Nouveau, bonjour à tous !

Bonjour à tous,

Stéphane, nouveau venu sur le forum. Disons que j’y trainais régulièrement mais il était temps de passer le cap et de s’inscrire :slight_smile:
Je suis sur la côte basque, et je commence à réfléchir sérieusement à entamer une formation. Voler me tente depuis très longtemps… et je risque de franchir le cap début année prochaine.

Zéro expérience donc, en parapente.
Un baptême tout récent en paramoteur du côté d’Urrugne, et une centaine de sauts en chute libre (B2) avec un arrêt il y a quelques années (faute de sous… le parachutisme c’est un peu hors de prix si on veut sauter souvent !)
Et l’envie de redémarrer un loisir aérien me démange. Voilà !

Donc un vol biplace en prévision très vite, pour déjà avoir un aperçu in situ, a priori au Baigura, car si je dois débuter, ce sera là-bas.
A bientôt !

re-Bonjour…

Une petite mise à jour et une grande question.
Toujours pas de vol biplace pour découvrir l’activité, mais ça trotte toujours. Ca devrait très vite avoir lieu, sans doute du côté d’Accous (Pyrénées) qui a l’air d’être un très beau site pour découvrir cette activité tout en s’en mettant plein les yeux :slight_smile:
J’aurai d’autres occasions de découvrir le Baigura (64), surtout que si je débute sérieusement avec un stage, ce sera là, vu que c’est à 40 min à peine de chez moi.

En fait j’ai une question, relative à ma petite expérience de chute libre il y a plusieurs années (arrêt après une centaine de sauts)
Je me suis confronté à une certaine lassitude, sans plus progresser vraiment, car il aurait fallu, à ce moment-là, investir beaucoup d’argent pour multiplier les sauts et ensuite enchaîner les sauts avec des copains de niveau supérieur. Mais c’est spécifique à la chute libre…

Je me demandais si, en parapente, il pouvait y avoir une période de “flottement” après un stage initiation par exemple, avec pourquoi pas des hésitations, en faisant gonflage sur gonflage, et en enchainant les ploufs quais tout le temps sur le même site école (tout aussi sympa soit-il) ?
Ou bien est-ce que chaque plouf, même rapide, est-il à chaque fois différent du précédent pour justement provoquer suffisamment de satisfaction pour aller plus loin ?

Je sais que cette question peut vous sembler stupide, à vous passionnés…
Merci à ceux qui auront un avis sur ça !

Salut, et bienvenu,

Ayant débuté il n’y a pas si longtemps, je pourrais te répondre un long message expliquant en quoi le parapente et la chute libre sont différents. Mais, voilà, j’hésite parce que je ne suis pas sûr de la question que tu te poses.
Si tu as envies d’essayer, la meilleur façon pour toi de répondre à ta question est de faire un stage init. Ne te pose pas 36 questions, inscrit toi et go. Même pas besoin de faire un biplace avant.

Qu’est-ce qui te fait hésiter ? Le pognon à mettre ?

Derob

Salut,

Bienvenu sur ce forum de passionnés.

Je suis d’accord avec Derob :

  • un biplace découverte, c’est très bien pour ceux qui veulent juste voir comment on se sent en l’air, mais qui n’ont pas l’intention d’en faire ; pas mal de mes amis en ont fait un ;
  • pour ceux qui souhaitent pratiquer, personnellement je ne pense pas qu’un vol en biplace soit utile avant ; en effet le 1er grand vol effectué en solo, sans avoir jamais fait de biplace avant, laisse un souvenir indélébile pour la vie. :pouce:

Je n’ai pas fait de vol biplace avant mon premier stage et je ne le regrette vraiment pas.
L’émotion aurait certainement été moins intense si j’avais déjà été en l’air sous une voile avec un moniteur.
C’est juste mon avis.

Fais un stage d’initiation et tu verras si tu attrapes le virus !

:trinq:

Marc

+1 derob
Effectivement si tu as peur de t’ennuyer c’est probablement parce que tu as rien commencé.
Peu de chance de t’ennuyer en parapente tant les possibilités sont vastes… Paralpinisme, cross, freestyle, acro, ou simplement 1h de soaring en fin de journée après le boulot.
Le plus gros ennui, c’est quand c’est pas volable durablement. (Pour ma part durablement c’est a partir de 4 jours ;-), pendant ce temps tu ecris sur le forum et mate des videos youtube. En parallèle tu élabores des plans de cross ambitieux par dizaines sur xcplanner :slight_smile:

Edit: tu peux aussi travailler quand ça vole pas :slight_smile:

L’apprentissage en parapente est très lent et progressif, à chaque décollage atterrissage (plouf ou pas plouf) tu progresses un peu, à chaque progrès tu as envie d’aller plus loin.
j’en suis à plus de 4000 décollage/attérrissage je continue toujours de progresser à chaque fois un peu et pour l’instant je n’en vois pas le bout, tant mieux .

