Quand on n’a jamais volé avec une Diamir, on ne peut pas savoir quel extraordinaire plaisir elle donne, et quand on fait un essai on en tombe tout de suite amoureux, ce qui ne se dément pas au fil des années. La mienne (la 8) est en fin de vie, elle a encore quand même 200h devant elle… et j’en ai trouvé une autre, toute neuve (la 211) et pour une poignée de clous, ce qui ne m’empêcha pas d’essayer sa petite soeur.
Mamma mia ! Elle est encore mieux, plus rapide et encore plus solide.
Bravo Nervures.
Je l’ai essayée dans des aérologies pourries voire féroces, c’est extraordinaire la stabilité et la solidité de cette voile. Là où ma bonne vieille Diamir danse le rigodon en gigotant des plumes, la 2 ne bougeait quasiment pas, pas un moindre frisottis.
Je l’ai décollée dans de la pétole et j’ai vu aussi comment elle se comporte en toutes petites conditions : égale à la Diamir, c’est à dire la meilleure.
Je l’ai portée pour monter décoller à Planfait. C’est là le seul défaut que je lui aie trouvé : elle n’est pas facile à compacter dans mon tout petit sac, elle n’est pas aussi adaptée que son aînée pour le vol-rando, c’est le - tout petit - prix à payer pour le “nez de requin” et la solidité incroyable du bord d’attaque.
Bon, c’est une vraie C, du fait de son allongement et son débattement court aux commandes, ce qui la réserve à des pilotes d’un bon niveau, mais elle donne une sensation de sécurité fantastique, comme la Phantom de Nova tout en coûtant infiniment moins cher.
Un pilote qui veut entrer en classe C ne trouvera pas de voile plus facile ni plus sécurisante, elle enterre complètement les bonnes B+ du genre Iota, Ikuma, Rush 4, Jedi 2, Mentor 5 etc, dont les qualités ne sont plus à démontrer.
