Notre accidentologie : fréquence

:+1:

31 ans de pratique aussi pour moi, mais pas une égratignure, bien qu’il y ait eu :

  • une énorme frontale (voile devant moi, mais bien en-dessous de moi) qui s’est bien rouverte de façon symétrique ;
  • et surtout un énorme vrac avec une voile que je ne connaissais pas du tout (je venais de l’acheter) avec surpilotage de ma part, décrochage et impossibilité de rouvrir la voile (je n’avais jamais fait de SIV avant) ; perte d’altitude de 200 m au moins avant réouverture de la voile (j’imagine que j’ai sans doute fini par remonter les mains ?) à moins de 50 m/sol ; cela aurait pu très mal finir, mais comme il n’y a pas eu d’arrêt (j’ai revolé dès le lendemain), j’ai répondu “jamais”.

Marc

personne ne s’est jamais fait une simple cheville ou un poignet? étonnant…
Les répondants biaisent eux-même le sondage comme ici:

donc pas d’arrêt?

Un crash en 32 ans de pratique : il y a 30 ans , en essayant un proto ITV Alnair , avec sellette de pilotage débridée , déco falaise sans vent ( ROTFL ) : résultat , baptême treuillage en hélico / tassement des Lombaires qui me rappellent encore régulièrement à leur bon souvenirs .
Heureusement ensuite , je me suis calmé , pas le moindre problème les 30 années suivantes , après plus de 1500 vols .

Je ne comprends pas ta question?
Près de 40% annoncent au moins un accident (suivant la définition “ayant entraîné un arrêt de l’activité parapente pendant au moins quelque temps”).

Nombre d’heure, nombre de vol :grat: je dirais plutôt nombre de jour de pratique.
dans mon club 100% des pilotes qui volent plus de 80 jours par an et depuis plus de 10 ans on eu un carton soit une vingtaine de personnes.
S’ils n’ont pas eux de carton ce n’est pas passé loin.

Une vingtaine de pilotes de ton club volent plus de 80 jours par an, soit plus de 6,6 jours par mois en moyenne ! :grat:
Cela me semble vraiment beaucoup.
Il faut à la fois être libre et avoir une météo correcte…
Je suis impressionné. :pouce:

Marc

Pour une fois que tu n’es pas étonné :wink:
Ceux qui volent souvent sont effectivement à la retraite ou bien organisés, les sites en plaine sont nombreux et proches, il n’y pas de temps d’approche, celui qui a 1h30 de pause le midi et qui travaille à 20 minutes du site peux voler 40 minutes s’il met 10 minutes à déplier/ranger ses affaires.

Il faut se rappeler que même si on travaille 8h par jour 7 jours sur 7 toute l’année et qu’on dort 8h il reste 8h de temps libre, après c’est des choix et une météo adaptée.

Le nombre de jour par an volable par chez moi tourne autour d’une centaine en restant dans des conditions ‘loisirs’ mais il me semble que c’est le cas aussi dans ton coin sachant qu il n’y pas de coupure l’hiver.

Je suis très admiratif devant ceux/celles qui ont eu la sagesse de savoir progresser sans se faire mal.

Le sondage serait super intéressant s’il permettait de savoir mettre en évidence ceux/celles qui (comme bipbip) se sont calmés (ou ont compris/admis le risque) après un accident qui a causé un arrêt temporaire, et/ou ceux/celles qui ont modifié leur pratique après un accident/incident qui aurait pu être grave (mais sans causer d’arrêt).
Pour ma part, il m’aura fallu plusieurs incidents, puis un arrêt d’une semaine avant que je me rende compte:

  • frontale très impressionnante (comme Marc) j’entends encore le bruit de la réouverture
  • deux arbrissages
  • une petite cheville de rien du tout sur un atterro foireux (clopin/clopant … mais pas d’arrêt)
  • et enfin la belle fermeture en approche d’atterro, au ras de haut sapin qui m’a causé une semaine d’arrêt
    Pour couronner le tout, j’ai été témoin quelques temps plus tard d’un accident mortel.
    Tout cela fait réfléchir.

Lors d’un précédent fil, je m’interrogeais sur la possibilité de s’auto-évaluer sur sa prise de risques en comptabilisant: ses propres incidents et son nombre de vols. Le pilote est dans le rouge si comme cela s’est produit dans mon propre cas, il se trouve entre 100 et 300 vols avec plusieurs incidents/accidents sans remise en cause de sa pratique.

:vol:

Il est clair qu’il fait souvent beau ici (Aix-en-Provence) et que l’on peut voler toute l’année, y compris l’hiver ! :lol:
Nous avons un seul gros ennemi par rapport au vol ici : le mistral ! :grrr:
Mais il n’est pas trop souvent présent, heureusement.

Il y a certainement plus de 80 jours volables par an (quitte à aller voler un peu plus loin dans les Alpes du sud), mais en ce qui me concerne personnellement, le parapente (activité que j’aime beaucoup) n’est pas ma priorité absolue lorsque j’ai du temps libre.
Je suis impliqué dans pas mal d’autres activités (les retraités comme moi ont du temps pour s’investir où ils le souhaitent), en plus de mes activités de baby-sitting pour mes petits-enfants, activité clairement plus prioritaire à mes yeux que le parapente.
Je tourne à environ 25 jours de vol par an seulement (en 2018, j’en suis exactement à 20 actuellement), mais certains pilotes de mon club volent beaucoup plus souvent, peut-être effectivement de l’ordre de 80 jours par an (?).

