tu pars en rando marc ? :lol:
l’accidentologie c’est un bon sujet pour se taper dessus dans les forums para, surtout à la sortie de l’hiver quand les sauts se font attendre. (Pour ceux qui se le demande, on peut sauter en hiver. Dans l’hémisphère sud. Et sinon y’a les flying bear, un “club” de ceux qui ont sauté par une température inférieure à -35°C (à 4000 m, pas au sol))
Petite info pour ceux qui ne se sont jamais renseignés sur la chute libre, il existe deux formations actuellement.
La formation traditionnelle avec premiers sauts à 1200 m environ et ouverture automatique, puis au fur et à mesure de la progression (bonne position,simulations d’ouvertures manuelles,…) l’altitude augmente et l’ouverture est toujours automatique mais avec quelques secondes de chutes jusqu’à l’autonomie c’est à dire larguage à 4000 m et ouverture manuelle.
Il faut une bonne dizaine de sauts pour être autonome (je parle pas de qualif HD pour ceux qui connaissent)
Avantages : l’avion va moins haut, il faut 1 moniteur.largueur pour plusieurs élèves => ça coute moins cher (environ 500 à 600 ? je dirais…).
On fait plus de saut donc meilleurs technique sous voile à ce qui se dit.
Inconvenients : on fait moins de chute donc moins bonne technique en chute.
On fait plus de sauts donc on met plus longtemps.
Le matériel utilisé n’est pas tout à fait le même que pour la chute “habituelle” il faut donc encore passer quelques étapes pour être qualifié HD (hand deploy, c’est la façon dont le parachute principale est ouvert) et pouvoir utiliser les sac en loc dans les clubs.
La PAC (progression assistée/accompagnée en chute) formation qui a pris le pas maintenant, s’effectue en 6 sauts minimum et une journée de théorie (insistant surtout sur la position stable à plat et la résolution d’incidents en vol). Le premier saut se fait à 4000 m (dont 2500 m de chute libre) avec 2 moniteurs qui vous tiennent et vous stabilisent. Les sauts suivants se font avec 1 seul moniteur qui vous lache progressivement. Si la progression ne se fait pas de façon optimale le moniteur peut décider d’augmenter le nombre de sauts (à la charge du stagiaire) avant de le déclare apte à sauter seul.
Avantage : formation rapide (j’ai commencée la mienne le vendredi matin, premier saut le soir même, fin de la pac le dimanche midi) avec la sensation de progresser vite (si tout se passe bien).
inconvénients : 2 moniteurs (puis 1 par élève), direct du 4000 => ça coute plus cher (entre 800? et 1500 ? en fonction du nombre de sauts, de la réputation du monit, des préstations suplémentaires…)
Pour les différents aspects techniques, c’est valable au début, ça ne se voit plus par la suite.
J’ai pu discuter avec des potes qui pratiquent à haut niveau, certains pratiquent le base et c’est pour eux une pratique qui n’entre pas tout à fait dans la même démarche (y’a un peu une notion de “vol libre”, de pouvoir voler sans l’aide d’un avion). Et pour ceux qui ne basaient pas* les sauts à vitesse 0 (montgolfière ou hélico) restaient parmis les plus belles sensations qu’ils avaient euent.
Pour finir, mon petit avis sur l’image de sport à adré : finalement c’est plus l’idée qu’on s’en fait que la chute elle même qui fait peur. Sortir d’un avion alors que tout va bien ça fout les pétoches, et finalement aprés les premières secondes (ou j’ai plus eu l’impression de trébucher sans pouvoir me retenir à quelquechose) on se retrouve en appuis sur l’air et tout est trés calme. Beaucoup de bruit et de vent, mais c’est calme, la terre est loin, on voit bien les nuages et l’horizon, ça va. Comme y’a pas de ligne de fuites, pas de profondeur, on est tellement loin que c’est vraiment l’idée de se lancer qui fout le jetons, pas ce qu’on voit ni ce qu’on ressent.
*on dit pas comme ça ?!!