous devez la respecter’ c’est aussi valable pour eux. Pas de pinaillage. Un texte point. Les animaux? Ben demandez à ceux qui écrivent des textes soit disant pour eux. Moi je l’ai fait…et j’me marre.