Salut.
Après avoir du écourter mon vol dans des conditions mega turbulentes je suis resté au oreilles un bon moment avec la voile qui continuait à engager sec parfois et pas mal de difficultés à les garder fermées tant ça me tirait sur les pattes malgré les gants .
Au final, après 6 jours j’en garde encore un souvenir bien douloureux au niveau des tendons de l’index et du petit doigt des deux mains.
Avez vous déjà été confronté à ce problème et connaissez vous des solutions pour le résoudre , à part mettre des gants en gros cuir dur bien sûr :?
Merci d’avance pour vos retours.
oreilles sans se ruiner les doigts
Les C extérieur et accélérateur pour une 4 lignes peuvent être une solution comme pour ma Kaîlash. Mon taux de chute augmente de 1 mètre/seconde.
Par contre, je ne sais pas si c’est mieux pour la turbulence.
Accélérer la voile avant de tirer les oreilles, la voile est plus piqueuse et les plumes passent plus facilement sous l’intrados
Comme quoi les oreilles quand il faut les tenir longtemps n’est pas une solution confortable, il faut aussi apprendre à ne pas devoir les faire en évitant les zones/jours merdiques.
Témoignage récent d’un crosseur confirmé ou les oreilles se sont ré-ouvertes en claquant alors qu’il était dans du +6 et qu’il les tenaient fermement.
Les oreilles sont un indicateur que l’on a merdé dans son analyse.
tu peux trouver une idée ici http://www.parapentiste.info/forum/biplace-et-autres-ailes/bloqueur-doreilles-coinceur-doreilles-t47973.0.html
Bizarre, on m’avait dit le contraire, oreilles puis accélérateur :grat:
Je l’ai fait récemment dans ce sens là deux fois (ben oui les aérologies merdiques peuvent arriver d’un coup :sors: et cela s’est très bien passé (avec des gants d’été normaux mais pas légers en Goretex)
Ben oui comme M@tthieu je le fait dans l’autre sens et surtout le problème c’est pas que les oreilles se collent mal sous la voile .
je te trouve bien péremptoire sur l’indicateur d’avoir merdé , pour le coup c’est pas faux mais ça m’est arrivé également de vouloir poser dans des endroits ou simplement tu ne peux pas descendre sans les oreilles
malgré une aérologie tout à fait saine …et en plus ça peux durer un moment .
Merci je vais voir çà 
On invente tous les jours
Après 25 ans de vol sans gants , (et sans secours, sans radio, sans vario, etc…) j’ai trouvé le coup pour pas se scier les doigts : tirer la suspente des oreilles avec la poignée de freins pliée au milieu (ce qui permet de garder aussi le contrôle au cas où)
Ok, mais j’ai un peu de mal à visualiser , tu pourrais préciser stpl .
Merci
désolé je sais pas dessiner sur écran
au lieu de prendre la suspente oreille avec les doigts tu la prends avec le dessous de la poignée et tu tires des deux cotés de cette poignée pliée en deux par la suspente oreille. pour libérer l’oreille il suffit de lâcher un des deux cotés de la poignée
j’espère que c’est compréhensible
(le coulissage suspente poignée permet aussi de régler la profondeur (fermeture ) des oreilles , sans que ce soient les doigts qui assurent ce coulissage)
PS de toute ma vie de chercheur professionnel je n’ai jamais rien inventé ! donc je suis sur que ce bricolage a été utilisé par bien d’autres
Je ne sais pas exactement comment sont les élévateurs de ta voile (le déport de poulie de frein, ni la longueur de garde de tes freins) mais il me semble que sur ma voile je ne pourrais pas faire ta manip sans que ça risque de mettre un coup de traction intempestif au bord de fuite, au moins le temps d’attraper la suspente, ce qui n’est pas très recommandable au moment de rentrer les oreilles à mon humble avis, surtout si tu veux les plaquer sous un profil accéléré comme il est efficace de le faire…
En tous cas ça nécessite des poignées de frein en sangle intégralement souple alors que beaucoup ont au moins un peu d’épaisseur rigidifiante sur le dessous justement… d’où peut-être l’incompréhension par certains de la manip que tu décris.
En tous cas je testerai volontier par moi-même en surveillant le bord de fuite, dès que la meteo le permet enfin…
Sûr que la poignée doit ête un minimum souple pour se plier avec la tension de la suspente (peut être que ça ne lui fait pas de bien)
Pas regardé le bord de fuite en accéléré (coté foutraque assumé!) Aucun pb par contre à l’exécution, au départ: pas besoin de monter les bras bien haut car une fois la suspente saisie on peut tirer facilement (sans bobo aux doigts) pour plaquer l’oreille