Nouveau ici avant de me lancer

hello tous et toutes.
A part un vol de baptême je n’ais jamais volé , mais je compte passer les stages et formations nécessaire pour pouvoir voler seul ( initiation,perfectionnement ect )… Comme je suis un adepte de la rando ( 4/5 heures de marche en moyenne et haute montagne ) pouvez vous me dire si il est possible de monter sur un sommet situé dans les alpes ( par exemple ) et s’élancer depuis la haut ?
Je crois savoir qu’il est interdit de survoler les agglomérations ( ville,villages).
Pourriez vous m’éclairer sur ce point ?

merci .

A bientot

4/5 heures par jour, par semaine, par mois ? :wink:

Mais bien sûr qu’il est possible de monter à pied sur un sommet, un col, un alpage et de décoller de là haut.
Sur ce forum tu pourras chercher et trouver plusieurs fils à propos des rando-vols. Il y a même une rubrique dédiée.
(cf. http://www.parapentiste.info/forum/vol-rando-vol-bivouac-b83.0/)
Et, oui il y a des règles concernant l’activité. Tu ne peux pas faire du rase-motte au dessus de ton village, mais tu peux le survoler à plus de 300m si tu veux prendre quelques photos de ton jardin…
Tu découvriras tout ça en formation
Bons Vols et Bones fêtes

Merci des infos !!
4/5 heures par jours de rando… suis pas un rambo de la montagne ! j’y vais pépère en général histoire de faire des photos et des trouvailles :wink:
je vais chercher sur le forum…

Bonsoir,

Bienvenue sur ce forum de passionnés.

Il y a de multiples façons de pratiquer le parapente.
Parmi celles-ci il y a en particulier le vol en montagne.
Nous sommes sur ce forum un certain nombre de pilotes à pratiquer de tels vols en montagne.

Je faisais de la montagne sous différentes formes bien avant de me mettre au parapente : randonnée à pied et à skis, alpinisme (niveau moyen), escalade (niveau moyen aussi), ski de fond (un peu), etc.
Et j’ai justement voulu découvrir cette activité avec comme objectif de redescendre en volant de mes chères montagnes ! :pouce:

J’ai commencé le parapente avec des amis montagnards il y a 30 ans maintenant (en août 1987).
Et depuis j’ai eu la chance de réaliser des centaines de vols rando en moyenne montagne et des dizaines de vols en haute montagne (avec le matériel d’alpinisme).
C’est toujours une émotion magique pour moi et mes amis de faire l’ascension d’un sommet ou d’un col et de rejoindre la vallée tout en bas en volant sous nos parapentes. :vol:
Voir par exemple mon avatar où on me voit décoller sous la rimaye du Dôme de neige des Ecrins (à l’aplomb de la Brèche Lory).

Il y a sur ce forum de multiples fils de discussion qui parlent du vol en montagne (matériel spécifique, réglementation, expériences vécues par les uns et les autres, vidéos de vols en montagne…).

A part des réglementations spécifiques liées à des espaces naturels protégés (parcs nationaux, parcs régionaux, réserves naturelles…) le parapente est tout à fait libre en montagne et les lieux où il est possible d’atterrir sont en général très nombreux.
Il faut simplement éviter bien sûr les champs non encore fauchés ou les jardins privés !

Il est vraiment tout à fait possible d’associer montagne et vol et je te souhaite de découvrir ces émotions.
N’hésite pas à poser sur ce forum des questions particulières sur l’activité.
Il y aura toujours quelqu’un pour te répondre. :pouce:

:trinq:

Marc

C’est exactement ça que je veux faire !! gravir une montagne et redescendre en volant ( planant ?)

Par exemple :wink: :
http://www.youtube.com/watch?v=8r38E0Af89s
https://www.youtube.com/watch?v=8r38E0Af89s

:coucou: Gari

T’inquiètes,pas besoin de monter au sommet du Mt Blanc pour se faire plaisir.

Tu trouveras sur ce forum,rayon vidéos,chapitres vols rando de super itinéraires à exploiter.

Mais avant tout ça,inscrit toi dans une école de parapente,apprend à voler, affine ta technique de gonflage en faisant un max de gonflages au sol.