Désolé pour le petit délai de réponse… et merci à tous pour vos réponses.

C’est vrai qu’en me relisant, ma question n’était pas très claire ! En fait c’est lié à mon parcours perso en chute qui est loin d’être représentatif des autres chuteurs. Disons que les sensations en chute libre sont tellement grisantes, que l’on a très vite envie de multiplier les sauts encore et encore, ne serait-ce que pour progresser. Hors, le budget très élevé peut vite devenir un réel problème, car on peut facilement faire 4 sauts dans la journée, le WE dure 2 jours, etc…
Et si le budget ne suit pas, soit on arrête frustré, soit on saute peu, ce qui était mon cas. Du coup, on n’arrive pas à suivre la progression des copains, on saute pas beaucoup en groupe, on saute trop souvent tout seul, et la motivation diminue peu à peu, même si paradoxalement “l’envie de la porte” est toujours très forte !

J’espère avoir été un peu plus clair. Mais mon interrogation est un peu idiote en fait, car je me demandais si ce phénomène pouvait se produite avec la progression en parapente.
Hors c’est pas du tout pareil, car si le parachute en chute libre ne sert qu’à se poser sain et sauf (en-dehors d’un certain niveau où l’on peut se faire des montées d’adrénaline avec les posers en survitesse), en parapente le but, si j’ai bien compris, le but c’est… voler ! Tout simplement.

Donc aucun vol ne doit ressembler à un autre, et en plus y’a l’air d’avoir plein de manières d’aborder et de pratiquer le parapente :slight_smile:
Ne croyez pas que je suis un impatient qui veut brûler les étapes et aller vite, j’adore profiter du moment présent, je suis plutôt contemplatif et spécialement dans ces loisirs dits “aériens”, mieux vaut aller à son rythme, tranquillement.

En ce qui concerne le vol biplace, je pense que vous avez raison ! Et en plus, autant mettre le prix d’un long vol biplace (130/150 euros) dans le stage initial…
Question budget, je me doute que si on en a pas, mieux vaut faire autre chose que du parapente ! De mon côté, le 1er stage (voire le 2ème) sont déjà mis de côté, donc en effet, autant y aller ! En plus, quand on a un site école et de vol à 30/40 min de chez soi…
Faut juste bloquer une semaine vite fait car quand je suis jardinier à mon compte, comment dire… en ce moment c’est plutôt trèèèès chargé ! Mais ça le fera, on va trouver !
J’imagine qu’au choix, au Pays-Basque, mieux vaut quand même débuter début juin qu’attendre mi septembre, avec le vent du sud à fond…

Sur ce, je vais continuer à rêver devant toutes les vidéos de vol rando dans les montagnes basques et Pyrénées centrales, et j’espère, d’ici cet été, revenir ici ou dans un autre sujet pour vous raconter mes premiers vols ! Merci à vous :slight_smile:

S’ennuyer… stagner… c’est aussi tout à fait possible en parapente. Comme ça a été évoqué tu peux avoir plusieurs jours où il est impossible de voler, mais aussi comme dans toute progression il peut y avoir des paliers plus ou moins longs, voir même des régressions. Tout dépendra du type de pratique que tu choisira pour le parapente. En fait si tu mais si tu te lances dans ces pratiques basé sur la performance tu auras plus de chances de stagnation frustration que si tu te base sur le plaisir. Ça c’est une première clé, mais elle existe aussi en chute. L’avantage du vol, c’est qu’a partir d’un certain niveau de pratique, tu deviens capable de prolonger ton vol et il est donc plus facile de faire durer le plaisir qu’en chute où là inexorablement le sol se rapproche. En vol le niveau nécessaire pour le maintenir à distance voir l’éloigner temporairement s’acquiert assez rapidement. L’autre gros avantage qui cette fois ci vient de toi c’est ton boulot. Jardinier à son compte c’est top pour aller voler quand on veux car il est plus facile d’organiser sa journée, sa semaine pour laisser une place au vol. Après… plus ou moins cher que la chute, je suis pas certain, mais le parapente reste cher, les stages, le matos, l’essence, c’est malgré tout un budget assez conséquent et si tu ramènes ça au prix/vol tu te fais mal. Certains ici l’ont fait, il y a des posts où cette info traîne.
Donc voilà, selon le type de pratique, la stagnation et la frustration voir la peur et l’accident guettent. À toi de faire ce qu’il faut pour les maintenir à distance.
Par exemple, moi j’ai choisi dès le début le vol de distance, j’ai toujours voulu aller plus loin, derrière la colline, le sommet, voir comment c’était. Au point que dès que j’ai été capable de “ralentir” ma descente je me suis échappé du bocal pour essayer de rejoindre le premier atterro à 5 km de là. Du coup j’ai très vite découvert ce qu’était une vache (pas celle avec les cornes). Comme au début je ne gérais pas forcément les conditions où “ça volait bien”, j’ai vaché souvent. Et ça pouvait être source de frustration de ne pas arriver au premier “objectif”, mais en même temps, la petite marge de progression était facile il fallait savoir la voir pour ne pas être frustré. Et puis le jour où j’y suis arrivé quelle joie! Très vite est arrivé l’objectif suivant et ainsi de suite. Après plus tard la frustration peut venir avec la répétition des vols plouf quand les conditions ne permettent pas de crosser. Mais en fait si tu sais le voir là aussi il y a des choses pour lutter contre cette frustration, car tu as toujours des choses à apprendre en plouf, comme par exemple essayer de mieux maîtriser le pilotage de ton aile ou regarder les chamois ou simplement le plaisir de te laisser glisser dans l’air alors que ça fait longtemps que tu n’as pas pu voler ou même après une journée de boulot relou… Bref, même si la frustration et toujours cachée quelque part, le plaisir est toujours accessible aussi, c’est à toi de savoir le trouver. :wink:

Bon apprentissage et bons vols.

concrètement, sur le début de ta progression tu va jongler entre le plaisir de la découverte et la frustration de ne pas avancer aussi vite que tu le voudrais.
malgré tout les progrès étant réguliers et la répétition des exercices font que généralement cela se passe bien, sans compter le Graal des premier vols en autonomie en ligne de mire.
pour les fameux premiers grands vol en “autonomie” cela aussi sera plutôt motivant, en effet les progrès viennent avec la répétition et on a souvent tendance a regarder le chemin parcouru, ce qui est motivant.
ensuite vient la phase ou on se pose la question “pourquoi suis je au sol alors que le pilote parti avant moi ou après moi est encore en train de folâtrer avec les percnoptères”
bien entendu on se dit “expérience”, “sens de l’air”, “nez”, … mais cela n’explique pas les différences entre tes vols mais aussi vis a vis des autre pilotes
certes on continue a progresser, mais comme on se compare au meilleurs il est moins aisé de prendre en compte ses progrès.
c’est souvent le moment idéal pour envisager de retourner sur les bancs de l’école histoire de mettre un nom sur ses sensations, mais aussi de confronter son vécu aux réalités, et de prendre de nouvelles bases pour avancer.

en gros envisager une progression linéaire ou exclusivement montante est illusoire, il y aura toujours des périodes de stagnations voir de régression ou juste de progression pas aussi rapide que souhaitée, cela est normal, il faut parfois accepté de descendre une marche pour en monter 2 ensuite.
la régression peut aussi venir d’une peur en vol ou rétroactive, je ne te le souhaite pas mais si on arrive a passer au dessus cela fait aussi une bonne base de progression

Concernant le coût de la chute libre, on est quand même dans le haut du panier ! Certes, ça reste relatif pour ceux qui pilotent un avion, mais tout de même…
Le matos de chute libre s’achetant relativement tard, ou plutôt avec un volume annuel de 100 sauts au minimum (souvent…), on loue souvent son matos un moment ! Et à 36/38 euros le saut + loc, ça grimpe vite !
Et un budget de 50 sauts par an, faites le calcul, on arrive vite à 2000 euros/an. Je ne compte pas les A/R sur la drop-zone, ni l’équipement perso (comme tous les sports), ni les stages initiaux (une PAC de 7 sauts en chute libre c’est 1100 euros, le coût de 2 stages de parapente grosso modo). On va pas faire ici le comparo scientifique financier de ces 2 activités, il ne faut pas raisonner sous cet angle évidemment, c’est avant tout la notion d’attrait et de plaisir qui doivent primer.

Bref, en effet, certains posts ici traitent du budget parapente, j’ai aperçu et je ne dis pas que le parapente est un loisir bon marché !
Mais ayant fait de la chute, je pense juste qu’à “volume d’activité” égal, disons pour se faire plaisir et progresser régulièrement, et surtout quand un site de vol/pente école n’est pas loin, on peut progresser en parapente pour un budget plus raisonnable, tant qu’on reste également raisonnable dans l’achat et l’évolution de son matos.
Et puis ça peut aussi être une motivation dans son taf…

Bon, je vais poser le cerveau, ce sont souvent des questions qu’on se pose avant de débuter une activité tout ça !
Je vais retenir de vos interventions sympas la notion de plaisir, de découverte, de progression. Nul doute que beaucoup de bonheur est à venir si je débute, je verrai vite si j’accroche vraiment (je ne doute pas trop sur ce point !) et je ferai ensuite en fonction :slight_smile:

J’espère à dans quelques semaines ou mois pour de jolies sensations et des news plus concrètes. Merci !!

venant du parachutisme je confirme
la parapente coûte peu à coté
un investissement de départ qui peut ne pas etre trop lourd en passant la l’occasion ( il y à de tres bonnes affaires en plus )
une peu d’ecole pour bien commencer
et bien s’entourer pour pas perdre les bonne sessions

bienvenue ici , tu vas découvrir des voiles qui volent vraiment … loin tres loin de nos briques de chutasse :pouce: ( un régal )