paramoteur contre mongolfière

manquait plus que cette collision, et on aura eu tout les cas de figures :mdr:

http://verdenews.com/main.asp?SectionID=1&SubsectionID=1&ArticleID=38780

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en fait, c’est pas drôle du tout, ils ont tous fini à l’hôpital.

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C’est vrai qu’une montgolfière, c’est dur à éviter ; c’est petit et ça bouge vite ! :roll:

:mdr: T’as raison !

Bon après c’était un meeting quelconque et il y en avait 12… peut être que le gars faisait du slalom ?
Je me demande si le gars en paramoteur aurait pas eu meilleur compte à tirer son secours s’ils chutaient assez vite pour se blesser ?

Déja pour rajouter un moteur à un parapente, faut pas être finaud :mdr:

mais de là à rajouter une parapente à une montgolfière :mdr:

Il n’y aurait pas eu de blessé, j’aurais bien dit qu’il s’agissait des premiers test d’airbag pour paramotoriste…

Mais plaisanterie mise à part, ce qui m’étonne c’est la fragilité de l’enveloppe du ballon qui semble céder à un impacte de voile sans renfort carbonne. Un compétiteur avec une R10 l’aurait transpercé de part en part ! :koi:

J’imagine même pas ce que pourait faire comme dégats un impact avec un bec d’oiseau bien plus pointu et dur. :?

Ce que j’ai noté lors de mes vols au milieu des mongolfières et qui sera peut être une évidence pour d’autres :
1- elles sont immobiles dans la masse d’air. Donc qd on en fait plusieurs tours, il faut bien penser à ovaliser. La 1ere fois avec un peu de vent et l’euphorie du truc, ça m’a carrément surpris … donc si peu de marge et du vent => risque de collision
2- qd elles mettent les gaz, ils vaut mieux ne pas être au dessus : ça monte comme une balle avec une bonne inertie.

En gros, les recommandations sont celles du programme de la coupe Icare : se tenir à distance (même si Madame est dans la nacelle …)

Petite correction, le paramoteur qui tourne autour de la grosse dame (je parle de la montgolfière pas de ta femme dans la nacelle :lol: ) est dans la même masse d’air. Les deux aéronefs sont soumit au même vent, il est donc inutile d’ovaliser ses virages par rapport au ballon. Si tu as l’impression d’avoir à corriger tes virages, c’est peut être que d’habitude en air libre tu ovalise par automatisme sans en avoir conscience ?

Ayant déjà joué autour de montgolfières pour faire des photos de pub, je rajoute mon petit commentaire. Attention, on ne le voit pas sur les photos, mais c’est super chaud ces trucs ! Je me suis cuit les fesses et les mains en faisant un petit slide sur le sommet de l’enveloppe. :wink:

Je n’ai pas l’intention de m’approcher trop du sommet d’une montgolfière si j’en croise une :mdr:
d’autant que je n’aurai pas de saucisse à griller

Ne comprenant pas l’article edité en Anglais , j’espère que tout deux ne se sont pas fait trop mal, quelqu’un a t’il eu des news ? :?

2 passagers du ballon + le pilote, ont été conduit à l’hôpital, sur les photos en supplément (clic sur + view more photos, sous les photos), on peut voir que l’un d’entre eux a l’air de ne même pas avoir de bosses.

le pilote du paramoteur a été évacué par hélicoptère, il est touché à la tête et la colonne vertébrale.

Est-ce que la chaleur crée par les bruleurs et qui ne rentre pas dans l’enveloppe du ballon mais passe autour, n’aurait pas pus créer une telle turbulence (ascendence - pompe) que le paramoteur qui volait peut-être plus bas aurait été “aspirer” au hauteur du ballon créant ainsi des trajectoires qui se croisent ?

1- je comprends plus rien
et 2- mon ressenti était bien de me faire avoir à chaque fois vent de cul et de me retrouver bcp plus près de la montgolfière

Bon je crois que j’ai besoin d’un cours sur les vitesses air, vitesse sol et compagnie …

Je suis bien OK avec le fait qu’on évolue dans la même masse d’air.
donc la vitesse air de la montgolfière est toujours 0 et moi toujours 35 (vent de face comme vent de cul).
par contre vitesse sol très différente !