En attendant,je te souhaite de tout cœur de passer d’excellentes fêtes de fin d’année.

Michel

Pour préciser un peu les choses : comme cela a été déjà expliqué plusieurs fois sur ce forum, le vol rando en moyenne montagne ne nécessite pas de compétences techniques particulières en parapente.
Il faut bien sûr avoir acquis une réelle autonomie, c’est-à-dire être capable de gérer seul son décollage, son plan de vol et son atterrissage, sachant que là où on ira se poser il n’y aura pas de manche à air pour indiquer la direction et la force du vent.
Cette autonomie est de fait acquise après quelques dizaines de vols.
Ensuite le mieux est de s’intégrer dans un club et de commencer à effectuer des vols rando avec des pilotes plus expérimentés.
Un vol rando sur un site dégagé (avec des atterrissages assez vastes en bas), effectués tôt le matin en conditions calmes, est souvent beaucoup plus facile à réaliser qu’un vol sur site "officiel "en milieu de journée (gestion de différentes voiles en l’air, conditions aérologiques plus fortes, etc.)

Il ne faut surtout pas se faire une “montagne” (c’est le cas de le dire !) pour effectuer des vols montagne !
Si on aime marcher, la combinaison marche + vol est magique.
Mais il faut bien se mettre dans la tête que le vol n’est jamais certain et que si les conditions au décollage ne sont pas favorables (force et direction du vent en particulier), la redescente à pied avec la voile sur le dos est toujours possible.
On ne “force” pas à tout prix un vol en montagne (y compris en haute montagne), même si la redescente est longue et fatigante : cela fait partie du jeu !
Et on n’est pas à un vol de plus ou de moins dans une vie, n’est-ce-pas ?

Prends ton temps pour te former, trouve ensuite des pilotes dans un club qui pratiquent aussi le vol rando et tu découvriras alors en sécurité une façon superbe de pratiquer le parapente (pour ceux qui aiment cela bien sûr ! :pouce: ).

:trinq:

Marc

Contrairement à ce qui a été dit par d’autres ici, je considère que le vol rando est une des disciplines les plus exigeantes de notre activité. Elle exige :

  • Une très bonne analyse météo/aéro
  • Une capacité au renoncement plus importante
  • Une très bonne technique de décollage
  • Une grande capacité d’analyse météo/aéro/topo pendant le vol
  • Une très bonne technique d’atterrissage
  • Une gestion de la fatigue
  • Une très bonne connaissance de son niveau réel

À Saint Hilaire où j’enseigne, on voit passer une (plus) grande proportion (qu’ailleurs ?) de stagiaires voulant se diriger vers le vol rando. À partir du Brevet Initial, je leur conseille en général d’acheter une voile standard (avec éventuellement une sellette légère, réversible avec airbag), de se faire la main dans tous les domaines décrits ci-dessus pendant une centaine de vols et quelques dizaines d’heures de gonflage. Et seulement à partir de ce moment, revendre la voile standard (qui en général sera restée bien cotée), et s’intéresser à une voile légère.

Comme ça a été dit plus haut, survol à plus de 300m (dans un rayon de 600m autour de l’aéronef). Sauf dans la phase d’atterrissage où il n’y a pas de minimum (en dehors de la marge de sécurité).

Salut,

Je suis quand même très surpris de lire cela !

J’ai en effet réalisé de multiples vols rando alors que je n’ai qu’un niveau tout à fait moyen en parapente (mais je suis autonome bien sûr puisqu’il m’arrive même de faire du vol rando en solo sans personne avec qui discuter au décollage).
Mais je confirme (à mon avis) qu’avec une météo adaptée (conditions calmes, vol assez tôt le matin) et un site de moyenne montagne dégagé avec atterro dans une vallée pas trop étroite, ce type de pratique est rapidement accessible en sécurité à des pilotes ayant acquis l’autonomie nécessaire (et il n’est pas nécessaire d’avoir des centaines de vols ou d’heures de vol pour cela !).
Il m’est arrivé d’emmener en moyenne montagne des amis pilotes qui n’avaient encore qu’une expérience relativement limitée du parapente (mais qui étaient autonomes bien sûr !).
D’ailleurs les statistiques d’accidents montrent qu’il y en a très peu (voire quasiment pas) en vols montagne (je ne parle pas du tour du Mont-Blanc par exemple qui constitue du vol de distance très engagé).

Avec mes amis nous avons très vite fait des vols rando après notre phase d’apprentissage et je n’ai jamais pensé que nous nous mettions en danger en faisant cela…

Pour la voile, il ne me semble pas du tout indispensable de posséder absolument une voile légère spécifique (on en a déjà parlé sur le forum) !
J’ai réalisé des centaines de vols en montagne avec une voile classique et une sellette légère.
Par exemple pour mes vols de l’Aiguille Verte ou des Ecrins, j’avais une Ambre de WindTech (poids de la voile : 6,5 kg !) et une sellette AltiPlume de Sup’Air (poids : 1,2 kg).
Bien sûr ce n’est pas l’idéal, mais à l’époque il n’y avait pas de matériel semi-léger polyvalent comme maintenant.

Une voile légère est un plus si on privilégie absolument ce type de vols, mais si on fait aussi du vol sur site, une voile semi-légère polyvalente est tout à fait suffisante.
Le gain de poids (et aussi de coût) se fait d’abord par l’acquisition d’une sellette légère.
C’est plus facile (et moins cher) d’avoir une voile et deux sellettes plutôt que deux voiles et deux sellettes !

Enfin c’est juste mon opinion personnelle…

:trinq:

Marc

Salut Marc,

Tes écrits ici (et les conversations que nous avons eues ensemble) me démontrent que tu as

  • Une très bonne analyse météo/aéro
  • Une capacité au renoncement plus importante
  • Une gestion de la fatigue
  • Une très bonne connaissance de ton niveau réel
    (pour le reste, je n’en sais rien)

qui pallient largement les autres points pour peu qu’ils fussent défaillants. Et comme c’est à toi que je m’adresse, je me fends d’un imparfait du subjonctif… :trinq:

merci a tous pour vos conseils.
Pas d’inquiétudes , je ne compte pas voler sans avoir acquis une certaine expérience , étant plongeur , je sais qu’il faut savoir maîtriser ses outils pour pouvoir pratiquer sereinement et éviter certains désagréments !! je sais aussi que les anciens sont toujours une mine d’informations à ne pas négliger ( en plus des cours et des formations).
je veux pouvoir faire ma rando pépère puis redescendre en parapente tranquille… pas envie de faire parapente et speleo dans la même laps de temps…

bonne fête à tous

Salut Gilles :coucou: ,

Ceci est vrai :

  • je suis endurant, donc je sais gérer ma fatigue (mais je n’ai bien sûr plus la “pêche” que j’avais encore il y a quelques années !) ;
  • j’intègre complètement le fait d’avoir à descendre éventuellement à pied si les conditions météo au décollage ne me conviennent pas (cela m’est arrivé plusieurs fois, y compris avec de longues descentes à la clef : Mont-Blanc, Pelvoux et Ecrins en particulier) ;
  • il n’y a qu’un seul vol montagne pour lequel j’ai regretté d’avoir décollé (le Dôme des Glaciers, il y a longtemps, avec des conditions aérologiques particulièrement “moisies” qu’on aurait dû anticiper avant de décoller) ;
  • on ne part voler en montagne avec mes amis qu’avec des conditions météo annoncées très favorables ;
  • je me donne des marges de sécurité très importantes (j’ai eu assez d’amis pilotes qui se font fait mal, voire très mal, en parapente, mais jamais en montagne !) ;
  • je connais mes limites en termes de compétences en parapente ; avec 20 vols et 15 h de vol environ par an (seulement !), je n’ai évidemment pas l’expérience de pilotes volant plus souvent, même si je vole depuis longtemps ;
  • et je vole avec du matériel simple dans lequel j’ai toute confiance (Ultralite1 d’Ozone depuis 9 ans maintenant !).

H.S. : on rencontre rarement des imparfaits du subjonctif sur ce forum ! :pouce:

:trinq:

Marc

Bon tu le referais pas
mais honnêtement tu es bien content de l’avoir fait ? ou non? :diable:

Ouaip, moi aussi je suis étonnée d’avoir lu tout ça.