:trinq:

Marc

Effectivement comme semble le dire PomCanard ; Le ratio qui serait peut-être plus parlant pourrait se trouver en incluant nos “Joker”. Toutes les fois ou soi-même on s’est dit “Oups… la sanction n’est pas passée loin !”.

La limite est très fine entre ce qui ne nous a que impressionné et que suivant nos personnalité on peut éventuellement mettre de côté assez vite et… recommencer et, ce qui s’imprime dans nos chairs (le relief par ex.) et que l’on ne pourra éventuellement jamais oublier et ne nous permettra plus de recommencer à voler avant longtemps ou… jamais.

Maintenant, choisir comme dénominateur le nombre d’année plutôt que le nombre de vol ou d’heures de vol cela peut se discuter mais il me semble que dans une approche très large de l’accidentalité en parapente cela a son intérêt aussi.

:trinq:

Ben non parce que ce fut réparé dans la foulée.

Je ne volais pas tous les jours et ce n’est toujours pas le cas.

       31 ans de pratique, 1 cheville, pas mal de vracs toujours récupérés,  pourvu que ça  dure.....

Bon on n’est qu’à 102 votants (alors que 122 ont su dire de quelle hauteur max ils avaient décollé ! ce qui ne parait pas plus important pour nous connaître)
Faut-il craindre une abstention genre déni d’accident… S’avouer qu’on a merdé pas si simple?
ou faut-il espérer que les pilotes attendent la dernière limite du sondage (11.11.18) pour avoir des chances d’enrichir leur palmarès? :canape: :canape:

autre interrogation pour moi, 60% qui n’ont jamais cogné, c’est nettement plus que j’imaginais… là encore sous déclaration ? déni ou oubli ?

autre explication: j’ai vu beaucoup de pilotes débutants arrêter après un accident, même pas très grave (évidemment ceux là ne votent pas, vous par contre, votez ! :coucou: )

Moi ce que je constate c’est que quasiment à chaque fois que je parle de parapente à un non parapentiste, il connait dans son entourage plus ou moins proche un parapentiste qui s’est pris un carton.

Pareil.

Il me semble que ça tourne souvent autour de la centaine le nombre de participants à un sondage ici, non ?

Moi aussi ça me parait énorme, mais bon en même temps le gars qui n’a jamais tapé en 8 ans de parapente avec une moyenne annuelle de 30h, il n’atteint même pas le volume de notre copain qui a fait 360h en un an…
Donc faudra refaire le sondage par catégories de pilote: occasionnel - régulier - intensif :mrgreen: (sans oublier qu’il faut 10 ans pour faire un pilote…)

Ou alors, pour avoir un autre angle de vision, ouvrir un nouveau sujet : “Racontez votre plus beau carton.”

Ah tiens, je l’avais loupé, je vote aussi. 1 tous les 5 à 10 ans. Sur 15 ans de pratique plutôt intensive.
Bon, 1 gros gros carton après 5 ans (1994, à 25 ans). 2 vertèbres explosées. J’en paie encore le prix mais je remarche, revole, reskie… Peux pas me plaindre!
Une bête entorse à la cheville juste avant la Coupe Icare cette année (cheville très faible à cause de l’accident sus-cité).
Un poignet pour cause de glissade dans l’herbe mouillée en repose sous le déco.
Et à chaque fois je m’en veux. Erreurs du pilote, d’origines très variées, mais erreurs quand même.

Perso, 24 ans de pratique , j’ai répondu jamais pour “jamais de bobo”, par contre j’ai fini une fois sous secours et en plus à la flotte.
J’ai donc eu un incident bénin et pas un accident grave, d’où ma réponse.

ces statistiques c’est toujours bidonnant.
je suis d’accord que les pilotes occasionnels sont moins exposés, le principe me convient sans me satisfaire. moins exposé mais aussi moins entraîné du coup, je pense que ça favorise la cascade.
un type volant plus de 300h a plus de temps de vol mais pas au sol, là on a peut-être une faveur pour le carton déco-atterro.

Du coup il faut être un mutant et voler plus de 485h par an comme Monsieur Erne, qui vit en vol… et qui ne s’est pas fait mal sur une durée de temps passé en vol pour cette année qui correspond à 5 ans de parapente pour le volant moyen :koi: https://www.xcontest.org/2018/world/en/pilots/detail:Gligli#tab=stats

bonne réponse à la question
On pourrait imaginer un futur sondage sur ces accidents “gratuits”

tu t’es mal exprimé ou quoi? on comprend que tu as commencé en 89 donc presque 30 ans…et pas 15 (dont 15 intensifs ? c’est ce que tu voulais dire ?)

Peut-on vraiment parler d’incident bénin quand cela fini sous secours et de surcroît à la flotte et ceci non pas en SIV mais dans le cadre d’un vol “normal” (si j’ai bien compris ton post Tipany)

:trinq: