Comment faire sur un nouveau site pour savoir dans quel sens déballer son aile au sol en fonction du vent ?
Normalement, je déballe mon aile pour que le bord de fuite pointe vers l’Ouest parce que j’ai vu plein de pilotes faire comme ça avant moi mais quand je vais sur un nouveau site et qu’il n’y a personne, j’ai toujours très peur de me tromper et de gonfler dans le mauvais sens.
Comment vous faites vous ?
Vous déballez face à la pente ou face au vent ?
Cette constante insécurité de ne pas être sûr me mange par l’intérieur.
C’est une très bonne question ! A laquelle je vais me faire un plaisir de répondre !
Moi J’utilise la méthode dite CBT.
Pour mémoire C comme confettis, B comme boule ( de pétanque ou de Bowling, c’est au choix ) et T comme tractopelle.
Je lance les confettis en l’air, ce qui va m’indiquer la direction du vent.
Je lance la boule au sol ce qui va m’indiquer le sens de la pente.
Comme il est connu (enfin je crois) qu’il est préférable, par principe philosophique, de gonfler/décoller face au vent et face à pente; si les informations données par les confettis et la boule ne correspondent pas à ce principe, j’utilise alors le tractopelle pour mettre la pente dans la bonne direction.
L’avantage de la méthode c’est que tu prends vite la caisse à te trimballer un tractopelle sur le dos à la montée.
L’inconvénient c’est que ça explose un peu ta charge alaire à la descente (à moins de laisser le tractopelle sur place)
Voilà j’espère que cela te sera utile !
PS : J’ai des bons plans pour des tractopelles pas chers.
Manu.
J’ai une variante corse (ou mexicaine) : je pose le sac au sol et cela me fait un excellent oreiller pour faire la sieste.
L’avantage, c’est que le poids d’une tête, même d’intellectuelle, exerce sur la voile une contrainte plus faible qu’un cul quel qu’il soit.
La meilleure réponse à ta question est de n’aller que sur des nouveaux sites sans vent et dont le décollage est strictement plat ; ce qui te laisse dans le désarroi le plus complet, je sais. C’est la solution la moins risquée.
J’attends que le soleil soit vraiment couché pour être certain de bien orienter le bord de fuite à l’Ouest (enfin ça dépend des saisons) et je décolle tranquillement en pleine nuit sans même voir la biroute (logique, il fait nuit), sans regarder non plus le sens de la pente, ce qui évite d’avoir peur et permet parfois de jolis décollages en montée.