Pour mieux connaître notre population de forumistes (150 à 200 actifs) ce sondage tout simple, enfin presque, sur vos accidents nécessitant l’interruption d’activité volante (même quelques jours) Fréquence. Plutôt que le nombre d’accidents je préfère la fréquence, qui pondère l’effet de l’ancienneté de pratique
donc vous divisez le nombre d’accidents (avec interruption de pratique du PP) par les années de pratique
je lance en parallèle un autre sur la gravité de ces accidents (je sais pas mettre les 2 questions sur le mm sondage )
Bien d’accord mais je ne sais pas comment faire mieux (j’ai pas assez réfléchi ?)
celui qui a moins de 10 ans de pratique et 0 accident fausse un peu le résultat (vers plus d’optimisme, ça fait pas de mal )
tous ceux qui ont cartonné sont bons pour mes stats
Si effectivement je n’ai eu aucun accident de parapente lié au fait de voler moi-même, pour autant le parapente m’a déjà occasionné quelques “accidents”, exemples :
En 2004, en marchant pour me rendre sur un déco, (le 700 de la Gréolière) un de mes genous abîmé en moto-cross en 1982 (LCA HS) et mal soigné en 1998 (suppression des ménisques qui occasionnaient des blocage, ce genou me lâche. Est-ce un accident de parapente ? Le même aurait pu m’arriver aux champignons et la voile n’était même pas sorti de son sac. En congé cela ne m’a pas occasionné d’arrêt, tout au plus une fin de saison vol-libre et de carrière professionnelle avec une orthèse pour attendre l’automne et me faire réparer tout cela par un “vrai” chir-orthopédiste.
Un autre en 2015, là aussi ma propre voile encore dans son sac, un ami handicapé me demande un coup de main et malencontreusement, fini par m’envoyer bouler en contre-bas d’un déco raide et cailloutteux. Mon habitude de mettre mon casque et mes gants m’a épargné le plus grave. Là aussi, est-ce un accident de parapente dans l’esprit de Papyon ? Et aussi pas d’arrêt (vive la retraite) et j’ai décollé dans la suite, un peu froissé sans doute mais surtout avec en tête une leçon de plus sur la conscience des risques à avoir dans toutes nos actions.
Bien sûr, je pourrais aussi citer comment j’ai réussi un autre jour à me cogner la tête dans le hayon de ma voiture en voulant vite en sortir pour ne pas louper la navettes du club ou encore ; Comment je me suis brûlé les doigts en choppant les suspentes arrières de la voile d’un copain qui partait en kite-sellette sur un déco très mal pavé par brise bien présente.
C’est très subjectif ce que l’on va considérer comme accident…
Ce qui me paraît par contre pas subjectif du tout, c’est les douleurs voire sequelles qu’un accident peut laisser et ceci qu’importe dans quelle pratique. J’ai donné dans ma vie et c’est bien pour cela que je prône une pratique dans un esprit le plus sécuritaire possible.
Aucun vol, aussi performant et/ou beau soit-il, ne mérite d’être le dernier ou même… le dernier avant un long moment de souffrances pour y revenir.
J’ai bien pensé que le volume de pratique devrait être pris en compte mais ça fait des complications (au niveau création du sondage) que je ne maîtrise pas
A choisir je pense le nb d’années de pratique plus significatif que le nb d’heures en vol en rappelant que déco et atterro sont les deux mamelles du carton (et donc que le nb de vols est surement aussi important que le nb d’heures en l’air - cross engagés mis à part)
Evidemment il convient d’aller au delà des accidents déclarés !
Sur mes 5, aucun de déclaré, même le premier en stage encadré en 1993, malgré le plâtrage d’une cheville
Certainement , mais comme on dit “quand on aime on ne compte pas”
beaucoup ne comptent pas ou plus leurs vols (alors que les années comptent pour nous :roll: )
31 ans de pratique aussi pour moi, mais pas une égratignure, bien qu’il y ait eu :
une énorme frontale (voile devant moi, mais bien en-dessous de moi) qui s’est bien rouverte de façon symétrique ;
et surtout un énorme vrac avec une voile que je ne connaissais pas du tout (je venais de l’acheter) avec surpilotage de ma part, décrochage et impossibilité de rouvrir la voile (je n’avais jamais fait de SIV avant) ; perte d’altitude de 200 m au moins avant réouverture de la voile (j’imagine que j’ai sans doute fini par remonter les mains ?) à moins de 50 m/sol ; cela aurait pu très mal finir, mais comme il n’y a pas eu d’arrêt (j’ai revolé dès le lendemain), j’ai répondu “jamais”.