Nervures avait raison

J’ai fait cet après-midi un vol en thermique parfois tonique et souvent cisaillé pour essayer une nouvelle aile de loisirs.
Je l’ai trouvée hyper solide pour un pilotage classique et je me disais après plusieurs transitions au premier barreau que je n’avais même pas entendu un bruit de tissu…
Du coup, j’ai essayé de me rappeler ma dernière fermeture et je me suis rendu compte qu’elle remontait à plus de deux ans, toutes ailes confondues, en essayant une aile école.
Je vole toujours en conditions raisonnables, sans enjeu, et je ferme peu.
Et tout ce que j’entends raconter ou que je lis me fait parfois halluciner. J’imagine les conditions dans lesquelles certains se mettent et/ou les risques qu’ils prennent… :affraid:
Pourrait-on quantifier ou objectiver par les fermetures quelle est la réalité et/ou la diversité de nos pratiques ?

Une fois de plus, votez, faites voter et exprimez-vous !

Surfair,
je suis exactement dans ton cas, je vole dans des conditions raisonnables, avec une Epsilon, et ma dernière fermeture remonte à très vieux, très haut au dessus de chabre (LARAGNE), je m’étais fait éjecté d’une bulle, je me souviens juste que j’ai remis bras haut par reflexe en pensant qu’est que je fais? et, une fraction de seconde plus tard tout était fini.

je vole en boom sport en cross réguliers meme si le cross autour de st hil ca reste un terrain connu…

je dois prendre 5 fermeture max par ans,enfin des fermetures au dessus de 30% parce que la baby boom ca clignote un peu sous le vent :canape:

J’ai mis “jamais” aussi. J’ai une DHV1-2 et je pense voler en conditions raisonnables.

Le dernier vol où je serrais les fesses c’était l’été dernier à Saint Hil’ y’avait du Sud trop sud, et le plateau protégeait. Ça thermiquait bas, à la hauteur des falaises du déco. Arrivé au haut du thermique un peu au dessus du déco ça turbulait donc. Mais même avec ça je me souviens pas avoir eu de fermeture, juste des amorces avec bruissements. Quand ça m’a saoulé je me suis éloigné.

Tout ça pour dire qu’à mon avis, c’est complètement une question de nombre d’heures de gonflage au sol pour maîtriser le tangage et savoir garder l’aile gonflée. Enfin, pour les voiles jusqu’à niveau loisir, pour les voiles perf/compèt, c’est autre chose.

tout dépend de ce que l’on appelle fermeture … il y a le bout d’aile … et la fermeture de la voile … ( c’est a dire que la voile est fermée totalement ) !!!

déjà deux cette année en essayant de belles voiles dans des conditions très toniques et très ventées … avec des réouvertures super sur des voiles à pourtant + de 7.5 d’allongement et une fermeture l’année passée avec un arbrissage en prime …

Pour préciser, je ne compte pas un flappement de stabilo en fermeture.
Mais au-delà, oui.

Pour savoir espace38, tu prends plaisir à voler en conditions à la fois très toniques et très ventées ? Ou bien tu le fais parcequ’il y a des enjeux (essai d’ailes pour choix de modèle, compétition, challenge personnel…) ?

:coucou:
Avec ma première aile, une dhv1-2 sympa, je n’ai jamais fait une fermeture digne de ce nom en 250 vols… …si, une fois à mon premier st eynard car j’ai lâché les commandes pour prendre une photo, et une fois, j’ai eu un truc bizarre, qui ressemblait plus à un mini décro qu’une frontale. tout comme surfair, j’étais souvent surpris des récits de ceux qui se prenaient des fermetures incroyables, et incrédule.
Avec ma 2ème aile (dhv2), en 120 vols, je n’ai pas fait beaucoup de fermetures, peut être 4, mais à chaque fois, elles partaient systématiquement en début d’autorot…plutot stressant près du relief ou dans une grappe serrée.
Avec mon aile actuelle, je dois avouer fermer un peu plus souvent, mais pour l’instant sans conséquence majeure. J’ai fait une frontale massive en transition vers l’arclusaz à Montlamb une journée comme celles dont parle espace38, mais sans aucune conséquence non plus.