Sortie d’init, avec 10 vols dans la musette, je suis rentrée à Paris et revenue à Annecy le WE suivant. Une matinée de pente-école avec 8 mini-vols de 15 secondes, un vol de l’après-midi à Montmin, je me sentais assez bien pour aller le samedi matin faire les Dents de Lanfon (en cachant le parapente dans la forêt) puis après être redescendue remonter au col des Frêtes et décoller à midi.
Ce fut mon 12ème vol.
Le 17ème, ce fut en décollant au Varo sur la Tournette, un vol magique au tout petit matin.

Mes moniteurs passaient leur temps à m’engueuler et la sanction finit par arriver, encore sur la Tournette un matin d’octobre, un beau jour pour mourir.
J’ai survécu, avec 10mois sans voler dont 8 mois sur béquilles, après quoi j’ai repris les vols-rando dans les Aravis, en posant presque toujours aux vaches.

Pour accéder au vol rando, le matériel standard est utilisable mais p… que c’est lourd à porter ! Cela va déjà moins mal avec une voile légère comme par exemple la Masala, et encore mieux avec une sellette légère.
Conditions minimales : savoir décoller et se poser, savoir renoncer si les conditions sont trop fortes ou trop moisies, et maîtriser l’aérologie qu’on va rencontrer, donc savoir évaluer les conditions.
Il vaut mieux ne pas débuter seul, et d’ailleurs on ne part pas seul en montagne.
En principe…
J’ai un passé d’alpiniste de très bon niveau et j’ai quand même fait quelques voies en solo, en m’auto-assurant dans les passages difficiles.

Nous sommes très nombreux à Annecy à partir seuls le matin pour monter décoller, je suis souvent toute seule au col des Frêtes et cela a un gros avantage : je peux me mettre le haut à poil pour sécher sans choquer quiconque ni rincer un oeil qui traînerait par là.

Pour avoir pratiqué trop longtemps avec du matériel standard (13kg sur le dos), j’ai fini par investir dans du léger (4kg sur le dos) et cela m’a fait voir les montées sous un autre angle.

J’ai aussi décollé quelques fois dans des conditions malsaines, juste parce que j’avais mal au genou (séquelle de l’accident sur la Tournette) et que descendre à pied ne me motivait vraiment pas… par exemple au Mont Blanc, entourée de nuages avec l’orage en formation sur le Val d’Aoste qui imposait de prendre la fuite rapidos.

http://soyeuse.free.fr/2009/vig/0925.jpg

Entre 45 minutes de vol magique et 8 heures à me casser les genoux, les vertèbres et le reste dans une descente de misère, le choix était évident.
Ce fut un vol fabuleux mais stressant au début parce que le cunimb sur l’Italie commençait à tirer. J’avais décollé dans un bref créneau favorable, quelques minutes plus tard cela aurait été impossible.
Et je le referais si ces conditions se présentaient à nouveau. Quand les conditions sont limites, c’est l’expérience qui permet de juger si on y va ou si on met un but.

J’ai “sorti” quelques grandes voies comme ça en cravachant, juste avant le mauvais temps. Je me rappelle une descente du Glandasse sur Valcroissant dans le nuage avec la pluie qui cinglait à l’horizontale, on n’y voyait rien mais j’avais quand même trouvé le passage.

En parapente comme en alpinisme, la technique est essentielle et l’expérience est le principal facteur de sécurité.
:trinq:

J’avais parlé de ce vol sur un fil de discussion concernant l’usage de l’accélérateur.
Nous avions mal analysé l’aérologie (pourtant on aurait dû se rendre compte de ce qui se passait :grrr: ).
Les turbulences étaient fortes en l’air et j’avais fait tout le vol aux oreilles (avec accélérateur) pour stabiliser la voile et rejoindre la vallée.
Je n’ai ressenti aucune joie d’avoir fait ce vol, mais par contre j’ai eu beaucoup de regrets d’avoir pris la mauvaise décision (celle de décoller !).
En vol montagne c’est le seul vol que je regrette d’avoir fait (alors que j’en ai fait des centaines).
Par contre j’ai d’autres (légers) regrets en matière de vols montagne : ce sont ceux que je n’ai pas faits et pour lesquels il aurait sans doute (?) été possible de décoller, mais on ne le sentait pas (en particulier un depuis le sommet du Mont-Blanc avec redescente à pied jusqu’à Chamonix, la grosse galère… :pouce: ).
Mais les éventuelles redescentes à pied font partie du jeu !