Est ce que mon ressenti vient de repères visuels pris au sol (ou sur les falaises) ? May be …

le coup du ballon à vitesse air nulle, c’est sans doute vrai à l’équilibre, mais si le ballon monte, il peut peut avoir une vitesse-air non nulle je pense. Sans compter que pendant la coupe, surtout le dimanche, ils y avaient de grosses différences de vent (force et direction) à quelques 10aine de mètres de différences.

Je vais poser la question à l’aérostier du bureau à côté du miens :slight_smile:

perso, je penche plus pour des repères pris au sol : qd le ballon est derrière moi, pour savoir à quel moment virer, je regardais surement les falaises et là du coup, on parle de vitesse sol et plus de vitesse air donc grosse différence.

Bref, je me suis fais avoir en l’air, je suppose que ça peut arriver à d’autres !

[quote]mais si le ballon monte, il peut peut avoir une vitesse-air non nulle je pense
[/quote]
Exactement !
:prof:
Si le balon monte/descend dans du gradient de vent vertical, alors sa vitesse air horisontal est pas du tout nulle.
Si un parapentiste tourne “en rond” en descendant dans le gradient vent, sa vitesse air n’est pas non plus constante, la dérive “du point autour duquel il tourne” non plus.

Si le balon et le parapentiste descendent à la même vitesse (le parapentiste tourne autour du ballon), leur dérive sera différentes car il n’on pas les même inerties et trainées.

Enfin si le ballon monte dans le gradient de vent , et que le parapentiste descend en lui tournant autour,leur dérives seront encore plus différentes…

Tous le monde à compris je pense :bu:

C’est surement de là que vient ton erreur d’interprétation. Il suffit de faire une expérience simple mais parlante.

Un jour avec du vent soutenu tu essaye des 360 enchainés à 300 mètres sol environ (pour sentir le défilement). Comme tout le monde, tu va trouver que la partie du virage qui t’emmène vent de cul est plus facile à réaliser que celle qui te ramène vent de face. Tu vas même avoir l’impression que les commandes deviennent plus souples ou plus dures.

Attention la deuxième phase de l’essai demande un espace dégagé ! . Tu recommence le même exercice avec les yeux fermés. Tu ne ressent plus aucune difficulté ni inégalité dans le virage qui tourne absolument rond dans l’air ambiant. Il est d’ailleurs impossible de savoir si on est dans une phase “vent de cul” ou “vent de face”.

Ce qui est amusant est que même en le sachant et en ayant bien compris le principe théorique, je ressent clairement les inégalités d’effort et de facilité à tourner quand il y a du vent.

Pour Touz, même si ton explication se tient, cela n’engendrerait que des déplacements différentiels minimes, largement trop faibles pour expliquer l’impression de BenHoit.

intéressant !

Tout à fait d’accord :clown:

On peut même avoir un raisonement completement inversé.
Disons que dans gradient de vent réaliste genre 0.05 (m/s)/m (5m/s à 200m d’altitude et 0m/s à 100m d’altitude) un parapentiste descend, et une mongolfière monte.

De part leur faible inertie et trainée importante ils ont une vitesse air presque constante 0m/s pour le balon ~10m/s pour le parapente (mais on s’en fout).
le parapentiste tourne en faisant des ronds-air (frein et selette constant) si bien que “la vitesse-air du centre de son cercle” est nulle.
Quand la sellette du pilote est au niveau du haut du balon 20m plus haut que l’aérostier, sont “centre” vas 1m/s plus vite que la nacelle du balon.
Quand la nacelle est au niveau de l’aile 10m plus haut que le parapentistes, il va 0.5m/s plus vite que le “centre” du parapentiste.

Si le parapentiste descend à 1m/s, et que la mongolfière est immobile, le décalage entre le centre du ronds-air sera de 22m sur la durée du croisement :affraid:

tu veux dire que
-les yeux ouvert on ne peux s’empêcher d’arrondir et donc de mettre plus de commande (donc plus dure)
-et que les yeux fermés on maintient toujours le même pression et on ovalise beaucoup plus

c’est mon sentiments en vols, c’est bien moi qui appuie plus quand ça tourne moins vite
:grat:

m’enfin ! moins tu appuis plus fort et plus ça tourne moins vite, “Gaston Lagaffe”