:coucou:

pour répondre au sondage (ou plutot à son esprit) … je pense que je prends assez peu de fermeture… mais quand je m’en prends, ça peut être de très bonnes.
hier sortie de déco … emmerdé par les instruments “j’oublie” de piloter => un bon 50%
sinon le truc assez classique c’est parce qu’il y a des enjeux, aller chercher la pompe dans un vivier = endroit bien chauffé et à l’abrit (donc dans un sous-le-vent) …

je précise un truc : sans enjeux … ben je vais me poser :!: par exemple j’ai du mal à te répondre pour le vol de durée sans enjeux … je ne sais pas rester 1/4H dans un bocal (avec ou sans enjeux)

quant aux fermetures … ben je dirais qu’elles ne me font ni chaud ni froid (sauf les véritablement grosses) … tiens… je suis en train de porter mes récits de vols de mon ancien site vers mon nouveau et je viens d’y mettre celui là : http://www.schoepp.fr/recits-vol/enfin-passe-les-100km/ et quand mon aile part en vrac complet au Granier … ben je me souviens plutôt du coté jubilatoire (me souviens encore me crier “rock’n Roll” ) …
mouaip… si ça se trouve je suis décérébré :canape:

Ah ouais, je vois le genre de pratique.
Comme le mec qui prend jamais un vélo pour se balader ou aller acheter le pain mais pour pousser sur les manivelles, faire des cols et des temps et pour en chier…
Recherche de sensations aussi ? Plaisir de la confrontation avec la limite, avec les éléments, dans une dimension masochiste ? (ce terme n’a rien de péjoratif, de dépréciatif ni de moralement connoté). Dans un but de dépassement ?
C’est à mes yeux très particulier comme attitude mais cela semble partagé par bon nombre de pilotes.

Euh Vincent pourquoi le titre "nervures avait raison " ??? :grat:
Après sur petits vol en local qui dure , je m’en prends assez régulièrement mais bon je cherche aussi :oops:

Perso c’est aussi un peu ça: j’aime sentir que la voile en veut et qu’elle est à la limite… de là à dire que j’aime les vracs, il y a de la marge mais une bonne grosse assym à gérer de temps en temps ça fait quand même du bien…
Ceci dit je le fais toujours avec une bonne marge de sécurité et en analysant tout le temps l’évolution des conditions, ce qui est àmha primordial.

D’accord, est-ce que tu pourrais essayer de me décrire le “bien” que ça fait ? Que je voie si ça correspond un peu à ce que je peux imaginer…

Il est là pour intriguer bien sûr… Il y a un rapport avec les fermetures…
Pourquoi ce titre ? Déjà j’aurai du le mettre à l’interrogatif et j’aurais surtout du écrire “Gypaailes avait raison ?” !
Donc le rapport, c’est soit un vieux pilote qui peut le trouver, soit un pilote avec une grosse culture du vol libre… Je ne vais pas tout révéler de suite. Je laisse un peu de supense et le challenge ouvert.
Qui trouvera le pourquoi de ce titre ?

Bon, avec ton micro poids-volant et ton absence de charge alaire, tu es peut-être un cas particulier aussi…

2 fermetures asym (<30%) en deux ans de pratique en vol normal ==> thermique haché + dynamique

ensuite, sur des wings mal cadencés ca flapotte de temps en temps.

même pour aller acheter le pain en vélo, c’est à fond à fond :mrgreen:

Moi c’est plutot le contraire … c’est combien de temps la voile reste t’elle ouverte pendant un vol … :mdr:
Mais bon, quand on veut faire de la voltige en volant 4h par an, c’est pas tres etonnant :mrgreen:

Non mais on ne peut pas non plus considérer les acrobates comme représentatifs des réponses à ce sondage :roll:

Ouai, ouai, et en roue arrière à l’aller, et avant pour le retour en descente…, sinon c’est pas drôle! :mrgreen:

Moi aussi je ne sort la voile que pour les compets, ou quand les conditions sont suffisamment pétantes pour faire des bornes. Zoner une heure au même endroit dans du 0.5 me fait bouillir, au point qu’il m’arrive d’aller me poser si c’est en compet et que j’en vois pas la fin…
J’adore quand on sent un bon appui en entrée de thermique et que tu monte à +5 sur la tranche… ça c’est cool. Tu te souviens Piwaille la montée en miroir à la dent de Crolle, quand on s’était fait un petit cross depuis St Hil. après s’être vaché depuis St Marcel. Ca c’est de l’harmonie!

:dent:

ouaip … maintenant que j’ai une aile moins ridicule faut qu’on retravaille note harmonie duale :mdr:
et puis après on va aller expliquer à ces ptits cons de trop jeunes qu’ils faut qu’ils arrêtent d’impressionner tout le monde avec leurs cross de 90 patates … fut-ce un 23 mars :fume: non mais c’est vrai … et le respect des anciens ? :grrr2:

Apparemment dans vos pratiques, ce qui compte c’est une performance quantifiable non ? Soit par un classement, soit par un résultat en kilomètres.
Quand vous mentalisez tout ça, vous visualisez un maximum de situations de réussite, exact ? Et les situations à risques ou d’échec sont écartées…