Marc

Ouaip, Marc est un sage et j’accède moi aussi à la sagesse (il n’a qu’un an de plus que moi) au soir de toute une vie d’audace et d’attaque “le couteau entre les dents” avec un moral lammerien.

22 septembre 2008. Tête Pelouse (2537m) dans les Aravis.
Je viens d’avoir 60ans.

J’ai repris les vols depuis un mois, après mon accident d’octobre 2007, dû à un évident manque de technique et d’évaluation des conditions. La montée de 1200m m’a un peu fatiguée du fait du poids du sac et mon genou - avec toujours dedans 2 plaques et 12 vis - me fait mal. Je ne souffre pas trop à la montée mais les descentes sont des tortures infernales.
Autant dire que descendre par la voie des airs est un bonheur pas racontable.

Ce jour-là, le vent est turbulent au déco mais Corinne s’en fout et elle décolle “banzaï”, sa voile se tortille, tangue et puis cela vole bien, elle va descendre en un quart d’heure de bonheur.
Moi je me sais trop tendre, j’ai le cruel souvenir dans mon genou d’un décollage merdique en conditions aussi moisies, je suis SEULE sur la montagne, comme l’an dernier et les conséquences d’une erreur me sautent à la figure.
Les conditions n’évoluent pas dans le bon sens, le but est marqué. Il reste à descendre à pied, je souffre déjà et cela va être un enfer.

J’avais écrit sur mon site :

[quote]J’ai souffert en tout 2h40 depuis le sommet mais j’ai quand même retrouvé ma bonne vieille Titine (ma voiture) qui m’attendait sagement. Je ne me rappelle pas avoir été aussi fatiguée dans ma vie d’alpiniste, pas même en juillet 1970 après 3 jours en haute montagne dont un bivouac glacial sous la neige.
[/quote]
L’année suivante, un but aux Dômes de Miage se traduisit par 18h30 de marche dans la journée (départ des Contamines 2h, retour 20h30) après quoi il y avait 1h20 de route pour rentrer à Annecy. J’étais très fatiguée mais beaucoup moins que ce 22 septembre.

Lors de ces 3 odyssées, c’est l’expérience de la montagne qui me permit de tailler ma route sans jamais prendre le moindre risque, sans jamais faire le moindre faux-pas ni trébucher, bref sans me mettre en danger… et sans puiser dans les réserves ultimes que nous avons tous quand il faut crapahuter au-delà de la fatigue, quand on se sent broyé par l’épuisement.

Une longue réflexion de toute une vie en montagne m’a conduite à une certaine sagesse, même s’il reste des traces d’audace - on ne se refait jamais complètement. Je continue à dire qu’en plus d’une bonne technique, savoir évaluer les conditions et savoir renoncer sont les deux facteurs fondamentaux pour pratiquer la montagne en sécurité.

En montagne, celui qui s’est trompé a rarement l’occasion de corriger son erreur (Gianni Mazzenga).
:trinq:

ça c’est ce que tu crois ! Je me souviens d’une belle journée de Mars 2013: montée au col des frêtes depuis Planfait, en chaussant les raquettes à mi-course, et je fais la première trace. Belle galère pour le mur final, et là haut dans le silence feutré de la neige profonde, qui je vois se croyant seule au monde, arrivée à skis par l’autre côté: ta copine Corinne, offrant généreusement sa poitrine au beau soleil de Mars :lol:
Nous avons bavardé un peu, j’ai filmé son déco, et suis parti moi aussi quelques minutes plus tard. Corinne a fait un très court petit film avec les images (du déco :wink: le reste je le garde pour moi re- :wink: ):

http://www.youtube.com/watch?v=BkC1L4MHunY

Je suis toujours étonné du nombre de personnes qui sillonnent la montagne, même quand on se croit tranquille peinard !

Bonnes Fêtes Sagarmatha :vol: et Bonnes fêtes Gari, en te souhaitant de très beaux rando-vols :vol: